Il eût mieux fait de ne pas voltiger sur tant d’objets différens, & de s’attacher à un seul genre, pour le conduire à sa perfection.
Les personnes qui goûtent les Romans, & qui y attachent un grand mérite, trouveront dans les siens bien des qualités propres à les leur rendre intéressans ; il offrent de la légéreté, de la délicatesse, du sentiment, & sont exempts de ce ton odieux de licence, si prodigué par cette sorte d'Esprits qui ont la démangeaison d'écrire, sans autre inspiration que celle du vice.
L'Auteur semble s'être plus attaché au sentiment, à la raison, à la saine Philosophie, qu'aux ornemens & à une élégance recherchée.
Qu’est-ce donc qui peut nous attacher à une forme de vers qui n’a ni rythme ni mesure, & dont l’irréguliere symmétrie prive la pensée, le sentiment & l’expression des graces nobles de la liberté ? […] Essayons de rendre sensible l’idée que nous attachons à ce mot naïveté, qu’on a si souvent employé sans l’entendre. […] Il va nous servir d’exemple, pour faire voir aux hommes combien il est absurde d’attacher la gloire aux causes de leurs malheurs. […] vous ne leur devez que l’éloge du bien ; le blâme du mal, vous le devez à la terre : l’opprobre attaché à leur nom réjaillira sur leurs imitateurs. […] Mais ce prix attaché aux talens doit être encore en raison de leur rareté & de leur utilité combinées.
Dans ses Odes et poèmes, il me semble entendre un accent qui est assez rare aujourd’hui, et auquel il est permis d’attacher beaucoup de prix.
Il s’est principalement attaché aux Parodies, genre, si c’en est un, qui ne demande qu’un esprit médiocre & de pitoyables talens.
Barthe, plus éclairé dans la suite par la critique de ses amis, qu’ébloui par les éloges des Auteurs du Mercure, s’attachera davantage à l’étude des bons modeles.
S’il n’eût fait que des Romans, tels que ceux de Catherine de France, de Germaine de Foix, &c. on pourroit le regarder comme un Ecrivain très-médiocre ; mais il s’est attaché à des Ouvrages plus solides.
Puisqu’il s’est principalement attaché à des Ouvrages de Grammaire, il devoit être clair & précis ; il n’a été ni l’un ni l’autre.
Ami de Ronsard, il se laissa d’abord éblouir par le faux brillant de sa Poésie ; mais il reconnut bientôt son erreur, pour s’attacher à la maniere de Desportes, qui étoit aussi son ami, & qui pouvoir lui servir de modele pour la douceur & le naturel de ses vers ; il le surpassa même par la pureté de son style & la sagesse de sa Muse.
Cet Académicien estimable s’est attaché à une partie de notre Littérature, aussi intéressante qu’utile : l’Histoire du bon vieux temps de notre Monarchie, a décide son goût & fixé ses études.