Des rois ou des héros en tiendront les principaux rôles ; elle roulera sur des événements qui enveloppent le destin des empires ; et elle finira dans le sang. […] Et, servons-nous pour finir du seul mot qui convienne : par le moyen ou sous le couvert de la querelle des anciens et des modernes, c’est l’idée d’une certaine relativité des choses littéraires qui tâche à s’insinuer, qui s’introduit déjà dans la critique. […] — L’abbé Dubos et la théorie des milieux. — Débuts de Voltaire : l’Essai sur la Poésie épique et les Lettres anglaises. — Variations de Voltaire ; et comment il finit par être plus « classique » que Boileau. — Diderot et la critique-nouvelle. — Digression sur le naturel. — De quelques causes qui ont empêché le succès des doctrines de Diderot. — La renaissance du classicisme dans les dernières années du xviie siècle : André Chénier et David. — Laharpe et son cours de littérature. — La fin de la critique classique. […] Ou bien encore, celui-ci, comme Boileau, a peu aimé les femmes, et celui-là, comme Rousseau, longtemps ou toujours malade, a fini par mourir fou ?
Jetez loin de vous son infâme libelle, et craignez que, séduits par une éloquence perfide, et entraînés par les exclamations aussi puériles qu’insensées de ses enthousiastes, vous ne finissiez par devenir ses complices. […] La querelle est finie. […] Il est incertain si elle y consentit194 : mais comme le vulgaire est prompt à voir en tout le mauvais côté, on ne manqua pas de répandre que, tant qu’elle avait redouté l’implacable Néron, elle avait ambitionné de finir avec son époux ; mais qu’aussitôt qu’elle s’était flattée d’un meilleur sort, elle avait cédé à la douceur, d’exister. […] Un acteur des farces atellanes, appelé Datus, chantait un air qui commençait par ces mots : Bonjour, mon père ; bonjour, ma mère, et qui finissait par ceux-ci : Vous irez bientôt chez Pluton.
Quand il eut fini, l’abbé Dillon lui dit : « Allons, l’abbé, il faudra que vous nous mettiez tout cela en vers, pour nous le faire avaler. » 43.
Ainsi les sensations, qui pourtant sont le fondement originel du tout, finissent par être considérées comme une sorte d’accident dépendant de nous, et les possibilités sont regardées comme beaucoup plus réelles que les sensations actuelles, bien plus, comme les réalités mêmes dont celles-ci ne sont que les représentations, les apparences ou effets. — Une fois arrivés à cet état d’esprit, et à partir de ce moment pour tout le reste de notre vie, nous n’avons jamais conscience d’une sensation présente sans la rapporter instantanément à quelqu’un des groupes de possibilités dans lesquels est enregistrée une sensation de la même espèce, et, si nous ne savons pas encore à quel groupe la rapporter, nous sentons au moins la conviction irrésistible qu’elle doit appartenir à un groupe ou à un autre, en d’autres termes, que sa présence prouve l’existence, ici et actuellement, d’un grand nombre et d’une grande variété de possibilités de sensation sans lesquelles elle ne se serait pas produite.
. — Prie pour mon âme, toi aussi, sir Lancelot, — car tu es un chevalier sans égal1539. » Rien de plus ; elle finit sur ce dernier mot, plein d’un regret si triste et d’une admiration si tendre : on aurait peine à trouver quelque chose de plus simple et de plus délicat.
XVII Cette famille du haut Jura ne sortira jamais de ma mémoire ; il y avait le père, la mère, cinq ou six enfants échelonnés de taille comme d’âge, à commencer par une belle jeune fille de seize ans, à finir par deux petites filles et trois petits garçons dont le plus jeune était encore pendu, comme la dernière grappe, à la mamelle de la mère.
Il finit par une prophétie qui n’était que de la logique en comptant sur la versatilité des peuples et surtout des Gaulois, en annonçant la restauration des Bourbons sur le trône.
L’œuvre belle est celle qui représente, sous des traits finis et individuels, l’éternelle et infinie beauté de la nature humaine.
Mais le vent finit par passer, malgré les hommes, et par porter la fécondité dans les deux partis.
Ces divisions, après la mort de l’empereur Frédéric, finirent par se réduire à peu près à deux grands partis, les Guelfes et les Gibelins : l’un favorisant de ses vœux et de ses armes la domination des papes ; l’autre, par haine de cette domination pontificale, se dévouant aux empereurs d’Allemagne, comme si le patriotisme se fût senti moins humilié et moins oppressé de s’asservir à un dominateur étranger qu’à un dominateur sacré qui ajoutait un droit divin au droit temporel !
Autrefois, les auteurs plus rares et d’ailleurs poussés par une vocation irrésistible qui rencontrait pour s’affirmer les obstacles les plus pénibles, tels que la faim, l’hôpital, le mépris public et la haine des sots, finissaient par grouper autour de leurs œuvres, dans l’ensemble du pays, une classe d’amateurs instruits et intelligents, qui savouraient dans la lecture un plaisir de dilettante et se contentaient d’avoir du goût.