Déjà Lamartine avait représenté l’âme montant et descendant par le poids de sa nature ; Hugo ne prend plus cette théorie dans le sens chrétien, mais dans le sens indien.
L’art chrétien semble avoir fait également usage de la statuaire à ressorts. […] Le père d’Isabelle Eberhardt était un musulman sujet russe, et sa mère une russe chrétienne, qui finit par embrasser l’islamisme.
Œuvre très personnelle, empreinte de la meilleure, de la plus belle charité chrétienne, Le Livre des Bénédictions est aussi le livre des consolations, et j’imagine qu’il doit raffermir bien des êtres ébranlés. […] Le Chant des trois règnes, tout imprégné de la symbolique chrétienne, surprend souvent par sa forme audacieuse.
Chez celui-ci, en effet, l’humilité chrétienne, au-dessus de laquelle, comme beauté morale, il n’y a rien, a pourtant pris la forme d’une âme plus tendre et douce que vigoureuse, et, plus qu’il n’était nécessaire à l’angélique attitude de la victime, ce que j’appelle le généreux humain y a péri.
Les mères de famille chrétiennes le firent lire à leurs fils ; il fut le pressentiment du petit livre que Bernardin de Saint-Pierre couvait dans son cœur et qui fit enfin éclater son nom: nous voulons parler de Paul et Virginie.
Pour s’en purifier, il allait à ses vêpres dominicales, le concert, mieux peut-être comme à un Romain ses thermes que comme à un chrétien ses vêpres. […] Mais il recueille dans sa nature beaucoup d’authentiques hérédités chrétiennes, le monde visible lui fournit, comme à un docteur du moyen âge, les signes minutieux d’un monde invisible et réel, conçu par une imagination de mystique et que s’efforce de rendre à nouveau vivant une sensibilité d’artiste. […] Ce que Socrate affirme du philosophe, ce que la religion affirme du chrétien, Mallarmé à chaque occasion l’affirme du poète.
Je vous lirai maintenant quelques-uns de mes petits Contes Épiques : LE LION Comme elle était chrétienne et n’avait pas voulu, Pour de vains dieux d’argile ou de bois vermoulu, Allumer de l’encens ni célébrer des fêtes, Le préteur ordonna de la livrer aux bêtes ; Et comme elle était jeune et vierge, et rougissait Quand l’œil du juge impur sur elle se fixait, Une clause formelle en l’édit contenue Précisa qu’au supplice on la livrerait nue. […] » dit la chrétienne.
Son reflet, déjà lointain, semblait teindre jusqu’ici même les vagues glauques de la mer, tandis que les voiles du navire, en leur blancheur enflée de brise, faisaient songer aux blanches coupoles musulmanes que nous avions quittées pour voguer vers Rhodes la chrétienne, aux châteaux gothiques et aux églises en ruine… Deux ans après cette première visite, les hasards du voyage m’ont conduit de nouveau à Brousse. […] Il est d’un brave homme et d’un bon chrétien et contient, outre diverses dispositions concernant ses deux fils, la constitution d’une rente de 300 francs à sa vieille domestique Catherine Casin, plus une année complète de ses gages de 120 francs l’an pour lesquels elle n’avait jamais demandé d’augmentation durant trente-sept années de service.
Il y a un prêtre, qui est le « symbole de sa foi chrétienne ». […] Marie Maugeret exposa le féminisme chrétien, pauvre féminisme timide et anodin. — Dans un petit livre dont la Fronde publia une partie, Kaethe Schirmacher nous dit l’état actuel du Féminisme aux États-Unis, en France, dans la Grande-Bretagne, en Suède et en Russie.
A force de comparer les vierges à des colombes, les chrétiens avaient fini par voir la métamorphose de la vierge en colombe. […] Et encore (Roman de Thèbes): Troylus a sa règne prise (Troïlus a sa rêne prise Chrétien de Troye aussi accorde bonnement ses participes : Por le venin jet por l’ordure Del serpant essuie s’espée, Si l’ael fuerre rebotée (Il l’a au fourreau reboutée Et : … Il panra La veneison qu’il a santie Le Chevalier au lion Je laisse aux ennemis de l’accord, aux simplificateurs obstinés, le soin de chercher dans les vieux textes des exemples contradictoires.
Ce n’étaient même plus les mœurs sentimentales de la monogamie chrétienne qui disaient : Non ! […] Plus cruel : La mort est un événement qui ne surprend point l’homme et que le chrétien ne craint ni ne redoute, et qui, par conséquent, fait verser peu de larmes en Angleterre