/ 2831
2628. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le duc de Rohan — II » pp. 316-336

ne demandons point à Richelieu ce goût exact et sobre qui est assez celui de Rohan : Richelieu a de l’imagination, et il la montre ; il a de la littérature, et il en affecte.

2629. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Dominique par M. Eugène Fromentin (suite et fin.) »

Il ne s’arrête sans motif ni aux meubles, ni aux toilettes, ni aux vaisselles, à rien de ce dont un parvenu serait émerveillé et ébloui ; contrairement au goût et à la manie du jour, il ne nous fait pas, à propos de tout, un inventaire comme pour une vente ; il n’y a pas trace de collectionneur ou de commissaire-priseur dans son récit.

2630. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Marie-Antoinette »

Aujourd’hui, grâce à ce qu’on nous donne de lettres et de billets d’elle à sa mère, à ses sœurs, à ses frères, on pourra se mieux fixer du moins sur la nature de ses sentiments, sur le tour de ses idées et de ses goûts dès son arrivée en France.

2631. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite.). Guerre des Barbets. — Horreurs. — Iniquités. — Impuissance. »

Il y entra, dit-on, le 8 février (1687) à pied, couvert de son manteau sans que personne l’attendît, pour éviter toutes les cérémonies qui n’étaient pas de son goût et pour épargner les dépenses vaines.

2632. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Mémoires de Malouet (suite.) »

Necker et de M. de Montmorin, qui forment à peu près tout le Conseil du roi ; je ne les aime ni l’un ni l’autre, et je ne suppose pas qu’ils aient du goût pour moi ; mais peu importe que nous nous aimions, si nous pouvons nous entendre.

2633. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [III] »

Atteint depuis celle de 1805 d’une maladie grave, j’ai sacrifié les restes de ma santé à mes devoirs et à mon goût pour la guerre.

2634. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Aloïsius Bertrand »

Eugène Renduel avait lu le manuscrit des Fantaisies de Gaspard, y avait pris goût, et il ne s’agissait plus que de l’imprimer.

2635. (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre II. De l’expression »

Il a tant de goût pour le mot propre qu’il va le chercher jusque dans dialectes de province.

2636. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Victor Duruy » pp. 67-94

L’industrie moderne vit autant de science et d’art que de procédés traditionnels : travaillons donc à développer l’esprit, à épurer le goût de nos futurs industriels ». — Et c’est pourquoi il transforma les collèges classiques des petites villes en « collèges spéciaux », et surtout il constitua cet « enseignement moderne », si évidemment nécessaire dans notre démocratie, et dont on arrivera, espérons-le, à trouver la forme convenable.

2637. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre IV »

Que de tact et de goût il a fallu au poète pour faire accepter du public cette figure d’une si ingrate ressemblance !

2638. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Œuvres de Barnave, publiées par M. Bérenger (de la Drôme). (4 volumes.) » pp. 22-43

Avec un goût vif pour la littérature, il sait se contraindre et s’appliquer fortement au droit par déférence pour son père.

/ 2831