C’est peut-être par l’effet du même besoin inquiet que, dès les premiers mois de sa perte, elle fit augmenter encore, du côté du jardin, son appartement déjà si vaste, à mesure, hélas !
On peut considérer le mouvement non pas seulement comme ayant pour effet de décrire une ligne, mais en lui-même.
Cette charge paraît avoir été tout à fait semblable à celle d’agent de change de nos jours ; on y négociait les effets, sur lesquels on prélevait un certain courtage ; on n’y était assujetti du reste à aucun travail assidu et à aucune résidence obligée, sinécure romaine merveilleusement appropriée à un paresseux indépendant qui voulait vivre dans l’aisance.
Malgré la faiblesse et la monotonie de sa propre voix, l’effet fut plus saisissant, mais non plus heureux.
Je me souviens encore de la matinée, à Mâcon, où ma mère, qui connaissait ma passion pour ce Tasse et pour ce Pétrarque des Anglais dans un seul homme, craignant l’effet soudain et inattendu que ferait sur moi cette mort d’un inconnu, entrouvrit mes rideaux d’une main prévoyante et m’annonça avec précaution la catastrophe du poète, comme elle m’aurait annoncé une perte de famille.
Cette opposition produit quelquefois d’étranges effets.
En réalité, ce progrès musical extraordinaire ressemble au brusque réveil d’un rêve ; et nous éprouvons, aussitôt, le bienfaisant effet de ce réveil sur l’âme que le rêve avait, au dernier point, angoissée ; car jamais, auparavant, le musicien n’avait laissé vivre devant nous la torture du monde, si tristement infinie ; aussi fut-ce, en vérité, par un élan désespéré que le Maître, divinement pur et tout rempli de son enchantement, est entré dans ce nouveau monde de lumière, dont le sol lui a présenté aussitôt, superbement épanouie, cette mélodie longtemps cherchée, cette mélodie humaine, délicieusement douce, purement innocente.
Et tout ce mouvement autour de vous fait l’effet d’une agitation automatique, et le coin de foyer qu’on entrevoit, vous montre, assis sur la banquette, des personnages en costumes, les bras tombants comme des marionnettes aux ficelles cassées.
Je veux vous redire aussi un des effets de cette littérature sur mon âme.
» Mme de la Fayette, femme d’un goût sûr, parle avec le même sentiment, mais avec plus de sang-froid, de l’effet d’Esther sur la cour et sur le public ; mais on voit qu’elle en attribue le succès à la passion des applications religieuses et politiques qui en étaient faites ouvertement à la cour : « Ce succès ne se comprend pas, car il n’y eut ni petit ni grand qui n’y voulût aller ; et ce qui devait être regardé comme une comédie de couvent, devint l’affaire la plus sérieuse de la cour.
Ces vers faisaient, dans le concert poétique de 1828, le même effet que l’oiseau moqueur fait à la complainte du rossignol dans les forêts vierges d’Amérique, ou que les castagnettes font à l’orgue dans une cathédrale vibrante des soupirs pieux d’une multitude agenouillée devant des autels.