Étudiez ce beau livre ; il vous démontrera tout d’abord que le vrai comédien doit avoir des actions de grâces à rendre à la nature autant qu’à l’étude. Il faut avant tout que la nature ait donné au comédien, les qualités de la personne, à savoir : la figure, la voix, le jugement, la finesse ; il obtiendra plus tard, de l’étude et d’un travail assidu, l’usage du monde, l’expérience du théâtre et la connaissance du cœur humain. […] Il avait fait une longue étude des maladies mentales, il ne croyait guère à leur guérison, il croyait au soulagement, au bien-être de l’homme, ainsi frappé dans ce que l’homme a de plus précieux, sa pensée et son libre arbitre ! […] Celui-là donc était le bienvenu chez le docteur Blanche, qui était la victime de l’étude ou des passions, la victime du génie et du travail ; celui-là était le bienvenu qui succombait sous le fardeau des espérances trompées, de la gloire incomplète et de l’orgueil blessé à mort !
Ils sont assez amusants pour que j’aie regretté parfois qu’on ne choisît pas l’un des meilleurs — en l’expurgeant ad usum puerorum, bien entendu — pour le mettre entre les mains des écoliers qui commencent l’étude du latin, en même temps que le De viris ou les Selecta. […] … « Un des caractères particuliers de nos romans ce sera d’être les plus historiques de ce temps. » (Journal, 1861) … « Le public aime les romans faux : ce roman est un roman vrai… l’étude qui suit est la clinique de l’amour. » (Préface de Germinie Lacerteux, 1865.) […] De plus en plus, aux générations suivantes, on remplacera la caractérisation des types généraux par l’étude de cas exceptionnels.
Il résulte de ce soin même et de ce premier mystère de notre étude avec eux, que nous les aimons, et qu’il s’en répand un reflet de nous à eux, une teinte qui donne à l’ensemble de leur figure une certaine émotion : c’est souvent l’intérêt unique de ces petites nouvelles à un seul personnage.
Je fis en peu de jours tant de progrès en cette étude qu’elle ne se plaisoit plus qu’à me faire lire et qu’à s’entretenir avec moi.
Mais, comme l’essence d’un art ne se révèle pleinement que dans l’ensemble de son développement historique176, l’histoire générale de la tragédie forme, avec la théorie sommaire de cet art, l’introduction nécessaire et naturelle d’une étude spéciale de la comédie.
Et si les paroles manquent à mon angoisse, les larmes abondent à défaut des vers ; je pleure malheureux et je repleure les lyres, les trompettes, les couronnes de laurier, les études, les plaisirs, les affaires, les banquets, les loges, les palais où je fus avec vous, tantôt noble serviteur, tantôt compagnon familier de vos fêtes !
Sans cesse elle fait naître le souvenir des Vierges maternelles de Raphaël et des plus beaux tableaux de la Charité ; — sans efforts elle est posée comme elles ; comme elles aussi, elle porte, elle emmène, elle assied ses enfants, qui ne semblent jamais pouvoir être séparés de leur gracieuse mère ; offrant ainsi aux peintres des groupes dignes de leur étude, et qui ne semblent pas étudiés.
XXXII Aussi ce poëme merveilleux, féodal, historique des premières migrations germaniques est-il une des plus utiles découvertes de ces derniers temps ; il a réveillé l’Allemagne lettrée et la reporte par la science et par l’étude à sa véritable source nationale, le surnaturel, la religion, la philosophie, la chevalerie, les traditions, la féodalité, la philosophie primitive.
Voir, outre nos études sur la Mémoire dans la Revue des Deux Mondes, notre Introduction à la Genèse de l’Idée de temps par Guyau.
Nous dirons dans le prochain Entretien pourquoi nous commençons par l’Odyssée notre étude en trois Entretiens sur Homère, au lieu de la commencer par l’Iliade.
On reconnut bien tous les avantages qu’une étude assidue des Poëtes & de l’ancienne Mithologie, devoit donner à l’Abbé Bannier sur les autres interprêtes d’Ovide ; mais on s’apperçut que, trop plein de ses connoissances mithologiques, il sacrifie assez souvent au sens moral ou historique, le sens physique ou littéral.