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1083. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Marie-Antoinette » pp. 171-184

La Marie-Antoinette de MM. de Goncourt n’est pas certainement le portrait définitif, la toile historique irréprochable de cette femme, qui attendra longtemps un peintre digne d’elle.

1084. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XII. Marie-Antoinette, par MM. Jules et Edmond de Goncourt » pp. 283-295

La Marie-Antoinette de MM. de Goncourt n’est pas certainement le portrait définitif, la toile historique irréprochable de cette femme, qui attendra longtemps un peintre digne d’elle.

1085. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Le docteur Revelière » pp. 381-394

Nous ne sommes plus dignes de livres pareils.

1086. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Silvio Pellico »

N’est-on qu’une de ces choses : innocent ou digne d’être condamné à mort et traîné par grâce au Spielberg ?

1087. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VI. Jules Simon »

Si, selon lui, le Dieu philosophique n’est pas compréhensible même aux plus grands génies philosophiques, et si le Dieu de la révélation n’est pas digne d’occuper ces immenses esprits qui ne peuvent établir le leur par le raisonnement, eh bien !

1088. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXII. Philosophie politique »

Et même quand les grands noms, — et vous, venez de voir si on peut les compter, — quand les noms dignes de leur bruit auraient manqué aussi comme les autres, croit-on que c’eût été un si grand tort de vérité, fait à la terre ?

1089. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXVII. Silvio Pellico »

N’est-on qu’une de ces choses, innocent ou digne d’être condamné à mort et traîné par grâce au Spielberg ?

1090. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Émile Augier, Louis Bouilhet, Reboul »

A nos yeux, dès qu’un homme édite ses œuvres de jeunesse, c’est qu’apparemment il les croit dignes de sa maturité, et c’est que le temps ne l’a pas rendu plus grand qu’elles.

1091. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Mistral. Mirèio »

Frédéric Mistral a répondu au nom du provençal, dans ces malheureuses notes qui m’ont un peu dépoétisé sa personne, mais ce qu’il a dit ne modifiera pas l’opinion ; et comme il ne faut, dans notre heureux pays, qu’un lieu commun pour empêcher la vérité et la raison de faire leur chemin, il est bien probable qu’une telle impertinence barrera plus ou moins longtemps le passage à une œuvre digne par elle-même d’aller très-haut.

1092. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Auguste de Chatillon. À la Grand’Pinte ! »

Seulement, il y a plus que l’exécution, réussie en quelques endroits, à simplifier, à aériser, à diaphaniser partout, pour qu’elle soit plus digne de l’inspiration qui doit y descendre comme une haleine plus pure dans une flûte de cristal.

1093. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Charles Didier » pp. 215-226

Seulement l’originalité et le sens de ce petit roman, digne d’être publié à part, ne sont pas dans la passion criminelle du pasteur protestant et dans les détails de sa chute ; ils sont dans la situation de cet homme supérieur, dont le cœur est dévoré, les sens enivrés, mais dont, malgré ces tumultes, la haute raison touche au génie, et qui succombe, entraîné par la nature humaine, parce que son Église, à lui, ne l’a pas gardé, en faisant descendre dans sa vie la force de l’irrévocable !

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