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2430. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff (suite) » pp. 317-378

Comme je l’écraserais en ton honneur !  […] Ce brave homme le félicitait à l’occasion de la naissance d’un fils, qui avait vu le jour dans le village de Pokrofskoé, le 20 août 1807, et qu’on avait nommé Théodore, en l’honneur du saint martyr du même nom.

2431. (1891) Lettres de Marie Bashkirtseff

Le prince Ouroussoff le connaît et le susdit baron n’a cessé de lui dire que la position qu’il occupe si jeune lui fait trop d’honneur, qu’il ne croit pas l’avoir méritée, que c’est à la bonté de l’Empereur qu’il la doit. […] Z. » Hier, on recevait la carte de François Coppée de l’Académie française, qui aura l’honneur de se présenter chez Mme Z… vendredi à une heure et demie, deux heures au plus tard. […] Si vous croyez que je désire un autographe, vous pouvez ne pas signer ce que vous me ferez l’honneur de m’écrire.

2432. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487

Rousseau et ses disciples font de la souveraineté ne méritent pas même l’honneur d’une réfutation ; celle-ci était spécieuse, les autres ne sont pas même des sophismes, elles ne sont que des paradoxes.

2433. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mai 1886. »

Il me semble que la place d’honneur doit être assignée à M. 

2434. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « III »

  La presse bruxelloise et la Valkyrie On doit dire à l’honneur de la presse bruxelloise que l’entreprise hardie des directeurs du théâtre de la Monnaie a rencontré unanimement l’appui le plus sympathique.

2435. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre II, grandeur et décadence de Bacchus. »

. — En même temps, Athènes célébrait, en l’honneur du dieu, des cérémonies magnifiques.

2436. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1876 » pp. 252-303

Nous sommes voleurs en Russie, et cependant, qu’un homme ait commis vingt vols qu’il avoue, mais qu’il soit constaté qu’il y ait eu besoin, qu’il ait eu faim, il est acquitté… Oui, vous êtes des hommes de la loi, de l’honneur, nous, tout autocratisés que nous soyons, nous sommes des hommes — et comme il cherche son mot, je lui jette « de l’humanité ».

2437. (1878) La poésie scientifique au XIXe siècle. Revue des deux mondes pp. 511-537

Chacun de nous devient ainsi le mandataire et le gardien de l’honneur de la Terre qui a formé et nourri l’espèce humaine, ouvrière inconsciente de ce qu’il y a de plus beau et de plus grand dans le monde, un cœur qui bat pour la justice et la vérité.

2438. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre II. La poésie lyrique » pp. 81-134

L’un de nous écrivit alors le premier article de louanges en l’honneur du nouveau poète.

2439. (1856) La critique et les critiques en France au XIXe siècle pp. 1-54

C’est au xixe  siècle, ou, pour mieux dire, à la fin du xviiie qu’était réservé l’honneur de rétablir sur des principes spiritualistes une philosophie des arts.

2440. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Chapitre I. Les idées et les œuvres. » pp. 234-333

Il y a des gens nobles de nature et il n’y a que ceux-là de nobles ; l’habit est une affaire de tailleur, les titres une affaire de chancellerie, et « la seule vraie patente d’honneur est celle qu’on reçoit tout droit des mains du Dieu tout-puissant. » Contre ceux qui renversent cette égalité naturelle, Burns est impitoyable. […] Il employa les sommes énormes que ses vers et sa prose lui avaient gagnées à se bâtir un château à l’imitation des anciens preux, « tours et tourelles, copiées chacune d’après quelque vieux manoir écossais, toits et fenêtres blasonnés avec les insignes des clans, avec des lions rampants sur gueules », appartements « remplis de hauts dressoirs et de bahuts sculptés, décorés de targes, de plaids et de grandes épées de highlanders, de hallebardes, d’armures, d’andouillers disposés en trophées1210. » Pendant de longues années, il y tint, pour ainsi parler, table ouverte, et fit à tout étranger « les honneurs de l’Écosse », essayant de ressusciter l’antique vie féodale avec tous ses usages et tout son étalage : « large et joyeuse hospitalité ouverte à tous venants, mais surtout aux parents, aux alliés et aux voisins, —  ballades et pibrochs sonnant pour égayer les verres qui trinquent, —  joyeuses chasses où les yeomen et les gentlemen peuvent chevaucher côte à côte, —  danses gaillardes et gaies où le lord n’aura pas honte de donner la main à la fille du meunier1211. » Lui-même, ouvert, heureux, au milieu de ses quarante convives, nourrissait l’entretien par une profusion de récits épanchés de sa mémoire et de son imagination prodigues1212, conduisait ses hôtes dans son domaine élargi à grands frais, parmi les plantations nouvelles dont l’ombrage futur devait abriter sa race, et pensait avec un sourire de poëte aux générations lointaines qui reconnaîtraient pour ancêtre sir Walter Scott, premier baronnet d’Abbotsford.

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