Alors tout de suite, le premier volume entr’ouvert, dans ces libres croquis où un peu de rose fait la chair, un peu de gris les demi-teintes sur le papier crème, des enfants, des enfants, des enfants, dans tous leurs jeux, leurs amusements, leurs poses, leurs gamineries, leurs gaietés ; puis les dieux, les génies, les prêtres bouddhistes et sinthoïstes, moqués en mille petites caricatures rieuses ; puis tous les métiers, toutes les professions dans le travail, et l’exercice de la profession ; puis le monde des faiseurs de tours de force en l’effort de l’adresse et de la force ; et encore des Japonaises dans les gracieux accroupissements de leur vie à quatre pattes, dans les coquetteries de leur toilette, dans les anatomies de leurs sveltes personnes aux bains ; et encore le Japonais dormant, réfléchissant, priant, lisant, jouant, pérorant, s’éventant, cuisinant, se grisant, se promenant, cavalcadant, pêchant à la ligne, se battant, en un rendu de tous ces actes de la vie, spirituel, joliment ironique ; et encore tous les animaux, même ceux que ne possède pas le Japon, comme l’éléphant et le tigre, et tous les oiseaux, et tous les poissons, et tous les insectes, et toutes les plantes : voici ce qui remplit les cinquante feuilles de ce premier volume dont la première planche représente le couple Takasago, le type du vieux ménage parfait au Japon, la femme portant un balai pour balayer les aiguilles des pins, l’homme une fourche pour les ramasser. […] C’est l’impératrice Jingô, une tête coupée à ses pieds, en train de tendre son formidable arc ; c’est le prince Yamatodaké qui vient de tuer le chef ennemi sous un déguisement de femme ; c’est un général japonais blessé par une flèche qui est à ses pieds, et qui envoie dans le camp ennemi, à celui qui l’a blessé, un colossal taï et une cruche monumentale de saké : un acte de courtoisie militaire très commune en ces temps ; et ce sont des combats où, sous le harnachement de fer des cavaliers, se cabrent des chevaux hirsutes et échevelés, aux yeux de feu, à la robe toute noire, pareils à des coursiers de l’Érèbe. […] Dans ce petit livre, chaque personnage, dont on rapporte un acte de la vie, a son nom imprimé près de la représentation de cette action.
Si vous en exceptez les ecclésiastiques du pays, qui sont, comme partout ailleurs et peut-être encore plus qu’ailleurs, pleins de haine et de fureur contre les gens qui ne professent pas leurs sentiments, vous trouverez les Persans fort humains et fort justes sur la religion, jusque-là qu’ils permettent aux gens qui ont embrassé la leur de la quitter et de reprendre celle qu’ils professaient auparavant ; de quoi le cèdre ou pontife leur donne un acte authentique pour leur sûreté, dans lequel ces sortes de convertis sont appelés molhoud 8, c’est-à-dire apostat, mot qui parmi eux est la plus grande injure.
Et le voilà, faisant au romancier, qu’il sait que je suis, un douloureux tableau, ma foi, pas mal fait, de l’état moral de l’individu, qui a commis un acte indélicat, et qui ne peut se replacer qu’avec un certificat, que l’homme qu’il a volé, est dans l’impossibilité de lui donner, et n’ayant devant lui que le suicide, tirade qu’il termine, en disant qu’il n’a pas mangé, depuis le matin.
Les sutures du crâne des jeunes Mammifères ont été regardées comme une adaptation remarquable qui aide à l’acte de la parturition.
qu’est-ce que cette conscience absente du sommeil, qui n’y guide et n’y critique point nos actes, qui fait de nous les frères amoraux des bêtes, et qui ne s’éveille qu’au jour et à la réflexion ? […] Je donne acte ici de cette protestation.
Il ne suffit pas de dire tel homme était colère, ou lascif, ou avare, ou faible ; il faut que les actes, les résolutions, les faiblesses soient la conséquence forcée du caractère, sans quoi le personnage ne serait pas humain ; l’homme ne fait rien sans causes. […] Tous leurs actes, toutes leurs amitiés, toutes leurs haines découlent de leur caractère, ils ne peuvent pas agir autrement qu’ils n’agissent.
Des groupes aux discussions colères, où tout homme qui discute les actes de la Commune, est traité de mouchard — un mot qui fait assassiner par les foules. […] 6 août C’est particulier comme dans les actes de la vie, que je rêve la nuit, notre fraternité ne s’est pas dissoute !
Tel est l’homme : il est un être vivant, capable de sentir, de penser, de juger, de raisonner, de vouloir, de distinguer chaque acte singulier de chacune de ces facultés, & de faire ainsi des abstractions. […] Quoique la langue Françoise s’énonce communément dans un ordre qui semble prévenir toute amphibologie ; cependant nous n’en avons que trop d’exemples, surtout dans les transactions, les actes, les testamens, &c. […] ANTI ANTI (Grammaire.) préposition inséparable qui entre dans la composition de plusieurs mots ; cette préposition vient quelquefois de la préposition Latine ante, avant, & alors elle signifie ce qui est avant, comme anti-chambre, anti-cabinet, anticiper ; faire une chose avant le tems ; antidate, date antérieure à la vraie date d’un acte, &c.
. — Ribot, « De la durée des actes psychiques » (Revue philosophique, 1876, t.
Ces groupes plus ou moins complexes, accolés aux sensations et les uns aux autres, constituent, selon l’espèce et le degré de leur affinité ou de leur antagonisme, des perceptions extérieures, des souvenirs, des prévisions, des conceptions simples, des actes de conscience proprement dits.
Des trois rappels à chaque acte.