J’ai dit ce qu’il avait de bon, sa grande théorie de la vraisemblance dramatique — ajoutons : et littéraire — où seul, au milieu d’une querelle littéraire où tout le dix-septième siècle a pataugé avec fureur, il a dit le mot juste, formulé la règle d’expérience et de tact, que sa grande connaissance du théâtre ancien et de tout ce qu’on connaissait en son temps du théâtre moderne lui avait dictée. […] Cette pièce n’avait pas été jouée depuis assez longtemps, à ma connaissance, sur les planches du Théâtre-Français. […] Il disait : « On n’encourage pas assez cette profession, qui demande de l’esprit, de l’éducation, une connaissance assez grande de la langue, et tous les talents extérieurs de l’art oratoire. » — Je demande, moi, que la statue de Voltaire soit placée dans la cour du Conservatoire, avec cette phrase comme inscription. […] Pendant de longues années, il polit et repolit une dernière œuvre, La Filleule ou les Deux Âges, qui est encore, si l’on veut, un souvenir de L’École des vieillards, mais qui est originale et très originale en ce sens que c’est la première pièce, à ma connaissance, où une jeune fille épouse un vieillard, non parce qu’il l’aime, mais parce qu’elle l’aime.
C’est dans cette disposition d’esprit qu’à quelques années de là, prit naissance la Mangwa, dans des circonstances jusqu’ici tout à fait inconnues, et que nous révèle la préface de Hanshû en tête du premier volume, et que j’ai eu l’idée de faire traduire par Hayashi : « Hokousaï, le peintre d’un talent si extraordinaire, dit Hanshû, après avoir voyagé dans l’Ouest, s’est arrêté dans notre ville (à Nagoya), et là il a fait connaissance avec notre ami Bokousén, s’est amusé à s’entretenir du dessin avec lui et, dans ces conversations, a dessiné plus de trois cents compositions. […] Une jeune fille dont le père a été tué par un malfaiteur, a été vendue au Yoshiwara, est devenue une grande courtisane, sans connaissance de son passé. […] Au milieu de ces dessins de l’humanité petite ou grande, des croquis d’animaux, comme ces deux grues penchées sur l’eau, comme ce groupe d’une poule et d’un coq, où le croquis n’a jamais été plus loin, par cette connaissance qu’a maintenant Hokousaï de ce qu’on doit mettre et de ce qu’on doit omettre dans un dessin, pour que ce dessin ait tout son effet.
On pense que, par l’érudit Junius, il a pu avoir quelque connaissance de ce poëme.
Mais voici la manière dont je suis parvenu à la connaissance de tout ce détail.
Ce n’est pas un de ces sages des temps antiques qui vit retiré du monde, menant une existence quelque peu égoïste dans la contemplation des choses métaphysiques, boudant la vie, souriant de la turbulence des hommes, jouissant de son savoir dans la compagnie de quelques familiers, et, ce me semble, sacrifiant déjà au culte du Moi, des milliers d’années avant qu’un rhéteur de notre connaissance en eût réglé les rites.
Delbœuf, « elle prend pour ainsi dire connaissance de son être interne.
Quelqu’un raconte que Bastide, étant en prison, avait fait la connaissance d’un voleur.
— Connaissance de l’Est, petit in-8º, id.
Au contraire, dans l’état actuel des choses, et surtout grâce à la connaissance que nous en avons, nous ne saurions douter que cette couleur ne soit due à quelque autre cause, et probablement à la sélection sexuelle.
Huysmans, du désir de peindre des âmes, mais bien d’une connaissance imparfaite des ressources de leur métier. […] En effet, gouverner, c’est abuser de la crédulité des masses pour se faire entretenir, avec ses amis et connaissances, par les travailleurs.
Ils lui servent ordinairement de prétexte pour développer un trésor de connaissances supplémentaires qui jusqu’ici n’avaient pas paru bien nécessaires au talent d’un conteur. […] Là il fait connaissance avec lady Dudley, une maîtresse femme qui ne laisse pas languir une intrigue, et qui ne néglige rien pour enlever Vandenesse à « ses soupirs de tourterelle ». […] Il était tout simple qu’avant d’entrer en matière M. de Lamartine voulût renouveler connaissance avec ses lecteurs, et les introduire dans son intimité littéraire, comme ces maîtres de maison qui, avant de recevoir le gros des invités, montrent à leurs amis les lustres et les fleurs, les bougies et les dorures qui vont servir à l’éclat de leur fête.