Dieu fasse que vous reconnaissiez pleinement votre erreur, et que cela vous soit une leçon pour l’avenir !
D’abord un principe général, que l’on peut dire le caractéristique du wagnérisme : c’est une erreur, prendre pour fin, dans l’art, la musique, qui n’est qu’un moyen de l’expression artistique, tandis que, seule, l’action est la fin véritable.
Renonçons les erreurs, le néant de l’existence individuelle.
Le principe fondamental de cette révolution fut la distinction des deux substances dont l’une est l’âme, la pure raison, capable du vrai, belle et divine : tandis que les sens relevaient de l’autre substance ; et d’eux venait toute erreur, les mauvaises imaginations qui aveuglent, les choses sensibles, viles et méprisables.
Car voilà, ceci soit dit à notre louange à tous, la toute-puissance de la critique moderne, le voilà le mur de séparation qu’elle a élevé entre elle et la rigoureuse école de l’abbé Desfontaines, de Fréron et de M. de La Harpe ; elle a montré que l’admiration et la sympathie étaient au premier rang de ses droits et de ses devoirs ; elle ne s’est plus contentée, comme autrefois, de relever les erreurs, les fautes, les défauts, les impuissances, elle s’est attachée aux grâces, aux beautés, aux promesses que fait le présent à l’avenir !
Je me tiens en garde contre diverses causes possibles d’erreurs, et j’espère avoir fait leur part.
Quoique jaloux de tromper les autres, il ne veut pas les tromper trop grossièrement, car ils pourraient bientôt reconnaître leur erreur, et s’en vengeraient par un mépris, souvent aussi injuste que leur estime.
Elle avait (sauf erreur) sept ou huit volumes.
Pourquoi traiter de cuistres ceux qui ont relevé dans Flaubert les erreurs de l’information ? […] Le Purgatoire, c’est une abjuration d’erreurs, le passage d’un tempérament romantique, maladie que l’enfant du siècle trouve dans sa triste hérédité, à une raison et à une forme classiques, dont la poésie de Mistral apparaît comme la Béatrice ou la Lucie. […] Quant au grand Midi solaire qui illumine les intelligences, dissipe les erreurs, enfante les chefs-d’œuvre, restaure la tradition civilisatrice de la Grèce et de Rome, il reste un mythe oratoire pour les banquets de la Sainte-Estelle et les articles de journaux. […] Mais la stratégie suppose la géographie, — et j’imagine un manuel de géographie littéraire qui repérerait, décrirait, classerait, cartographierait les petits compartiments hostiles en lesquels se gaufre le monde de la plume, les quartiers rivaux du Landerneau écrivain, les inimitiés pour un champ, une mine ou un débouché, les Pyrénées en deçà desquelles est la vérité, en delà l’erreur, le particularisme, l’optique et la langue professionnelles des différents « genres de vie », — quelque chose d’analogue à ce que donnerait une géographie du monde parlementaire écrite par M.
Mais ce sont les plus impies des hommes ; ils se moquent de la vraie religion, ils nous raillent nous autres chrétiens, parce que nous croyons tout dans l’Écriture… Il y a un mot en Italie qu’ils disent quand ils vont à l’église : « Allons nous conformer à l’erreur populaire. » « Si nous étions obligés, disent-ils encore, de croire en tout la parole de Dieu, nous serions les plus misérables des hommes, et nous ne pourrions jamais avoir un moment de gaieté ; il faut prendre une mine convenable et ne pas tout croire. » C’est ce que fit le pape Léon X, qui, entendant disputer sur l’immortalité et la mortalité de l’âme, se rangea au dernier avis. « Car, dit-il, ce serait terrible de croire à une vie future. […] À côté de lui, Chillingworth, esprit militant et loyal par excellence, le plus exact, le plus pénétrant, le plus convaincant des controversistes, protestant d’abord, puis catholique, puis de nouveau et pour toujours protestant, ose bien déclarer que ces grands changements opérés en lui-même et par lui-même à force d’études et de recherches « sont de toutes ses actions celles qui le satisfont le plus. » Il soutient que la raison appliquée à l’Écriture doit seule persuader les hommes ; que l’autorité n’y peut rien prétendre ; « que rien n’est plus contre la religion que de violenter la religion371 » ; que le grand principe de la réforme est la liberté de conscience, et que si les doctrines des diverses sectes protestantes « ne sont point absolument vraies, du moins elles sont libres de toute impiété et de toute erreur damnable en soi ou destructive du salut. » Ainsi se développe une polémique, une théologie, une apologétique solide et sensée, rigoureuse dans ses raisonnements, capable de progrès, munie de science, et qui, autorisant l’indépendance du jugement personnel en même temps que l’intervention de la raison naturelle, laisse la religion à portée du monde, et les établissements du passé sous les prises de l’avenir.
.), qui commence il est vrai, d’une manière commune (c’est le contraire qui est la vérité), mais qui bientôt prend une tournure originale… La cavatine de Mergy toute rossinienne, est coupée en trois rimes féminines (c’est une erreur du critique), dont les e muets vont, suivant l’usage, placer invariablement un eu sonore, comme vous savez, sur des notes aiguës : c’est tout ce que je puis dire de ce morceau. […] Le livre de Rossini, malgré les erreurs dont il fourmille au point de vue esthétique, restera, tandis que le fatras de M.