L’enfouissement à fond de cale de l’aventureux marin, la bataille contre les mutins, l’île de Tsalal, l’éboulement, l’explosion du navire, la fuite des blancs, se passent dans des lieux visibles, s’incrustent dans la mémoire comme des actes commis ou subis. […] Avec un art plus élémentaire, Poe élague de ses personnages ce qui est humain, commun et subordonné : il désigne ta faculté excessive ou défectueuse en laquelle ils s’individualisent, les montre déséquilibrés en acte et poussant à ses conséquences extrêmes la conduite commandée par leur état mental. […] Dans la construction de ses contes ou de ses poèmes, il n’envisage pas chaque acte et chaque parole comme un hasard que rien ne nécessite et qui ne conditionne aucun résultat. […] La trame plus mince encore se réduit à la description d’une scène ou d’un acte ; la curiosité émue par l’originalité de l’invention est aussitôt refoulée par un spasme de terreur et de dégoût. […] Dans cette contemplation d’actes purement intellectuels, l’intérêt se transforme, se surtend et se glace.
L’auteur de cet évangile est certainement le même que celui des Actes des Apôtres 17. Or, l’auteur des Actes est un compagnon de saint Paul 18, titre qui convient parfaitement à Luc 19. […] Cette tradition est si loin d’avoir été épuisée par les évangiles que les Actes des apôtres et les Pères les plus anciens citent plusieurs paroles de Jésus qui paraissent authentiques et qui ne se trouvent pas dans les évangiles que nous possédons. […] Outre les synoptiques, les Actes, les Épîtres de saint Paul, l’Apocalypse en font foi. […] VI, 20 et suiv. ; 24 et suiv. ; XII, 13 et suiv. ; XVI entier ; XXII, 35 ; Actes, II, 44-45 ; V, 1 et suiv.
. — les actes des apotres, par génin. — pascal. — l’abbé flottes. […] — Il paraît un petit recueil périodique intitulé : Les Actes des Apôtres, dirigé contre le parti prêtre, et rédigé anonymement par M.
. — Les Caprices de la Marquise, un acte (1844). — La Vertu de Rosine (1844) […] — La Poésie dans les bois (1845). — Histoire du quarante et unième fauteuil de l’Académie française (1845). — Romans, contes et voyages (1846). — Les Trois Sœurs (1847). — La Pantoufle de Cendrillon ; le Voyage à ma fenêtre (1851). — La Comédie à la fenêtre, un acte (1852). — Sous la Régence et sous la Terreur (1852). — Le Repentir de Marion (1854). — Poèmes antiques (1855). — Le Violon de Franjolé (1856). — Le Duel à la Tour (1856). — Le Roi Voltaire (1856). — La Symphonie de vingt ans (1867). — Le Chien perdu et la Femme fusillée (1872). — Cent et un sonnets (1873). — Roméo et Juliette, comédie (1873). — Lucie, histoire d’une fille perdue (1873). — Tragique aventure de bal masqué (1873). — La Belle Rafaela (1875). — Les Mille et Une Nuits parisiennes (1876). — Les Confessions.
Villeroy, Auguste [Bibliographie] Hérakléa, drame en trois actes, en vers (1896). […] Villeroy languit-elle à certains moments ; la gradation des sentiments n’est pas toujours assez marquée ; mais il est des scènes bien animées et vraiment dramatiques : celle, par exemple, qui termine le second acte, où Hérakléa cesse de croire aux Dieux, et, bravant le grand-prêtre Chrysès, décide l’empereur à agir contre la volonté de tous.
Rien, pas une de nos idées, pas une de nos impressions, pas un de nos désirs, et pas un de nos actes. […] Elle se révèle dans l’enchaînement de nos idées, dans la forme que prennent chez nous les impressions et les désirs, dans le moindre de nos actes, dans les mille détails de notre vie psychique, dans le timbre irréductible que revêt en passant par chacun de nous la grande voix de l’humanité. […] Il s’épanouit toute une floraison de pensées, de doctrines, de sentiments, d’actes qui naissent à l’occasion de ce désordre et tendent, spontanément ou volontairement, à le réprimer. […] L’acte altruiste et désintéressé trouve alors en lui-même sa récompense. […] Si quelque trouble survenait, il suffirait de nous montrer les conséquences de nos actes, de donner quelques conseils pratiques analogues aux conseils d’hygiène que provoque ce qui reste de volontaire dans l’exercice de la respiration ou de la digestion.
Irrésistible aux deux premiers actes, il chancelle et tombe au dernier. […] Le second acte, c’est la soirée où les deux rivales vont se retrouver face à face. […] L’acte finit par ce mot sifflant, acéré, mortel, qu’on voit partir en s’effrayant de la fureur qu’il va déchaîner. […] Au troisième acte, ce drame, jusqu’alors si vivant, si franc, si hardi, qui semblait gros d’un dénouement tragique, avorte subitement. […] Les deux premiers actes entraîneront le troisième et vaincront pour lui.
Mais cet ensemble un peu disparate, même les petites comédies par lesquelles il préludait à un genre plus élevé, auraient peu mérité, ce semble, les honneurs du recueil, s’il n’y avait pour clef de voûte la comédie des Deux Gendres, la meilleure comédie en cinq actes et en vers qu’on ait donnée sous l’Empire. […] J’aime bien mieux Brueys et Palaprat (1807), acte très agréable en vers, vif, rapide, semé de vers bien nés et qui se font retenir. […] cette pièce en cinq actes et en vers, ce phénix de haute comédie, qui a valu tant d’applaudissements et de profits à son auteur, on dit qu’il n’en est pas l’auteur véritablement, qu’il l’a copiée ou imitée, qu’il l’a prise je ne sais où. » Les rivaux jaloux, les vaudevillistes dépassés par un ancien confrère, les auteurs critiqués dans le Journal de l’Empire, allaient s’informant, remontant à la source, et, en attendant, ils répétaient le fait dans tout son vague et l’amplifiaient. […] Lebrun-Tossa, lui avait proposé de traiter ce sujet des Deux Gendres, il y avait six ans, et lui avait remis « un projet de canevas de pièce en trois actes ». […] Étienne, dans sa préface de la quatrième édition des Deux Gendres, préface qu’il s’était empressé depuis de retirer et de supprimer, avait dit de son ancien collaborateur qu’il en avait reçu « un projet de canevas de pièce en trois actes » ; M.
Il serait aisé de démontrer que plusieurs actes intellectuels distincts sont communément désignés sous ce terme ; pourtant chacun comprend de quoi il est question quand on dit que l’instinct porte le Coucou à émigrer et à déposer ses œufs dans le nid des autres oiseaux. […] Combien d’actes habituels n’accomplissons-nous pas inconsciemment, et souvent même en dépit de notre volonté réfléchie ! […] Mais, bien qu’il n’y ait aucune preuve qu’un animal quelconque accomplisse un acte exclusivement pour le bien d’une autre d’espèce distincte, néanmoins, chaque espèce essaye de tirer quelque avantage des instincts des autres, comme elle profite de leur faiblesse relative d’organisation. […] De tels actes sont donc bien évidemment instinctifs. […] Or, on sait que ces deux derniers surtout sont généralement et bien justement considérés par tous les naturalistes comme les plus merveilleux de tous les actes instinctifs que l’on connaisse.
. — Conte d’avril, comédie shakespearienne en quatre actes et six tableaux (1885). — Maître Ambos, drame en vers, en collaboration avec François Coppée (1886) […] — À Racine, à-propos en vers (1888). — Sans lendemain, poésie (1890). — La Jeunesse pensive, avec préface de Sully Prudhomme (1893). — Vers la lumière, poésies (1894). — Rose d’automne, comédie en un acte, en vers (1894)
Cet acte irréparable, cet acte qui seul donne à l’homme un pouvoir sur l’éternité, et lui fait exercer une faculté qui n’est sans bornes que dans l’empire du malheur ; cet acte, quand on a pu, dans la réflexion, le concevoir et l’ordonner, jette l’homme dans un monde nouveau, le sang est traversé ; de ce jour, il sent que le repentir est impossible, comme le mal est ineffaçable ; il ne se croit plus de la même espèce que tout ce qui traite du passé avec l’avenir.