Namouna enfanta une nombreuse famille ; Franck eut beaucoup de frères, et Belcolor bien des sœurs et des cousines. […] Il fait lui-même la musique de ses vers, et il les chante avec beaucoup de goût et d’expression. […] Il essaye ensuite de réaliser ses théories, et il y dépense beaucoup de talent, d’énergie et de volonté.
Les arquebusiers basques nous tuent beaucoup de monde, et visent au cœur les chefs de l’armée. […] Y a-t-il beaucoup de livres dont nous puissions en dire autant ? […] S’il savait moins, il oserait davantage ; car, malgré les paroles de François Bacon, qui dit quelque part : « Qu’un peu de sagesse amène au doute, et que beaucoup de sagesse ramène à la croyance », ce principe, applicable tout au plus aux idées religieuses, échoue bien souvent contre la timidité de l’imagination.
Mais le bon sens, le tact, l’esprit et l’imagination ne servent de rien, si l’on n’a pas surtout et avant tout beaucoup de cœur. […] À quoi l’on aurait pu lui répondre que, comme dans la maison du Père, dans la maison du roman il est beaucoup de demeures et qu’Aimée n’avait rien à envier à personne. […] Schlumberger nous a donné ce qui vaut bien mieux encore : le livre de sentiments d’une famille ; on aimerait à en posséder beaucoup de semblables. […] Semblable en cela à beaucoup de ses contemporains — et j’entends des meilleurs — plus encore qu’il n’aime pas le bonheur François s’y sent « enliséhf », ce qui équivaut à dire qu’il ne sait rien en faire : il ne conçoit même pas que le bonheur précisément soit la plus mouvante, la plus inépuisable aventure, qu’on n’ait jamais fini d’en découvrir les paliers (que ne les a-t-il contemplés qui s’étendent à perte de vue, dans le chef-d’œuvre le plus plein que jamais le bonheur inspira, dans By the fire side hg de Browning).
Vous voyez bien qu’il y aurait là-dessus beaucoup de choses à dire ; mais, à mon gré, la plus courte mention de nos folies est la meilleure.
Addison en même temps montre en lui le solide et singulier caractère anglais, bâti de cœur de chêne avec toutes les rugosités de l’écorce primitive, qui ne sait ni s’adoucir ni s’aplanir ; un grand fond de bonté qui s’étend jusqu’aux bêtes, l’amour de la campagne et des occupations corporelles, le goût du commandement et de la discipline, le sentiment de la subordination et du respect, beaucoup de bon sens et peu de finesse, l’habitude d’étaler et d’installer en public ses particularités et ses bizarreries, sans souci du ridicule, sans pensée de bravade, uniquement parce qu’on ne reconnaît d’arbitre sur soi que soi-même.
Les hommes sont raffinés aujourd’hui, ils ont lu beaucoup de poésies élégiaques ; leur sensibilité est plus vive ; on ne peut plus les tromper avec la grossière impudence de Tartufe.
Écoutez par quelle autre comparaison inattendue le poète détend ici lui-même l’anxiété de l’imagination de ses auditeurs, tout en peignant les mœurs de l’Ionie où il est né : « Ainsi, quand une femme de Carie ou de Méonie a coloré en pourpre les plaques d’ivoire destinées à parer la tête des coursiers, beaucoup de guerriers désirent les posséder ; mais ces ornements précieux, réservés à un roi, seront un jour tout à la fois la parure et l’orgueil de son maître.
En 183…, j’étais, pour un soir, l’hôte d’une famille allemande nombreuse et respectable, où l’on s’occupait beaucoup de lettres françaises, et où l’on en parlait avec goût, et dans le plus pur français.
Je ne souffre pas beaucoup de voir cette vaine ambition dans un écrivain médiocre.
Supposons en effet que les mouvements renoncent à leur fin pratique, et que l’activité motrice, au lieu de continuer la perception par des réactions utiles, rebrousse chemin pour en dessiner les traits saillants : alors les images analogues à la perception présente, images dont ces mouvements auront déjà jeté la forme, viendront régulièrement et non plus accidentellement se couler dans ce moule, quittes, il est vrai, à abandonner beaucoup de leurs détails pour s’en faciliter l’entrée.
Ces réflexions faisaient naître dans notre esprit beaucoup de doutes, en même temps que de grandes espérances. […] Mais beaucoup de petits problèmes sont dans le même cas. […] Je ne puis entrer dans la démonstration de ce point ; j’estime que beaucoup de questions psychologiques et psycho-physiologiques s’éclaireraient d’une lumière nouvelle si l’on reconnaissait que la perception distincte est simplement découpée, par les besoins de la vie pratique, dans un ensemble plus vaste. […] Ces idées, comme beaucoup de celles que nous devons à M.