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2099. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxvie entretien. L’ami Fritz »

Vous avez eu beaucoup de neige cette année ?

2100. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre deuxième. Troubles et désagrégations de la conscience. L’hypnotisme et les idées-forces »

Gurney et Myers, beaucoup de personnes ont éprouvé des impressions de diverses sortes représentant une personne éloignée qui, au même moment, était ou mourante ou en proie à quelque grande émotion.

2101. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1895 » pp. 297-383

Je dois vous avouer, que Zola s’est très bien conduit, a mis beaucoup de chaleur à l’obtention de la chose, s’est proposé pour aller chez le ministre tout seul, mais je ne l’ai pas voulu, nous y avons été ensemble.

2102. (1845) Simples lettres sur l’art dramatique pp. 3-132

Buloz le pouvait dire mieux que personne, puisqu’il a deux Revues avec lesquelles il a dit, ce me semble, depuis dix ans, beaucoup de choses qui ne valaient pas celles-là.

2103. (1882) Hommes et dieux. Études d’histoire et de littérature

. — « La cour, — dit une Relation italienne faite en 1577, — est aujourd’hui réduite à très peu de monde, car on n’y voit que ceux de la chambre du roi ou de son conseil, parce que beaucoup de cavalieri privati, qui y étaient, ou pour servir le roi, ou pour solliciter des faveurs, trouvant que Sa Majesté vit toujours dans la retraite ou à la campagne, se laissant peu voir, accordant rarement des audiences, donnant peu et tard, n’ont pas pu y rester sous le poids des dépenses, sans plaisir ni profit. » Philippe II s’est fait moine dans ce couvent politique ; c’est Tibère anachorète au fond d’une Caprée mystique. […] Cela lui a fait beaucoup de plaisir. […] Elle ne prend pas beaucoup de consolation dans les livres de dévotion. […] Je sçais de plus qu’il a dit à une personne de ses amis qu’il estoit vray que dans l’ouverture du corps, et dans le cours de la maladie, il avoit remarqué des symptômes extraordinaires, mais qu’il y alloit de sa vie s’il parloit, et que ce qui venoit d’arriver l’avoit obligé depuis longtemps à souhaiter passionnément son congé. »… « Le public se persuade présentement le poison et n’en fait aucun doute ; mais la malignité de ce peuple est si grande que beaucoup de gens l’approuvent, parce que, disent-ils, la reyne n’avoit pas d’enfans, et ils regardent le crime comme un coup d’État qui a leur approbation… Il est très vray, Sire, qu’elle est morte d’une manière bien horrible. » En France, le crime parut évident.

2104. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464

À présent, parmi les sciences expérimentales, considérons celles qui sont fort avancées, la mécanique appliquée, l’astronomie mathématique, l’optique, l’acoustique, dans lesquelles on s’est procuré et on a emboîté beaucoup de ces boîtes.

2105. (1772) Discours sur le progrès des lettres en France pp. 2-190

Ces difficultés proviennent, suivant Quintilien(*), de ce que la langue Latine, peu riche & peu féconde, est obligée de se servir de métaphores & de circonlocutions, pour exprimer beaucoup de choses qui n’ont point de nom propre ; & dans celles, ajoute cet excellent Rhéteur, qui ont une dénomination, la disette de la langue est si grande, qu’elle ramène souvent les mêmes termes ; au lieu que les Grecs étoient riches, non-seulement en mots, mais en idiomes tous différens les uns des autres.

2106. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1892 » pp. 3-94

Il aurait trouvé beaucoup de belles choses à Saint-Pétersbourg, où il a été ambassadeur pendant de longues années, avant d’être envoyé en France.

2107. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre premier. Aperçu descriptif. — Histoire de la question »

Secrétan ne va pas au-delà quand il définit le langage articulé : « la forme dont nous revêtons naturellement notre pensée, soit pour la communiquer à d’autres au moyen de la parole sonore, soit aussi pour la développer et la préciser en nous-mêmes, sans émission de voix127. » La partie la plus originale de l’ouvrage du docteur Fournie est sa théorie du langage des gestes comparé au langage de la voix ; la compétence particulière de l’auteur donne un grand prix aux pages qu’il consacre à la psychologie du sourd-muet ; il corrige avec beaucoup de pénétration les erreurs des philosophes antérieurs et les premiers éducateurs des sourds-muets sur les signes visibles : pour lui, le geste seul est un langage naturel et peut rendre à la pensé, les mêmes services que la parole ; l’écriture, qui n’est pas, à proprement dire, un langage, mais seulement la traduction soit du langage parlé, soit du langage des gestes, est impropre à fournir les éléments d’un langage intérieur ; le sourd-muet pense et développe son intelligence au moyen d’une mimique intérieure, et, quand il lit, bien loin de comprendre directement les signes écrits, il les traduit comme nous en son langage intérieur habituel128.

2108. (1928) Quelques témoignages : hommes et idées. Tome II

Les aspects de la maison, ceux de la campagne sont évoqués avec un détail que beaucoup de critiques ont reproché à l’artiste. […] Auvray de m’avoir convié à une présidence pour laquelle je n’ai d’autre titre que d’avoir toujours eu le culte de la médecine et de l’avoir manifesté dans beaucoup de mes ouvrages.

2109. (1902) La poésie nouvelle

Ils se donnent beaucoup de mal pour créer des strophes nouvelles, très difficiles, aussi difficiles que possible, et se consument à ce vain exercice.‌ […] … ‌ Tandis que, d’ordinaire, les vers d’amour racontent, avec plus ou moins de discrétion, quelque aventure heureuse ou triste dont on n’aurait pas beaucoup de peine à reconstituer les péripéties, l’anecdote ici ne se révèle pas, ni nul détail qui prive ce poème de son caractère universel et absolu. […] Moréas note, avec beaucoup de goût, du reste, et de charme, des concordances vite perceptibles, comme celle de l’hiver et des sentiments qui s’éteignent dans les cœurs refroidis :‌ La neige couvre le verger. […] Moréas ne lui veut plus reconnaître d’autre intérêt que d’avoir « préparé, par quelques-unes de ses qualités et par beaucoup de ses défauts, ce renouement de la tradition qui est le but de l’Ecole Romane ».

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