Le premier acte de la tragédie moderne, c’est l’action elle-même, où nous entrons si soudainement, que le temps nous manque pour réfléchir qu’il s’agit d’aventures imaginaires et d’un plaisir de convention.
Il s’agit de le démontrer.
» * * * — Depuis deux ou trois jours, je suis hanté par la tentation de faire un voyage au Japon, et il ne s’agit pas ici de bricomanie.
Il ne s’agit plus, suivant l’ancienne mode oratoire, d’enfermer un sujet dans un plan régulier, de le diviser en portions symétriques, de ranger les idées en files, comme les pions sur un damier. […] En poésie, comme ailleurs, il s’agit non d’ornement, mais de vérité.
Il ne s’agissait pas du tout, pour lui, de sauver la France, mon savant voulait seulement étudier les cryptogames qui se développent sur les cadavres. […] Il s’agit de découvrir le poète Verlaine, nommé chef de bureau de la Presse. […] Tout d’abord, il affiche son mépris pour les phrases ronflantes, avec lesquelles on se fait une popularité facile, et déclare que le décret du Mont-de-Piété, dont le précédent orateur avait demandé l’extension, n’a pas été étendu au-delà des objets de 20 francs, parce qu’il ne s’agit pas de prendre, sans savoir comment on payera.
De quels mémoires s’agit-il ?
Continuez à prendre ce parti, car quiconque s’incommode trop pour les autres se sacrifie soi-même sans qu’on lui en sache le moindre gré ; et puisque absolument la fortune veut diriger toutes nos actions, il faut la laisser faire à sa guise, ne la déranger en rien, et attendre qu’elle permette aux hommes d’agir à leur tour.
LVI Le sort de l’orateur, comme Démosthène ou Mirabeau, les deux plus dignes de ce nom, est plus séduisant que le sort du philosophe ou du poète ; l’orateur participe à la fois de la gloire de l’écrivain et de la puissance des masses sur lesquelles et par lesquelles il agit : c’est le philosophe roi, s’il est philosophe ; mais son arme terrible, le peuple, se brise entre ses mains, le blesse et le tue lui-même ; et puis ce qu’il fait, ce qu’il dit, ce qu’il remue dans l’humanité, passions, principes, intérêts passagers, tout cela n’est pas durable, n’est pas éternel de sa nature.
Elle, l’avenir, elle agit comme le passé.
Il n’y a guère d’œuvre où l’on ne trouve à la fois du comique de farce, du comique de mœurs, et du comique de caractère, selon les objets qu’il s’agit de rendre et l’impression que le poète veut donner.
S’il s’agissait d’un opéra comme un autre, nous nous garderions de pareilles chicanes.