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1359. (1895) Les confessions littéraires : le vers libre et les poètes. Figaro pp. 101-162

Mon poème sera composé de vers de la même étendue, vers de dix syllabes et à finale féminine, coupés par deux césures, l’une à la quatrième, l’autre à la sixième, comme ces vers de la « Divine Comédie » :            |      | Nel mezzo del cammin di nostra vita            |      |            |      | Mi rincontrai per una silva oscura.

1360. (1835) Critique littéraire pp. 3-118

Après cette comédie, Neal-Sing laissa partir son prisonnier, non sans lui avoir fait, à voix basse, la demande d’une bouteille de vin.

1361. (1868) Curiosités esthétiques « V. Salon de 1859 » pp. 245-358

Songez donc que cette comédie se joue contre Delacroix depuis 1822, et que depuis cette époque, toujours exact au rendez-vous, notre peintre nous a donné à chaque exposition plusieurs tableaux parmi lesquels il y avait au moins un chef-d’œuvre, montrant infatigablement, pour me servir de l’expression polie et indulgente de M. 

1362. (1894) Écrivains d’aujourd’hui

Parmi tant de personnages qui traversent sa « comédie humaine », il n’y a pas un être de culture supérieure. […] Ni rêveur ni mystique, incapable de comprendre toute idée ou trop abstraite ou trop compliquée, médiocrement sensible au jeu des couleurs et à la musique des phrases, il est curieux des spectacles de la vie et s’applique à rendre dans ce qu’ils ont de plus particulier les cent actes divers de l’ample comédie.

1363. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE STAEL » pp. 81-164

Mlle Necker lisait donc des livres au-dessus de son âge, allait à la comédie, en faisait des extraits au retour ; plus enfant, son principal jeu avait été de tailler en papier des figures de rois et de reines, et de leur faire jouer la tragédie : ce furent là ses marionnettes comme Goëthe eut les siennes.

1364. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre III. La Révolution. »

Voltaire en rit, il s’amuse des criailleries des prédicants et du rigorisme des fidèles. « Point d’opéra, point de comédie, point de concert à Londres le dimanche ; les cartes même y sont si expressément défendues, qu’il n’y a que les personnes de qualité et ce qu’on appelle les honnêtes gens qui jouent ce jour-là. » Il s’égaye aux dépens des Anglicans, « si attentifs à recevoir les dîmes », des presbytériens, « qui ont l’air fâché et prêchent du nez », des quakers, « qui vont dans leurs églises attendre l’inspiration de Dieu le chapeau sur la tête. » Mais n’y a-t-il rien à remarquer que ces dehors ?

1365. (1910) Muses d’aujourd’hui. Essai de physiologie poétique

« Si tu m’aimais, tu serais triste, comme moi je suis triste depuis que je t’aime, parce qu’on veut, on veut quelque chose, on ne sait pas ce qu’on veut. » La campagne, qu’elle sait décrire d’une façon spontanée et personnelle, lui fait songer aux Charmettes et à Mme de Warens ; les meubles de sa chambre sont « lourds et ornés comme on en voit sur la scène dans les comédies de Molière ».

1366. (1868) Curiosités esthétiques « II. Salon de 1846 » pp. 77-198

N’est-ce pas une chose nécessaire à toute comédie qui veut être gaie, et n’est-ce pas là un personnage passé à l’état de marquis ?

1367. (1926) La poésie pure. Éclaircissements pp. 9-166

Souday veut encore que, d’après moi, elle n’y fasse rien. à l’en croire, je conseille à l’âme d’imposer à l’esprit un jeûne total ; le poème, tel que je l’entends, serait d’autant plus parfait que la raison aurait plus de peine à y trouver sa nourriture habituelle, des idées, des raisonnements ; bref, je renverrais à la prose le de natura rerum, la divine comédie, les méditations.

1368. (1894) Critique de combat

Tous, tant que nous sommes, nous nous jouons la comédie à nous-mêmes et nous sommes, en ce rôle-là, si bons acteurs, que nous arrivons à nous créer l’illusion du désintéressement, de la générosité, de la grandeur d’âme. […] Vous allez jouer un rôle dans cette comédie humaine dont vous aimez à suivre, du haut d’une loge confortable le déroulement infiniment divers.

1369. (1905) Promenades philosophiques. Première série

Elle emprunterait ses éléments soit à la comédie, soit à la physiologie. […] Il n’oublie rien, ni les églogues, ni les comédies et tragédies, par quoi, selon son vœu, le vieux théâtre français va périr étouffé ; ni le « long poème », mais que nul ne réalisera, ni de son temps, ni jamais.

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