Il n’y a ni néologismes, ni archaïsmes, ni tours précieux, ni phrases parées et artificielles, encore moins de la négligence ou cette vague indécision de l’expression que l’on appelle en général le style fluide. […] Les Goncourt se distinguèrent par deux traits : la connaissance de l’art et des mœurs du dix-huitième siècle et l’expression des éléments esthétiques du dix-neuvième. […] Au lieu de se tirer d’affaire comme tant d’écrivains, en s’écriant : « Je ne trouve pas d’expressions pour dépeindre ceci, cela ou le reste », les Goncourt se proposèrent de trouver toujours des mots, quand ils devraient les inventer.
XVIII De ces lois promulguées par les gouvernements, expression diverse de la souveraineté de la nature, les unes sont purement réglementaires, accidentelles, circonstancielles, passagères comme les besoins, les temps, les intérêts fugitifs des nations ; les autres, et en très petit nombre, sont ce que l’on appelle organiques, c’est-à-dire résultantes de l’organisation même de l’homme, et nécessaires à l’homme en société, quelque gouvernement du reste qu’il ait adopté pour vivre en civilisation.
« Je répondis à ses vœux par des expressions sincères.
Ma mère avait le plus beau chez la veuve de l’ancien maire ; le lit, gonflé de feuilles de blé de maïs, était haut comme un monticule ; des buis bénits étaient suspendus à la muraille, un bénitier en argent doré contenait de l’eau bénite ; une image coloriée du Juif-Errant donnant cinq sous au bourgeois de Bruxelles, et une gravure représentant Bonaparte faisant grâce de la vie à une dame de Berlin, dont le mari avait raconté dans une lettre à son roi l’entrée triomphale de l’Empereur des Français dans sa capitale, avec des expressions de respect pour le souverain de la Prusse, décoraient les murs.
Sous prétexte de récriminer contre la comtesse de Shrewsbury, qui avait accusé Marie Stuart d’avoir séduit à Scheffield son mari, Marie Stuart écrivit à Élisabeth une lettre dans laquelle elle attribue à lady Shrewsbury des propos tellement injurieux à Élisabeth, comme femme et comme reine, que le cynisme des expressions nous empêche de les citer.
Or, le drame populaire, destiné aux classes illettrées, n’aura pas de longtemps une expression assez noble, assez élégante, assez élevée pour attirer la classe lettrée ; la classe lettrée abandonnera donc le drame ; et quand le drame populaire aura élevé son parterre jusqu’à la hauteur de la langue d’élite, cet auditoire le quittera encore et il lui faudra sans cesse redescendre pour être senti.
Et l’on a cru peut-être forcer l’expression pour mieux faire entendre l’idée.
Il faut faire attention d’ailleurs que cette expression le tout fait, si elle revient constamment, comme il était naturel, et comme il fallait s’y attendre, dans la philosophie de Bergson, est conduite à y revenir en deux sens assez sensiblement différents.
Comment ne « brouillerait-il pas », selon les expressions mêmes du Parménide, toutes les applications qu’il doit faire de rapports purement intellectuels entre des choses qui ne lui donnent, selon vous, aucun sentiment préalable et caractéristique de ces rapports ?
… Expression d’un ravissement presque adamique à propos d’un bonheur modeste…
Né en Espagne, d’une mère espagnole, il était l’expression irréductible et sans mélange de la race de sa mère.