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266. (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre II. Littérature dramatique — Chapitre I. Le théâtre avant le quinzième siècle »

La grande époque de notre ancien théâtre, au moins par l’éclat des représentations, par le goût déclaré du peuple, par le nombre ou le développement des pièces qui nous sont conservées, est le xve  siècle ou plutôt le siècle qui s’étend de la moitié du xve à la moitié du xvie  : le genre dramatique, abstraction faite de la valeur poétique et littéraire des œuvres, se développe le dernier, à l’extrême limite du moyen âge. […] Ce furent ensuite des drames liturgiques : une action plus développée, des personnages plus nombreux, une mise en scène plus riche. […] Mais, à mesure que ces drames se développent, ils se détachent aussi de l’office.

267. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Rulhière. » pp. 567-586

Son col est élevé et sa tête fort détachée ; l’union de ces deux parties est, surtout dans le profil, d’une beauté remarquable ; et, dans les mouvements de sa tête, elle a quelque soin de développer cette beauté. […] Chamfort, alors son ami, lui en adressa des condoléances, auxquelles Rulhière répondit par une épître en vers un peu longue, mais dans laquelle il développe avec facilité ses principes de philosophie et de sagesse, qui ne sont autres que ceux d’Horace :      L’astre inconstant sous lequel je suis né,      Des biens aux maux m’a souvent promené ; Mais aux événements payant mon caractère, En jouissant de tout, rien ne m’est nécessaire. […] Après cela, j’avouerai que son style est ordinairement périodique (on avait reproché à Rulhière d’avoir la phrase trop longue), c’est-à-dire tel qu’il devait être pour représenter par l’enchaînement des expressions la liaison des idées, pour rapprocher et développer les circonstances des grands événements, et pour conserver à l’histoire sa magnificence et sa dignité.

268. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La Harpe. » pp. 103-122

Mais, dans son Cours de littérature, en reprenant une à une les pièces de Racine, La Harpe, développe d’heureuses ressources d’analyse, et il fait l’éducation de ses auditeurs. […] Il étend, il développe et il applique les principes de goût de Voltaire ; et sans avoir de son imprévu ni de son piquant, il a quelque chose de son agrément clair, aisé et naturel. […] Je dirai ici, comme je l’ai dit précédemment à propos du cardinal de Retz : ce n’est là qu’une esquisse et comme un premier article, qui en demanderait un second pour fixer bien des particularités et pour y développer mes jugements.

269. (1809) Tableau de la littérature française au dix-huitième siècle

On y voit croître et se développer rapidement le germe de tout ce qui va donner bientôt un aspect nouveau à l’esprit humain. […] Locke avait déjà marché dans cette direction, et s’était occupé de développer les mêmes questions. […] Il n’y est pas développé complètement et avec clarté. […] Ces dispositions sont plus ou moins développées, plus ou moins capables de s’exprimer. […] Les opinions qu’ils ont développées peuvent être blâmées ; mais il ne faut pas être injuste envers leur personne.

270. (1922) Nouvelles pages de critique et de doctrine. Tome II

Voici la première : tout homme a droit que la société lui fournisse les moyens de développer ses facultés dans leur plénitude. […] Il y voyait l’image de l’homme, acculé, s’il veut se développer, à sa force individuelle. […] » J’ai lu récemment cette thèse développée dans plusieurs journaux. […] Mais l’idée de travail n’a pas fini de se développer. […] On trouvera dans le premier volume de cet ouvrage, p. 220 et suivantes, une autre analyse des idées développées ici [« M. 

271. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 150-151

Une morale saine, des sentimens délicats, des caracteres bien saisis & bien développés, des événemens présentés avec art, des réflexions naturelles & répandues avec choix, y forment un tableau intéressant, dont le but est d’inspirer l’horreur du vice & l’amour de la vertu.

272. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 272-273

Ce qu’il écarte du tableau y seroit inutile pour l’instruction ; & l’Auteur a grand soin d’y placer tout ce qui peut servir à développer les dogmes sacrés, la tradition, la discipline, & la morale.

273. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 339-340

On y voit un Ecrivain zélé pour les vrais principes, qui les développe & les défend avec une supériorité d’esprit & de raison qui ne laisse rien à désirer.

274. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 406-407

En conséquence de ce principe, il s’est appliqué à développer le vrai sens, la véritable acception des mots qui ont entre eux une premiere ressemblance de signification, & c’est-là ce qu’il faut entendre par les mots synonymes.

275. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 497

Les talens de M. de Pesay n’eussent-ils pas été plus utilement employés pour sa gloire, s’il les eût appliqués à des objets moins frivoles & plus capables de les développer ?

276. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 128-129

Dans l'Oraison funebre de Marie-Amélie de Saxe, Reine d'Espagne, elle est noble, animée, pleine d'élégance & de variété ; elle a sur-tout l'art de bien dessiner un plan, de développer habilement les circonstances, de placer à propos les mouvemens, & d'intéresser par une morale aussi sage que fine & naturelle.

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