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297. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Lettres et opuscules inédits du comte Joseph de Maistre. (1851, 2 vol. in-8º.) » pp. 192-216

J’aurais été fort embarrassé, je l’avoue, si j’avais eu à parler, il y a quelques années, du comte Joseph de Maistre dans Le Constitutionnel ou dans tout autre journal de l’opinion dite libérale. […] On y a joint le recueil des petits écrits ou pamphlets sortis de sa plume dans les premières années de la Révolution, et qui étaient devenus presque introuvables. […] Il vécut trois ou quatre années en Suisse, particulièrement à Lausanne, y vit tout ce qui y passait de distingué, surtout Mme de Staël, à qui il tint tête, et qui le jugea dès lors un homme de génie. […] La correspondance qu’il entretint durant ces années, et qui se publie aujourd’hui, offre un intérêt puissant et souvent mêlé de charme. […] Cette vue sur Bonaparte, considéré comme le précurseur et le préparateur d’une restauration universelle en France et en Europe, est celle qui anime et soutient M. de Maistre pendant les longues années de l’exil, et qui lui fait prendre patience, même après Austerlitz, même après Iéna, même après Friedland, même après Wagram.

298. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Madame Necker. » pp. 240-263

Gibbon passa cinq années dans cet agréable exil, depuis l’âge de seize ans jusqu’à vingt et un. […] Mlle Curchod perdit en ces années sa mère, qui avait assisté à tous ses triomphes et qui en avait joui. […] Mieux informée, elle rétractera ce mot, et, après quelques années, elle dira : « Malgré le préjugé, j’ai trouvé au milieu de Paris des gens de la vertu la plus pure, et susceptibles de la plus tendre amitié. » Mais ce discernement demande plus d’un jour. Sa santé, dès les premiers temps, reçoit des atteintes ; c’est une altération dont on ne peut deviner la cause, mais qui tient au mal du pays, et aussi à la fatigue nerveuse qui ne fera qu’augmenter avec les années, dans cette situation nouvelle où la fortune se fait acheter par tant de devoirs et d’exigeantes convenances. […] Mme Necker, fondatrice, en resta pendant dix années la directrice et l’économe vigilante.

299. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Histoire » pp. 179-240

François Barrière, qui, dans le Journal des Débats les a payés de deux années de veilles, et qui a bien voulu donner à leur travail historique l’autorité d’une critique compétente et presque d’un témoignage contemporain. […] J’ai trouvé aussi qu’en cette étude, on ne sentait pas la succession des temps, que les années ne jouaient pas en ces pages le rôle un peu lent qu’elles jouent dans les événements humains ; que les faits, quelquefois arrachés à leur chronologie et toujours groupés par tableaux, se précipitaient, sans donner à l’esprit du lecteur l’idée de ces règnes et de ces dominations de femmes. […] En ces années, il existait chez mon frère et moi, il faut l’avouer, un parti pris, un système, une méthode qui avait l’horreur des redites. […] Il y a en tout quatorze pages, dans lesquelles Sophie recommence trois fois l’histoire de sa naissance et de ses premières années. […] Si, sans aucun doute, du moins un fragment incontestablement de la main de Sophie, — les quatorze pages que je possède, — et où elle recommence trois fois l’histoire de sa naissance et de ses premières années.

300. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Mémoires du général La Fayette (1838.) »

Il y a bien des années, qu’enfant j’entendais raconter à l’un des gardes nationaux présents aux journées des 5 et 6 octobre, le détail que voici, et qui est à la fois une particularité et une figure. […] La Fayette pouvait plus à bon droit et plus à haute voix répondre, et il répondait : « Ce que j’ai fait durant ces douze années ? […] Nul, en ces années, ne fut plus jeune que le général La Fayette. […] Les années en s’écoulant permettent bien des choses. […] « Sieyès a vécu plusieurs années dans l’intimité de Diderot et de la plupart des philosophes du xviiie  siècle.

301. (1925) Feux tournants. Nouveaux portraits contemporains

Mais ses premières années devaient être aussi les dernières ! […] À lire la plupart des pièces de ces dernières années, on le croirait sans peine. […] C’est un tort sans doute que les années répareront. […] Revue satirique illustrée, bi-mensuelle, qui parut de 1907 à la fin des années vingt. […] Lenéru (1875-1918) avaient paru chez Grasset au début des années vingt ainsi que son Journal, chez Crès, en 1921.

302. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « VICTORIN FABRE (Œuvres mises en ordre par M. J. Sabbatier. (Tome II, 1844.) » pp. 144-153

Ce second volume contient d’ailleurs les ouvrages en prose qui sont ses vrais titres, et qui lui avaient valu dans les douze premières années du siècle une réputation si brillante et si pleine d’espérances. […] Il quitta Paris durant des années, et se voua en province, parmi les siens, à ce qu’il considérait comme de pieux devoirs. […] Il essaya, dans les années suivantes, diverses fondations, celle d’un recueil périodique, la Semaine, qui n’eut pas de durée, et finalement la Tribune, qui vécut, mais lui échappa. […] Que si, rabattant de ces illusions de famille, nous venons à peser à leur juste valeur les œuvres de Victorin Fabre (je ne parle que de celles qui sont publiées), nous trouvons qu’il mérite, en effet, une mention honorable dans la littérature des premières années du siècle.

303. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « M. Ampère »

Son père, négociant retiré, homme assez instruit, l’éleva lui-même au village de Polémieux117, où se passèrent de nombreuses années. […] Ces années de 94 à 97 furent toutes poétiques, comme celles qui avaient précédé avaient été principalement adonnées à la géométrie et aux mathématiques. […] Pour le nouvel époux, les deux premières années se passèrent dans le même bonheur, dans les mêmes études. […] Ampère l’éprouva : en moins de deux ou trois années, il se trouva lancé bien loin de l’ordre d’idées où il croyait s’être réfugié pour toujours. […] Il se remaria au mois de juillet même de cette année : ce second mariage lui donna une fille.

304. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre III. Services locaux que doivent les privilégiés. »

Adolescents, ils sont pendant plusieurs années domestiques dans son manoir ; cultivateurs, ils lui doivent des corvées, en certains lieux trois par semaine. […] Cette année les moines leur ont distribué leur propre provision de grain à 16 livres au-dessous du cours ». […] À Moutiers-Saint-Jean, près de Semur en Bourgogne, les Bénédictins de Saint-Maur font vivre tout le village et l’ont nourri cette année dans la disette. […] Comment lui remettraient-ils la redevance en grains et en vin, quand elle est pour eux le pain et le vin de l’année ? […] L’héritage du frère n’arrive au frère que rogné par lui d’une année de revenu.

305. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XLI » pp. 167-171

année stérile. — article de m. paulin limayrac sur les mystères de paris. […] — L'agitation, la trépidation de cette rentrée d’année ne sait sur quoi se porter d’essentiel et d’intéressant. […] Et chose honteuse, ce qui a fait le principal attrait, si étrange, de ce livre impur, ç'a été cette odeur même de crapule déguisée en parfum. — Heureusement ce triste épisode du carnaval littéraire est déjà une mystification de l’autre année.

306. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — T — Theuriet, André (1833-1907) »

— Années de printemps (1896). — Cœurs meurtris (1896). — Fleur de Nice (1896). — Josette (1896). — Poésies (1896). — Boisfleury (1897) […] … Un jour viendra (plus tard, dans beaucoup d’années) où M.  […] Antony Valabrègue Il y a quelques années, c’était le Livre de la payse que M. 

307. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219

Chapitre XX Année 1665 (suite de la septième période). — Mort de la marquise de Rambouillet. — La duchesse de Montausier nommée dame d’honneur de la reine. — Injuste accusation du duc de Saint-Simon à ce sujet. […] Enfin, en 1683, il est fait gouverneur du duc de Chartres, et meurt l’année suivante dans cette place. […] Dans l’année 1665 parurent les Maximes de La Rochefoucauld.

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