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958. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Châtillon, Auguste de (1808-1881) »

On ne le connaît plus guère, aujourd’hui, le poète qui chantait ainsi, voilà quarante ans, la chanson de la neige. […] Châtillon, que mépriseraient les nouveaux, n’est plus connu que par son ironique Levrette en paletot d’une gaîté stridente, et comme féroce sous son rire.

959. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 397-399

Celui-ci est plus connu dans la Littérature, & a acquis plus de droit sur la reconnoissance des Gens de Lettres, pour avoir professé avec distinction les Humanités pendant plus d’un demi-siecle. […] Pourquoi ces deux Ouvrages sont-ils moins connus que le premier ?

960. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 328-330

Ce seroit rendre un véritable service aux Lettres, que de faire connoître tout à la fois les ressorts qui les ont développées, les moyens qui les ont perfectionnées, & les vices qui concourent à leur affoiblissement & à leur ruine. […] Comme dans les maladies on cherche à en connoître la cause, les progrès, & le terme : de même en ce qui concerne la marche des esprits, on auroit un moyen sûr, selon les diverses circonstances, d’employer les remedes, & de prédire ou de prévenir la révolution.

961. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 502-504

On a aussi publié, après sa mort, l’Histoire de Timur-Bec, connu sous le nom du grand Tamerlan, Empereur des Mogols & Tartares. Ce dernier Ouvrage, qu’il a traduit du Persan, a beaucoup contribué à faire connoître dans l’Europe ce fameux Conquérant, sur lequel on n’avoit jusqu’alors que des Mémoires incertains ; mais ce en quoi M.

962. (1910) Variations sur la vie et les livres pp. 5-314

Ces arbres, il les connaissait tous par leurs noms et ils étaient sa famille. […] — Connaissez-vous le roi Dagobert ? […] Avait-il connu le fond de Baudelaire ? […] Montaigne rappelle ces paroles, et Montaigne se connaissait en amitié. […] vous ne le connaissez pas ?

963. (1913) Le mouvement littéraire belge d’expression française depuis 1880 pp. 6-333

Je connais peu de choses semblables dans notre littérature française. […] Du Flamand, il ne connut jamais la truculence et perdit vite toute religiosité. […] Connaissez-vous l’amour, connaissez-vous la mort80 ? […] Connais l’idolâtrie De la terre natale ! […] Verhaeren, d’ailleurs, ne l’a connu que récemment grâce à la belle traduction de Léon Bazalgette.

964. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre II. Attardés et égarés »

la pastorale prend pied sur le sol de l’Espagne, et mêle des lieux, des noms connus à son impossible action. […] Leur poésie ne fut, semble-t-il, jamais très bien connue. […] Lope de Vega, Gongora, fournissaient des modèles que notre Saint-Amant, notre Scarron ont connus, et qui les ont inspirés. […] Dès 1593, certains morceaux circulaient, et Marie Stuart même en connut quelques-uns dans sa prison. […] Honorât de Racan, né en Touraine (1589), fut page du duc de Bellegarde, chez qui il connut Malherbe.

965. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre III. Pascal »

Yanini, brûlé à Toulouse en 1619, laissa des disciples dans notre midi : Théophile l’y a connu. […] Le plan que Pascal se proposait de suivre est connu dans ses grandes lignes, d’abord par la Préface de l’édition de 1670, on Etienne Périer l’expose tel que son oncle l’avait développé devant quelques amis vers 1658 ou 1659, puis par certains fragments qui se rapportent à l’ordre et aux divisions du livre. […] 2° La religion est vénérable, parce qu’elle a bien connu l’homme. […] Il lui donnera ainsi la curiosité, s’il a tant, soit peu de raison, de connaître d’où vient cette étrange disproportion de sa nature ; et pour résoudre cette énigme, il l’adressera aux philosophies et aux religions, dont il montrera la vanité, la faiblesse et l’impuissance. […] Ici, au contraire, son scepticisme transcendant s’attache à mettre en lumière l’impuissance absolue de la raison : suspendu entre les deux abimes de l’infiniment grand et de l’infiniment petit, l’homme ne peut rien connaître, faute de pouvoir connaître tout, parce que tout s’entretient.

966. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Edmond et Jules de Goncourt »

MM. de Goncourt ne connaissent que la superficialité des choses catholiques, et, comme la plupart des écrivains de ce temps, ils se donnent des airs furieusement docteurs, quand ils ne seraient pas de force à répondre aux questions d’un catéchisme de persévérance. […] Ils ont leurs défauts littéraires, mais ils sont ce qu’on appelle des écrivains de race, et cela seul couvre tout, si cela oblige à tout… Leur Renée Mauperin, republiée par Alphonse Lemerre, je ne la connaissais pas. […] Scène étonnante et hardie, parfaitement filée, et à laquelle je ne connais pas d’analogue dans les romans contemporains ; si ce n’est une scène de baignoire, dans Fragoletta, entre la reine Caroline de Naples et lady Hamilton. […] J’en ai connu, des réalistes, qui, ne pouvant aller dans un monde distingué, où en général les réalistes n’entrent pas, payaient à boire à des domestiques et prenaient des notes sur ce que les domestiques leur racontaient. […] Ce n’était pas les portraits de deux ou trois comédiennes connues, et qui, mêlées dans un ensemble brouillé et confus, restent dans un vague anonyme.

967. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Première série

Villon (pour ne pas remonter plus haut) a connu la rime opulente et comique par son opulence même. […] Mais l’art grec vaut surtout par la pureté des lignes ; la Renaissance a mieux connu la magie des couleurs. […] Quant à Lamartine, qui donc l’aime encore et qui le connaît ? […] » Prométhée seul connaît le secret des destinées. […] Et ils y gagnent d’être mieux connus sans être moins aimés.

968. (1895) Nouveaux essais sur la littérature contemporaine

Leur marque se connaît ou se reconnaît entre mille. […] Il a connu l’homme en général, mais non pas les hommes en particulier. […] On ne connaît pas mieux que M.  […] Elles savent qu’il est, que d’autres l’ont connu, et elles se résignent difficilement à vivre et à mourir elles-mêmes sans le connaître. […] qui dira ce que je veux connaître !

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