Ces mois échangés çà et là signifiaient que le comte Joseph Primoli avait quitté Rome et son Palais de la Via Torre di Non a pour faire à Paris un de ses séjours annuels. A Paris, comme à Rome, il comptait de nombreuses amitiés dans tous les mondes et dans tous les milieux, et le diminutif de « Gégé », par lequel on le désignait volontiers, témoignait qu’il se prêtait de bonne grâce aux familiarités les plus diverses. […] Sur les solives du plafond, dans son palais de Rome, il avait inscrit les noms de ses amitiés littéraires, même les plus humbles, et quand je l’y visitai, en 1903, je pus constater que le mien y figurait. […] C’était là que le comte Primoli recevait ses amis de Paris, de Rome et d’ailleurs. […] Lefebvre de Behaine, qui fut ambassadeur de France a Rome.
— La Revue des Deux Mondes publie un très-intéressant travail du comte Alexis de Saint-Priest sur la destruction des jésuites en Portugal, en Espagne, en France et à Rome, vers le milieu du dernier siècle ; c’est pour l’auteur une occasion de soulever un coin du voile qui recouvre encore l’histoire diplomatique de ce temps-là.
La brochure fut imprimée à Rome, & répandue à Paris.
La comédie dégénéra ensuite à Rome.
Le tableau d’Attila peint par Raphaël ne tire point son mérite de ce qu’il nous en impose assez pour nous séduire et pour nous faire croire que nous voïons véritablement saint Pierre et saint Paul en l’air, et menaçans l’épée à la main ce roi barbare entouré des troupes qu’il menoit saccager Rome.
Mais les Pisistratides furent chassés d’Athènes peu de temps avant que les Tarquins le fussent de Rome, de sorte qu’en plaçant Homère au temps de Numa, comme nous l’avons fait, les rapsodes conservèrent longtemps encore ses poèmes dans leur mémoire.
De même Horace parut à l’époque de la plus haute splendeur de Rome ; et chez les Italiens ce genre de poésie n’a été connu qu’à l’époque où les mœurs se sont adoucies et amollies.
Ces curètes furent à Rome les quirites, ou citoyens investis du caractère sacerdotal, du droit de porter les armes, et de voter aux assemblées publiques.
Coup d’œil sur le monde politique, ancien et moderne, considéré relativement au but de la science nouvelle La marche que nous avons tracée ne fut point suivie par Carthage, Capoue et Numance, ces trois cités qui firent craindre à Rome d’être supplantée dans l’empire du Monde.
Ces ouvrages eux seuls embrassent dans leur rapprochement toute l’histoire de Rome, et sont les plus grands témoignages du génie supérieur de Corneille. […] En cela, notre Corneille imita leur génie : circonscrivant presque toute sa carrière, se bornant à peindre la grandeur d’un seul peuple, il sembla se transformer en citoyen de Rome ; et, soit qu’il parlât sous la toge républicaine, soit sous la pourpre impériale, ses discours respirèrent l’esprit et la politique de la nation dominatrice qu’il avait attentivement et doctement étudiée. […] Le troisième, plus sérieux, accroît sa sévérité naturelle par la lecture des historiens de Rome, et donne, en majestueux modèle à la monarchie sous laquelle il vécut, le spectacle politique de l’empire le plus savamment gouverné qui régna jamais dans l’univers. […] Le Jules César de Shakespeare présente deux parts de la vie de Brutus, et non un seul péril de ce héros ; cette pièce, qui contient plusieurs mois, se compose de la mort du tyran dans Rome et de la mort du libérateur à la bataille de Philippesaf. […] C’est par ses grands efforts de l’art, que les images du vieux et du jeune Horace nous représentent Rome toute entière ; et que Polyeucte, dégagé des liens temporels et des attaches de la matière, nous montre l’âme d’un martyr qui, par son essor fanatique, s’élance en idées hors de notre monde et aspire à l’éternité.
Racine avait droit de donner, sur la scène, à cette Junie, un caractère plus intéressant et plus aimable que celui qu’elle avait dans le monde ; mais je ne sais si on ne pourrait pas lui reprocher d’avoir mis dans sa pièce un personnage qui n’était pas à Rome à cette époque : Junie était alors exilée, et ne revint à Rome qu’après la mort d’Agrippine. On a généralement blâmé l’auteur de Charles IX d’avoir montré le cardinal de Lorraine bénissant des poignards à Paris dans le temps où ce prélat était à Rome. […] Cette ville, voisine de la Grèce, imbue des mœurs grecques, idolâtre des arts scéniques, lui paraissait plus faite que Rome pour sentir tout son mérite. […] Pendant qu’il s’occupait de la cithare et du chant, son affranchi Hélius lui écrivit que les affaires de l’empire demandaient à Rome sa présence. […] La scène où Mithridate communique à ses fils son projet d’aller à Rome, est une des plus magnifiques qu’il y ait sur la scène française ; c’est du moins celle où il y a le plus de mouvement théâtral.