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16. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337

Nouvelles directions de ses amis. — Madame Scarron concentrée dans l’éducation des enfants du roi. — L’inclination du roi pour elle commence à percer. — Madame Scarron commence à voir quelques amies. — Légitimation des trois bâtards du roi. […] Elle est cependant plus occupée de ses anciens amis qu’elle ne l’a jamais été. […] Le 1er septembre 1673, madame de Sévigné écrit à sa fille : « J’ai soupé avec l’amie de Quanto (avec madame Scarron). […] Madame de Coulanges et deux ou trois amies sont allées voir le dégel (madame Scarron) dans sa grande maison ; on ne voit rien de plus. […] Vous me demanderez d’où vient cela : c’est que l’orgueil de l’amie (madame Scarron) la rend révoltée contre les ordres de madame de Montespan : elle n’aime pas à obéir.

17. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Préface »

Sainte-Beuve ne comptait plus au Sénat que cinq amis, qui lui donnèrent jusqu’à la fin des marques de sympathie particulières : M.  […] Cher ami, je réfléchis encore, vous parti : quel que soit l’avis du conseil, la situation est fausse et resterait fausse. […] Ce fut un ami, l’éditeur M.  […] Les amis de M.  […] Je suis un peu mauvaise tête, même avec mes amis… »

18. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Ducis épistolaire (suite et fin). »

Vous savez, mon cher ami, combien elle m’aimait. […] Mon ami, ce drame-là ne peut se dénouer qu’aux Enfers. […] C’est lui, c’est notre ami commun Talma, qui me fait encore songer au cothurne tragique. […] Que voulez-vous, mon ami ? […] Soyez assuré, mon ami, que je n’ai nul souci sur l’avenir.

19. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Correspondance de Béranger, recueillie par M. Paul Boiteau. »

Tous Les amis intimes de Béranger (M.  […] Ses amis de Paris l’en avaient menacé. […] Quand ses amis le revirent, rien n’y parut. […] Aussi, à l’un de ses jeunes amis qui se mariait (M.  […] » On avait voulu l’indisposer, sous prétexte de changement d’opinion, contre un de ses amis, alors ministre (M. 

20. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La comtesse de Boufflers (suite.) »

« Ce que vous nommez défaut, Monsieur, je le regarde comme une qualité nécessaire et flatteuse à trouver dans les amis. […] C’en est un sans doute de se conserver pour ses amis, de leur montrer de la reconnaissance, de l’estime. […] Tous vos amis sont dans la consternation et réduits au silence. […] Vous avez en Franco des amis et des protecteurs : vous n’en avez consulté aucun. […] Bousseau, ses Amis et ses Ennemis (1805).

21. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « M. Viguier »

Cet homme rare, qui n’était bien connu que de ses amis, a rendu dans sa vie de grands services aux Lettres, mais des services qu’il se plaisait en quelque sorte à ensevelir : il aimait à perdre ses travaux dans la renommée de ses amis. […] Patin en publiait un dans le Journal des Débats : il y rendait un juste et complet témoignage à l’ami de toute sa vie. […] Viguier, j’y trouve encore plus d’un agréable passage. — De Munich, le 8 mai 1853, il écrivait à son ami M.  […] Je reviendrai donc vers mes amis, c’est mon désir, avant d’y être forcé par un excès de malaise et de fatigue… Il ne faut pas, j’en conviens, s’exposer trop à laisser ses os en terre étrangère. […] ses amis, — une figure qui ne ressemblait à nulle autre.

22. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME ROLAND — II. » pp. 195-213

Roland, dont la connaissance première était due aux amies d’Amiens. […] Unissons-nous, ma bonne amie, pour lui faire la guerre ; je lui jure une haine implacable. […] Les deux amies n’étaient plus l’une à d’autre tout un monde. […] Je viens de nommer Henriette, la sœur aînée, la seconde et plus vive amie. […] On en faisait part aux amis avec mystère ; ainsi de M. de Wolmar, ainsi de M. de Sainte-Lette ; ainsi pour l’ami de Rousseau, Deleyre.

23. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Saint-Évremond et Ninon. » pp. 170-191

Il est permis de croire que ce ne fut de sa part qu’un semblant pour conjurer la colère de ses ennemis et donner le signal à ses amis de la défendre. […] Vous mêlez même les vertus à tous vos charmes, et, au moment qu’un amant vous découvre sa passion, un ami peut vous confier son secret. […] Ils s’en aperçoivent eux-mêmes à leur tour, à l’heure où ils perdent leurs amis les plus chers. Ninon voit mourir Charleval, son vieil ami le plus fidèle ; Saint-Évremond voit mourir Mme de Mazarin, qui était toute sa ressource et son soutien. […] Leontium, amie et disciple d’Épicure : c’était le surnom philosophique de Ninon.

24. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Grimm. — I. » pp. 287-307

Il n’y a que ses amis qui soient en droit de l’apprécier, parce qu’il n’est lui qu’avec eux. […] ma bonne amie, que je suis tourmenté ! […] Elle consultait à ce sujet, Rousseau, Grimm, tous ses amis ; mais l’exemple de cette vertu et de cette honnêteté qu’on leur prêchait, le leur donnait-on ? […] Ses amis, en plaisantant, l’avaient surnommé le Tyran. […] Il communique à son amie de sa perspicacité et de sa netteté de décision.

25. (1924) Souvenirs de la vie littéraire. Nouvelle édition augmentée d’une préface-réponse

C’est un ami ». […] C’est un de mes amis. […] Je cause avec mes amis. […] Il se consolait de vivre sans amis, sachant bien qu’à Paris on a des relations et point d’amis. […] Il a vendu son amie au comte italien !

26. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIIIe entretien. Littérature latine. Horace (2e partie) » pp. 411-480

Ses odes ne sont que ses billets du matin ou du soir à ses amis et à ses amies de Rome et de Naples. […] Heureuse la femme qui lui plaît, malheur à celles qui le trahissent, bonheur immortel à ses amis ! […] Le poète mettait ainsi en action ses préceptes de modération et de médiocrité à son ami. […] au nom d’un amateur des champs, à Fuscus, notre ami, amateur du séjour des villes ! […] Ne cherchez pas là une larme sur ses cordes : c’est le poète du sourire, c’est l’ami des heureux.

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