Il l’ouvrait, en prêtre domestique, au couvre-feu, comme le père de famille fait la Bible dans les vieilles familles anglaises, Victor Hugo ne m’était jamais apparu ainsi. […] Depuis Malmaison quittée, il avait une pensée de derrière la tête qui, à mon avis, était dénuée de bon sens : c’était de se livrer aux Anglais et de se confier à leur générosité en l’excitant par de belles paroles. […] C’était le squire des Anglais. […] Andrew Lang a écrit, pour les revues anglaises, une dizaine d’articles sur les points les plus obscurs de l’histoire moderne, et ces articles ont été extrêmement goûtés ; et M. […] Il est bien certain que les choses mêmes qui faisaient douter de l’identité de l’aventurier de Naples, en dernière analyse, sont pour la confirmer ; que, par exemple, on disait alors : « Il se dit prince anglais, et il ne sait pas un mot d’anglais !
Elle entretient une correspondance active avec Gentz, l’agent de la politique anglaise, l’ancien conseiller privé de Prusse passé au service de l’Autriche. […] Le Français est plus vaniteux, l’Anglais est plus positif : le premier représente l’esprit de société et le second l’esprit d’association. […] L’auteur des Notes sur l’Angleterre et de l’Histoire de la Littérature anglaise se montre suffisamment épris de la vie anglaise et du génie anglais. […] À travers Stuart Mill et les positivistes anglais, c’était Comte et le positivisme français que Taine était en train de découvrir. […] Tout ce qu’on peut en tirer pour ce genre d’étude il l’a montré dans un chef-d’œuvre : l’Histoire de la littérature anglaise.
Mme Dupin, ne pouvant venir à bout de sa révolte, résolut de la mettre au couvent des Anglaises, qui était alors la maison d’éducation en vogue à Paris pour les jeunes filles de la haute société. […] Mais le début du roman garde l’empreinte d’une grande et sincère émotion religieuse qui ne se rencontre nulle part, dans la vie de l’auteur, au même degré qu’au couvent des Anglaises. […] Ni dans la littérature anglaise, ni dans la nôtre, l’histoire de l’institutrice ou de la demoiselle de compagnie n’est nouvelle. […] Quel contraste avec les idées de Carlyle, le philosophe anglais, sur le même sujet ! […] Guizot, me disait qu’il travaillait dans la première partie de la journée, qu’il faisait une promenade selon le temps, et que, tous les jours de sa vie, il rentrait à quatre heures pour se faire lire un roman anglais.
Il faut la juger (et c’est aussi de ce point de vue que l’a jugée Napoléon) comme manifeste, pour sa vertu excitatrice, et comme nous jugeons les Lettres anglaises de Voltaire. […] Génie par sa place dans la poésie italienne, par son couronnement au Capitole, Corinne est raison par sa naissance et ses attaches anglaises. […] Et cela n’était point pour arranger ses affaires avec Napoléon qui refusait de venir à Genève sous prétexte qu’il ne savait pas l’anglais. […] Il lit dans leur texte les poètes anglais et italiens. […] On avait publié à Paris, en 1818, ses Œuvres complètes en anglais ; et en 1819 et 1820 on les traduisit.
Le Dauphin, dans les premiers temps, n’en continue pas moins de servir fidèlement son père et de l’assister de son épée dans les sièges de Creil et de Pontoise contre les Anglais. […] Parlant des insultes de nos côtes, de la descente des Anglais en Bretagne et du combat de Saint-Cast, où ils furent vaillamment rejetés à la mer (septembre 1758), Duclos, après avoir cité quelques actions glorieuses de cette journée toute bretonne et toute française, ajoute avec une vigueur d’ironie patriotique : « On vit dans cette occasion ce que peut la persuasion la plus légère d’avoir une patrie. » Dans cet examen rapide de Duclos historien, mon intention n’a pas été de diminuer l’idée qu’on doit avoir de son esprit, mais seulement de bien montrer à quoi s’est réduit son travail.
Ce spleen est un peu différent de celui des Anglais ; car celui des Anglais les rend noirs et tristes, et le mien me rend intérieurement et extérieurement tout couleur de rose.
Il opposait l’impression fâcheuse qu’il avait reçue de la traduction de L’Iliade à celle que lui avait faite en sens contraire une traduction en prose de la tragédie de Caton, d’Addison : Cette traduction, disait-il, quoique inélégante, m’a donné une très haute idée de l’original, Je vois dans le poète anglais la grande partie qui caractérise notre Corneille. […] Ce qui n’est pas clair, n’est pas français ; ce qui n’est pas clair est encore anglais, italien, (allemand,) grec ou latin. » L’abbé de Pons n’admet point que les langues soient autre chose que des systèmes de signes arbitraires établis pour le commerce mutuel des pensées.
Elle connaît la route du n° 5817, où nous nous embrasserons comme des pauvres. » À Malte, qu’il croque en deux traits et qu’il définit « un rocher imprenable gâté par des fortifications qui demandent quarante mille hommes pour les défendre », ou encore « une belle maison encombrée de meubles dans laquelle on ne peut pas entier », — à Malte, Horace a un crève-cœur : « Les Anglais font la pluie et le beau temps, et exercent de ce point une influence effroyable. […] À Smyrne, Horace Vernet rencontre (février 1840) les flottes française et anglaise ; il est accueilli par notre marine comme il l’était en Afrique de notre armée de terre.
Louis Blanc qui, vivant à Londres, se trouvait à la source pour contrôler les rapports français par ceux de la marine anglaise, et qui a pour habitude d’user de tous ses moyens d’information en historien consciencieux, a raconté ce grand combat naval et l’a discuté dans le tome XI de son Histoire de la Révolution française : il a fait justice du récit qui se lit dans le recueil de Victoires et Conquêtes et qui, plein d’emphase sur tout le reste, est empreint d’une malveillance outrageuse à l’égard du délégué de la Convention. […] Louis Blanc a également relevé l’invraisemblance et le peu d’authenticité d’un propos attribué à l’amiral Villaret-Joyeuse sur son collègue, et qu’il aurait tenu à un capitaine anglais.
Les Anglais, y compris les Hanovriens et Hessois, portèrent le poids de la journée et y firent preuve de leur opiniâtreté et solidité habituelles. […] La vérité avant tout, et ce qui n’est qu’un autre nom de la vérité, la mesure. — Et pour en finir avec toutes ces prêcheries vertueuses sur Mme Favart et avec ceux qui seraient tentés de les renouveler, je mettrai ici la page de M. de Lauraguais, que peu de gens iraient chercher ailleurs et qui sent à pleine gorge son xviiie siècle : il ne songe qu’à donner une preuve de la confusion d’idées de l’abbé de Voisenon, à la fois libertin indévot, scandaleux, et avec cela scrupuleux sur un seul point qui était de ne pas manquer à dire son bréviaire ; or voici ce dont M. de Lauraguais fut témoin comme bien d’autres et ce qu’il raconte : « Personne n’ignore que Favart, sa femme et l’abbé de Voisenon vivaient en famille, et furent pères de Gertrude, de l’Anglais à Bordeaux, sans compter d’autres enfants.
Dès ce temps-là, il prenait une part active à la collaboration du Globe ; il allait surtout s’y faire une position spéciale par ses articles sur les représentations théâtrales, et d’abord sur les pièces anglaises principalement. […] Les meilleurs acteurs anglais y figurèrent successivement ; on eut Kean, on eut Macready.