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1583. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 464

C’étoit une espece de Rabelais, sans avoir le même génie pour la plaisanterie ; son ame seule étoit d’une trempe semblable à celle du Curé de Meudon.

1584. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome IV pp. -328

Les uns en font un génie, un homme d’état, un politique consommé. […] Un des plus grands poëtes de sa nation fut regardé comme un rimeur sans génie. […] On démêloit, dans toutes les réponses de l’abbé, son génie altier, inflexible. […] On lui contesta sa probité, sa religion, jusques à son génie poëtique. […] Renfermât-elle de plus grandes impiétés, rendues avec génie, il les reclame toutes.

1585. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Favre, Jules (1809-1880) »

Paul Maritain La sève qui fécondait sa belle intelligence ne s’est pas ralentie un instant ; et dans les pages suprêmes qu’il traçait de sa main défaillante, lorsque les ombres sinistres du trépas commençaient à pâlir son front, on retrouve la pureté harmonieuse, la fraîcheur de sentiments et d’images, la noblesse et l’élévation de pensées qui resteront comme les traits caractéristiques de son génie.

1586. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Raynaud, Ernest (1864-1936) »

La Tour d’ivoire, c’est l’âme antique, le génie grec avec je ne sais quoi de latin qui captive et berce.

1587. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 220-221

Mais la Mere jalouse & l’Homme personnel ont un peu déconcerté les Faiseurs d’horoscope : bien loin de développer le génie de l’Auteur, ces deux Pieces en ont été l’écueil, & donnent lieu de douter si de nouvelles tentatives pourront être plus heureuses.

1588. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 280-281

Le Poëte a su y mettre en jeu, & toujours à propos, les différens ressorts du Théatre pour lequel il travailloit ; bien différent en cela de plusieurs Poëtes lyriques, qui n’ont pas craint de faire hurler la musique dans des vers durs & rocailleux, & de surcharger la scene d’un spectacle parasite, qui prouve le peu de ressource de leur génie.

1589. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » p. 64

Tout y respire le génie François & le vrai ton de ce genre, dans lequel il n’est donné qu’à notre Nation d’exceller.

1590. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 91

Ce n’est pas du génie & du goût qu’il faut chercher dans ses Ouvrages : de la littérature & de l’érudition, voilà ce qui l’associe aux Savans qui ont rendu service aux Lettres.

1591. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » p. 478

Nous connoissons de lui un Poëme de trois cents Vers, intitulé le Temple de la Mort, où l’harmonie se fait sentir autant que la verve, & où le langage est beaucoup plus pur que dans la plupart des Ouvrages de son temps & même de celui-ci ; ce qui prouve qu’il avoit du génie, & qu’il auroit pu porter plus loin la perfection de ses talens, si la mort n’eût abrégé sa carriere.

1592. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 228-229

Un tel projet n’est-il pas plus digne d’un bon Citoyen, plus utile à la Patrie, plus glorieux aux vrais talens, que celui d’empoisonner la Nation par des travers philosophiques qui la dégradent, & de substituer à l’élévation, à la franchise, à la générosité, à la gaieté, qui firent toujours l’ame du génie François, des vapeurs mélancoliques, la folle manie du raisonnement, l’esprit d’indépendance, le persiflage, & l’inertie ?

1593. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « F. Grille »

Il est aussi impersonnel qu’un historien de génie, et c’est un gazetier… une cruche à anecdotes, et qui les verse avec l’impassibilité de son grès.

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