Si un auteur, comme Flaubert, par exemple, compose parfaitement ses phrases et ses paragraphes, médiocrement ses chapitres, et mal ses livres, il sera nécessaire d’admettre chez lui un commencement d’incohérence dans les idées contenues par la prépondérance artificielle, d’une forme de phrase type, dans laquelle cet auteur peinait de plus en plus à forcer le désarroi de sa pensée. […] — Dans les pages qui précèdent, nous avons admis à chaque instant que la critique scientifique reçoit de précieux secours de la psychologie générale. […] (NdE)], dans sa Psychologie morbide, admet que le génie résulte d’une prédisposition maladive qui évolue d’habitude vers la folie.
Mais les une et les autres admettent l’équivalence ou, comme on dit plus souvent, le parallélisme des deux séries. […] Admettons qu’il ne les crée pas : du moins est-il capable de les susciter. […] Alors, comme nos actions dérivent de nos représentations (aussi bien passées que présentes), il faut sous peine d’admettre une dérogation à la causalité mécanique, supposer que le cerveau d’où part l’action contenait l’équivalent de la perception, du souvenir et de la pensée elle-même.
L’année dernière, quarante ouvrages avaient été envoyés pour concourir au prix ; cette année, quatorze seulement ont paru à leurs auteurs être de nature à satisfaire aux conditions du concours et à prétendre aux primes proposées ; quatorze seulement ont été envoyés et admis. […] Et, en effet, L’Honneur de la maison est une pièce qui, une fois la donnée admise, donnée qui est antérieure au moment de l’action, nous présente une suite, un enchaînement de scènes vraies, touchantes, pathétiques ou terribles, tout un drame domestique où les seuls coupables sont punis.
On admet très-volontiers aujourd’hui pour les sociétés le genre de progrès dont Condorcet aurait bien voulu qu’on trouvât la recette pour l’homme, on admet qu’elles ne sont plus sujettes à mourir.
Il est vain d’objecter que tout grand cerveau catholique admet, comprend et justifie la science. […] À moins qu’on admette que M.
Si la nymphe eût été belle, l’amour charmant, le satyre de grand caractère, elle en eût fait ce qu’on en pouvait faire de pis ou de mieux, que son tableau eût été admis, sauf à le retirer sur la réclamation publique ; car enfin n’avons-nous pas vu au sallon, il y a sept à huit ans, une femme toute nue étendue sur des oreillers, jambes deçà, jambes delà, offrant la tête la plus voluptueuse, le plus beau dos, les plus belles fesses, invitant au plaisir et y invitant par l’attitude la plus facile, la plus commode, à ce qu’on dit même la plus naturelle, ou du moins la plus avantageuse ? Je ne dis pas qu’on en eût mieux fait d’admettre ce tableau, et que le comité n’eût pas manqué de respect au public et outragé les bonnes mœurs.
Et quoique cette poétique ne soit pas la nôtre, quoique nous ne puissions jamais admettre que la poésie existe en raison directe de sa difficulté, cependant cette poétique a donné en M. […] Mais nous admettons cette forme vive pour ce qu’elle veut dire, et elle veut dire qu’on trouve l’expression quand on la cherche, l’expression, ce don gratuit de Dieu, et quand on ne l’a pas, de nature, qu’on peut très bien, ma foi !
Il faut l’admettre cependant, pour se tenir dans la logique des développements successifs du caractère humain. […] C’est cette esthétique, son existence admise l’espace d’un moment, qu’il s’agit d’ouvrir et de passer au scalpel. […] On a fini par admettre dans les milieux enseignants que la vie ne peut être connue que sous la forme du discours. […] Si l’on admet ce jacassement primitif, on admettra volontiers que la femme a dû y prendre une grande part, en même temps qu’elle excitait par ses rires et par son attention la verve des mâles. […] Si elles admettent encore une sorte d’art, cela sera de l’art « social », — pour que l’art soit nié sous son propre nom.
J’admets et je montrerai que l’artiste est un peu tout cela. […] Plus j’y pense, moins je puis admettre cette intransigeance de quelques artistes qui n’admettent que le paysage pur. […] Nous admettons qu’on parle d’une âme candide. […] Admettons que cette image ressemble à votre idéal. […] Il est impossible d’admettre que ce soit là un idéal.
La Poésie en est douce, simple, facile, souvent gracieuse, & toujours naturelle ; l’expression fidele du sentiment y tient lieu de ces images brillantes, de ces hardiesses de style, de ces tours vifs & énergiques qui caractérisent le langage poétique, & que la simplicité du genre n’admet pas.
A ce titre ; il est en droit d’être admis dans le petit nombre des Littérateurs qui soutiennent parmi nous le goût de l’érudition.