Rousseau choisit le paradoxe qui fait le succès de son discours.
Quand on se met dans la domesticité des puissants, on n’est pas libre de choisir les services qu’on leur rend, et la fidélité même dégrade.
le paganisme et le christianisme sont d’accord : à savoir, un être également capable de mal et de bien, et libre de choisir.
Je suis d’autant plus à l’aise pour le faire qu’à l’origine. lorsqu’on agita la question de foncier un périodique musical dévoué aux idées nouvelles, je combattis de mon mieux le programme et l’étiquette, trop exclusifs à mon sens, qu’avait choisis M.
Les partisans de l’association et ceux même de l’évolution, tels que Spencer, ont le tort de trop considérer l’intelligence comme une sorte de table rase, où viendraient passivement et mécaniquement s’imprimer les marques du dehors ; ils s’en tiennent ainsi au même point de vue abstrait de l’entendement qu’ont choisi leurs adversaires spiritualistes.
Le théâtre étant encombré de pièces dans le moment, Les Hommes de lettres ne sont pas reçus… Dans la journée, nous songeons à livrer encore une bataille sur le terrain choisi par nous, à faire tout le contraire de ce qui se fait ordinairement, — à tirer un roman de notre pièce.
Si on me donnait à choisir entre devenir dresseur de chiens savants, mari d’une danseuse ou père d’enfants pianistes, je demanderais à réfléchir.
La princesse se rejette de suite, sans prendre une minute de repos, à sa broderie, et tout en tirant l’aiguille, elle dit : « Apportez-moi ce morceau de satin blanc qui est là… je voudrais y broder quelque chose, avec les soies qui sont ici. » Et le morceau de satin blanc et les soies apportés, il faut que Popelin fasse instantanément une fouille dans les armoires, et retrouve ses cartons de dessins de fleurs, parmi lesquels la princesse choisit une tulipe.
Le problème allait se dresser dont on ne se tire pas avec quelques vagues gestes de malaise ; la pensée de la mort se présentait, et là, sentant que la vie des hommes est faite d’autant de malheur que de bonheur, le monde d’autant de bien que de mal, jugeant l’existence des individus insensée de durer en cette condition pour s’éteindre dans le noir de l’inconnu, Tolstoï dut répondre à la voix de son angoisse et choisir entre son adhésion au réel qu’il ne pouvait rendre sincèrement complète, et son amour du bien et de bonheur, son besoin d’explication du mal et du malheur, qu’il lui fallait satisfaire sous peine de désespérer.
Et ailleurs : ……………………………………………………… Mais, malgré tes malheurs, pays choisi des dieux, Le ciel avec amour tourne sur toi les yeux ; Quelque chose de saint sur tes tombeaux respire, La barbarie en vain morcelle ton empire, La nature, immuable en sa fécondité, T’a laissé deux présents : ton soleil, ta beauté ; Et, noble dans son deuil, sous tes pleurs rajeunie, Comme un fruit du climat enfante le génie.
Bien des peuples déjà ont rejeté la vie, de même que bien des individus choisissent le mal, et l’humanité tout entière, comme les individus et les nations qui composent son corps immense, pourrait à la lumière préférer les ténèbres et s’enfoncer peut-être jusqu’à y périr dans la sensualité, l’égoïsme, l’injustice.