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2257. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre I. Les Saxons. » pp. 3-71

— Bien différent, en effet, des autres — que nous connaissions — là-haut dans le royaume du ciel ! 

2258. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre III. La nouvelle langue. » pp. 165-234

Lazare et le riche vivaient différemment ; et aussi ils eurent des récompenses différentes. »  — Là-dessus il lâche tout un sermon en style nauséabond avec des intentions visibles.

2259. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »

Tourgueneff qu’il faut en accuser ; il s’est borné à retracer consciencieusement les scènes et les traits de mœurs populaires qu’il a recueillis en parcourant, le fusil sur l’épaule, les différentes provinces de l’empire.

2260. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxvie entretien. L’ami Fritz »

Il songeait à différentes choses, et, de temps en temps, entr’ouvrait les yeux pour voir s’il était bien éveillé.

2261. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »

Ils croient que les prières de tous les hommes sont bonnes et efficaces ; et ils acceptent, et même ils recherchent dans leurs maladies et en d’autres besoins, la dévotion des gens de différentes religions, chose que j’ai vu pratiquer mille fois.

2262. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1866 » pp. 3-95

Il me confirme dans l’idée que la jeunesse actuelle se partage en deux mondes tout différents, sans aucune fusion ni rapprochement possible : la pure gandinerie, d’une viduité de tête sans exemple, et le camp des travailleurs, plus enragés au travail qu’à n’importe quelle époque : une génération retranchée du monde, aigrie par la solitude, une génération amère, presque menaçante.

2263. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1867 » pp. 99-182

Cette force masquée, une force étrange, mystérieuse, différente de toutes les forces que nous avons vues à l’ouvrage, une force qui part comme un ressort et qui, en ses deux petites mains gantées de noir, pétrit un torse et des flancs, comme avec des mains d’acier.

2264. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1895 » pp. 297-383

Puis elle constatait l’évolution de la toilette de la femme, disant que la camisole, les jarretières, le bonnet de nuit, avaient été remplacés, depuis sa naissance, par la chemise de nuit, les attaches des bas au corset, une coiffure différente de celle du jour.

2265. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre I. La Restauration. »

Pour empêcher les échappées de l’esprit distrait, un personnage secondaire, le laquais, la suivante, l’épouse, viennent, couplet par couplet, doubler en style différent la réponse du principal personnage, et à force de symétrie et de contraste nous maintenir dans la voie tracée. […] —  C’est vrai, elle a un front irlandais. —  Des cheveux écossais. —  Un nez hollandais. —  Des lèvres autrichiennes. —  Un teint d’Espagnole. —  Et des dents à la chinoise. —  Bref, sa figure ressemble à une table d’hôte de Spa, où il n’y a pas deux convives de la même nation. —  Ou bien à quelque congrès à la fin d’une guerre générale, dans lequel toutes les parties jusqu’à ses yeux semblent avoir des directions différentes, et où le nez et le menton semblent seuls disposés à se rencontrer691. —  Monsieur Surface, vous avez de mauvaises nouvelles de votre frère ; mais, pour moi, je ne l’ai jamais cru si déréglé qu’on le dit.

2266. (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1871 » pp. 180-366

Moi, je me demande si le cerveau d’un Rothschild n’est pas aussi pesant que le cerveau d’un Alexandre, et si des capacités d’un ordre différent, d’un ordre jugé inférieur comme celui d’un financier comparé à un conquérant ou à un littérateur, ne sont pas produits par des organes semblables de même valeur. […] Cette étude d’actrice parue, sous le titre de La Faustin, n’a été publiée qu’en 1882, et dans une forme différente de celle indiquée ici.

2267. (1836) Portraits littéraires. Tome II pp. 1-523

Condamner à l’intimité l’espérance et le découragement, forcer à vivre dans le même air deux plantes d’un âge si différent, dont l’une se plaît à l’ombre, et dont l’autre aspire au soleil, n’est-ce pas une faute irréparable, et qui ne serait pas trop sévèrement punie par l’abandon ? […] Delavigne n’a pas travaillé à son Louis XI moins de quatorze ans, je ne m’étonne pas que sa tragédie réfléchisse à différents intervalles toutes les révolutions successives qui se sont accomplies au sein de la poésie dramatique ; qu’il y ait dans son poème un peu de tout, une imitation de toutes les manières ; qu’il ait emprunté une scène à Quentin, une autre à Mercier, une page à Duclos, une autre page à Mely-Janin. […] Il a composé, dans sa vie errante, les différents poèmes publiés d’abord en 1822, 1824 et 1826, et réunis pour la première fois dans un ordre logique en 1829. […] Si l’auteur, au lieu d’employer son talent à écrire sur des sujets aussi spéciaux, aussi différents entre eux, se fût borné à traiter des sujets de pure fantaisie, ou bien à raconter des impressions personnelles et presque biographiques, je n’aurais que de l’admiration pour cette précocité littéraire.

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