Il n’y en a pas moins ici la révélation interne d’une vraie puissance qui se développe en nous et par nous. […] Si une impulsion passionnelle, par exemple, développe ses conséquences sans que se présente à l’esprit l’idée même d’une résistance possible, d’une certaine indépendance du moi intelligent par rapport à ses inclinations, il est clair que rien ne viendra, au moins de ce côté, contrebalancer l’impulsion actuelle et sa réalisation en mouvements conformes. Au contraire, l’idée de la résistance possible pour le moi, par le seul fait qu’elle surgit, produit déjà un certain ralentissement dans l’impulsion qui se développe. […] Au fond, il s’agit de développer en nous une puissance consciente et intelligente ; donc, plus j’ai conscience, plus la puissance croit : l’idée même de la puissance s’ajoute à la puissance réelle et l’élève à un degré supérieur. […] Elle est éminemment propre à développer l’instinct de résistance à l’égard de toute force conçue comme étrangère à notre moi.
D’autres principes du même ordre l’accroissent et la développent. […] Au faîte de l’existence, encore plus qu’à son plus humble degré, tout est déterminé, tout est développé, tout est distinct, comme tout est un. […] L’éducation les développe, elle ne les crée pas. […] La preuve en est que partout la société subsiste, et même qu’elle se développe. […] Ils naissent le même jour, ils se développent et ils périssent ensemble.
Tout d’abord, il raconte les Sujets, qui sont les danses élémentaires, polka, valse, gavotte, menuet et pavane ; puis les Coryphées, où il démontre ses théories et en indique toutes les applications possibles ; enfin, dans les Variations et les Ballets, il développe magnifiquement ses primordiales données et fait mouvoir magiquement la vie, toute la vie.
L’Ouvrage est divisé en différentes époques ; & l’Auteur a placé à la suite de chaque époque des réflexions où il développe, d’une maniere aussi sage que succincte, la principale cause de la destruction de chacun des Etats qui ont paru tour à tour sur la scene du monde, sans jamais confondre dans les événemens l’ouvrage de la politique avec celui du hasard.
L’Auteur y développe avec art les plus secrets ressorts des passions ; tous les mouvemens d’un cœur entraîné par la tendresse y sont peints avec naturel, intérêt, & variété.
La tristesse sombre, compagne inséparable du besoin, étouffa ou rétrécit les heureuses dispositions que l’aisance l’auroit mis à portée de cultiver & de développer.
Il est aisé d’y reconnoître un Grammairien habile, qui développe avec sagacité le génie & la prononciation de notre langue.
Tout y est puisé dans les bonnes sources, tout y est senti, tout y est présenté & développé avec adresse & netteté.
L’Orateur saisit avec beaucoup de justesse cette assertion ; il en développe les preuves avec goût, avec aisance, avec solidité, & d’un ton toujours convenable au sujet.
On peut orner la raison, des charmes de l’imagination & de l’esprit ; on peut donner à la morale une tournure piquante, en développer les maximes d’une maniere ingénieuse, sans déroger au génie fabuliste, qui est la simplicité ; on se rend même par-là plus intéressant, sur-tout quand il n’est pas possible d’atteindre un modele inimitable par lui-même.
Le caractere du Grondeur est d’une vérité, d’un comique, les nuances en sont développées avec une finesse & un génie qui placent cette Comédie immédiatement après les meilleures que Moliere ait faites ; elle pourroit même prétendre à l’égalité, si le dénouement répondoit au reste.