Krantz cite lui-même (p. 101), et, s’il est besoin, chemin faisant, j’en ajouterai quelques autres. […] C’est proprement ici le rêve de l’humaniste, et il est assez curieux de le rapprocher de quelques fantaisies tout du même genre citez nos poètes modernes, par exemple de la Vie harmonieuse de notre aimable, quelquefois puissant poète, Emmanuel des Essarts : Jadis, j’aurais vécu dans les cités antiques Svelte comme un héros, libre comme, un vainqueur, Et tous mes jours, pareils aux Visions plastiques, Se seraient déroulés noblement, comme un chœur. […] Ducros aurait-il dû faire attention au sens profond de ce mot de Grimm qu’il cite : « La loi éternelle s’exécute toujours [même dans la société, car c’est de la société politique qu’il parle] et veut que le faible soit la proie du fort. » C’est le mot d’un pur « naturaliste » que le « naturalisme » n’a pas rempli de pitié. — Et quant au rationalisme, il enseigne, si l’on veut, la philanthropie ; mais il l’enseigne très froidement. […] Il faut citer cependant son joli roman satirique Les Mésaventures d’un fonctionnaire chinois, son roman de mœurs provinciales Étienne Morel et surtout son admirable Siège de Paris, qui est une photographie, étonnante de précision et de relief.
Quelle autre influence pourriez-vous citer après celle-là ? […] Une prévention respectueuse protège désormais leur nom contre la discussion, si bien que ceux qui auraient été de leur vivant les adversaires les plus acharnés de leurs doctrines en viennent à citer leurs paroles comme autorité le plus naïvement du monde, sans songer le plus souvent que, si un de leurs contemporains professait les mêmes opinions, ils n’auraient pas assez de colères contre de semblables audaces. Très certainement plus d’un amant de l’idéal, plus d’un partisan des traditions académiques se figure que Goethe devait nécessairement penser comme lui et se fait gloire à l’occasion de le citer. […] La première exception à citer, c’est le vicaire de Wakefield ; mais qui ne voit que ce personnage doit son élévation d’âme surtout à son caractère de ministre ?
Il représentait à merveille cette partie de la société qui se compose de goguenards de sang-froid ; aussi était-il le favori des intelligences les plus avancées, et l’on cite encore tel homme d’État de l’Empereur qui dans les affaires les plus importantes, commençait sa journée par Bobèche. […] On cite son cuisinier et sa cave, à Cîteaux, chez le Commandeur, et même chez M. le Grand Prieur. […] vous ne sauriez croire la négligence, l’incorrection, la platitude de ces vers ; il faudrait tout citer pour vous prouver à quel point de négligence on peut, de nos jours, pousser la comédie en vers : …… De la fatalité je suis une victime ! […] dans ces cinq actes d’une comédie écrite en vers, nous cherchons en vain une dizaine de vers à citer !
. — Rapprochez la fameuse phrase trop citée sur le vitriol et le sucre. — Donc c’est un livre loyal que les Origines, et de plus un livre de haute portée par l’autorité de ses condamnations et le désintéressement de ses apologies. […] Nous en pourrions citer d’autres d’autant de sérieux et de mêmes effets. […] Il aime citer cet adage : « Le Roi fait les nobles, Dieu fait les gentilshommes » ; et il défend que l’on confonde les uns avec les autres.
C’est ici le lieu de citer une belle phrase de Schelling (Discours sur les arts du dessin).
Il cita un passage du Lysias de Platon, d’où, il résulte que ce philosophe, loin de blâmer un poète qui se loue lui-même, l’exhorte au contraire à ne pas s’estimer moins qu’il ne vaut.
VIII Je ne voulais que citer, et je n’ai pas pu m’empêcher de copier.
On le citait en sens contraire, et l’on voulait de part et d’autre s’abriter sous cette grande autorité.
— Lord Byron, continuai-je, ne se montre pas plus sage lorsqu’il dépèce votre Faust et prétend que vous aurez pris cela ici, et ceci là. » — Toutes les belles choses que lord Byron cite, dit Goethe, je ne les avais, pour la plupart, pas même lues, et j’y ai encore moins pensé, quand j’ai fait le Faust.
XX Il cite plus loin quelques vers de moi sur l’ubiquité de la vérité, qui attestent l’utilité d’une civilisation non nationale, mais universelle.
. — Voyez en musique les plus grands artistes s’inspirer avec prédilection de cette figure tendre et pensive en des chefs-d’œuvre comme « l’Enfance du Christ » de Berlioz, le « Parsifal » de Wagner, « les Béatitudes » de César Franck (pour ne citer que ceux-là). — Voyez en peinture : là le mouvement va jusqu’à l’excès, voire jusqu’à la caricature, et l’on ne peut plus compter les exemplaires de la peinture religieuse ramenée aux proportions humaines, qui fait la plus singulière caractéristique des salons annuels. — Voyez en littérature, voyez même au théâtre.