» Dans les dernières années de sa vie enfin, étant revenu habiter à Lausanne, sa conversation habituelle était en français, et il craint que les derniers volumes de son Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain, composés durant cette époque, ne s’en ressentent : « La constante habitude, dit-il, de parler une langue et d’écrire dans une autre peut bien avoir infusé quelque mélange de gallicismes dans mon style. » Si ce sont là pour lui des inconvénients et peut-être des torts aux yeux des purs Bretons, que ce soit au moins à nos yeux une raison de nous occuper de lui et de lui rendre une justice plus particulière, comme à un auteur éminent qui a été en partie des nôtres. On a, quand on parle de Gibbon, même en France, une prévention défavorable à vaincre ; c’est que lui-même a parlé du christianisme dans les 15e et 16e chapitres de son premier volume avec une affectation d’impartialité et de froideur qui ressemble à une hostilité secrète, et qu’à ne voir les choses que du simple point de vue historique, il a manqué d’un certain sens délicat, tant à l’égard du fond de l’idée chrétienne que par rapport aux convenances qu’il avait à observer envers ses propres contemporains. […] Vers ce temps, comme s’il sentait qu’il doit commencer à se réconcilier avec l’idiome natal et à se diriger vers le but où l’appelle son secret talent, il se remet à lire les auteurs anglais, et surtout les plus récents, ceux qui, ayant écrit depuis la révolution de 1688, unissent à la pureté du langage un esprit de raison et d’indépendance, Swift, Addison ; puis, lorsqu’il en vient aux historiens, il est beau d’entendre avec quelle révérence il parle de Robertson et de Hume auxquels on l’adjoindra un jour : La parfaite composition, le nerveux langage, les habiles périodes du docteur Robertson m’enflammaient jusqu’à me donner l’ambitieuse espérance que je pourrais un jour marcher sur ses traces : la tranquille philosophie, les inimitables beautés négligées de son ami et rival, me forçaient souvent de fermer le volume avec une sensation mêlée de plaisir exquis et de désespoir.
Le travail critique de ces cinq années, qui se trouve recueilli dans ces onze volumes, et dans lequel je crois avoir fait preuve quelquefois de fermeté véridique, n’a pas été étranger à ces démonstrations malveillantes et à cette légère avanie. Il n’est que juste, et c’est mon droit, presque mon orgueil, en terminant ces volumes, d’y rattacher ce qui en a été le remerciement public et la récompense. — J’avais choisi pour sujet du cours Virgile et l’Énéide. Le volume intitulé : Étude sur Virgile, en est sorti.
Jusqu’ici on avait de Mme du Deffand deux recueils épistolaires : l’un, publié en 1809, en deux volumes intitulés Correspondance de Mme du Deffand avec d’Alembert, Montesquieu, le président Hénault…, qui est moins un recueil des lettres mêmes de Mme du Deffand qu’un pêle-mêle de lettres à elle adressées par ses amis ; puis un second recueil en quatre volumes, plus d’une fois réimprimés depuis 1810, qui contient une suite de lettres adressées par elle à Horace Walpole. […] [NdA] Tout bas, je demanderai à l’éditeur de vouloir bien ajouter à ces deux excellents volumes deux choses, l’une utile, l’autre nécessaire : une table et un errata ; une table qui a été omise, et un errata indispensable pour réparer quelques erreurs typographiques de noms, qui se sont glissées surtout dans les notes : ainsi le nom de l’évêque de Lisieux, précédemment évêque de Gap et d’Auxerre, M.
Il vient lui-même, d’ailleurs, d’ajouter tout un volume au précédent : il nous donne la Vie d’Apollonius de Tyane par Philostrate, cette histoire toute remplie de pérégrinations lointaines, de guérisons miraculeuses, de prodiges, prédictions, divinations de songes, apparitions, et qui nous représente comme en un tableau de choix tout le merveilleux de l’Antiquité68. […] Un volume in-8º, chez Didier, quai des Augustiens, 35. […] Deux volumes in-18, chez Garnier frères, rue des Saints-Pères, 6.
Cet avertissement était nécessaire pour ceux qui, sans connaître l’auteur, liront le volume publié aujourd’hui. […] la plupart de ses jugements littéraires d’alors, courus et touchés à peine, sont restés charmants : — et sur Xavier de Maistre et son frère, si différents, mais semblables en un point, et en général sur les écrivains de Savoie, fins, sagaces et jamais lourds, et desquels on peut dire que « la finesse italienne a passé par là » ; — et sur Mme de Souza, le romancier aux aimables nuances, qui excelle à cent pages d’amour délicat, mais chez qui « cette délicatesse est compensée par l’absence de tout trait fort et profond : le premier volume de ses romans amuse beaucoup, le quatrième lasse toujours » ; — et sur Mme de Staël, contre laquelle il lance des paroles d’un pronostic, effrayant ; et sur Mme de Genlis, qui a trouvé moyen, avec infiniment d’esprit, de faire entrer l’ennui dans ses livres, car l’hypocrisie de salon les glace ; et sur M. de Jouy, à qui il accorde un peu trop en faveur de son Sylla et de ses vers tragiques dignes de la prose ; et sur Andrieux, dont on essaya un moment de faire l’arbitre du goût ; il écrivait de ce dernier en janvier 1823 : « M. […] Voici cinq volumes de ses Œuvres ; ils doivent plaire aux étrangers.
Édouard Fournier a rassemblé quantité d’heureuses trouvailles ou de conjectures curieuses comme il aime à en faire sur nos grands auteurs69, etc, etc ; entre tous ces volumes et sans en exclure aucun, je m’attacherai à deux publications qui me paraissent offrir mérite et nouveauté, le travail critique de M. […] C’était un de ces moments si précieux pour la haute éducation de l’esprit, où les masques se détachent, où les physionomies ont toute leur expression, où les caractères ont tout leur jeu, où les conditions sociales s’opposent violemment les unes aux autres, où les travers, les vices, les ridicules se montrent avec une pétulance fanfaronne… » Non content d’une large et riche Introduction, qui se poursuit et se renouvelle même en tête du second volume par une Étude sur la troupe de Molière, M. […] Garnier frères, 6, rue des Saints-Pères. — Les deux premiers volumes de l’édition venaient de paraître.
Comme si, en consignant ce vilain détail dans ses Mémoires, — un de ces détails pour lesquels le président d’un tribunal ordonne le huis-clos, — elle n’avait pas commis par là même un acte immortel d’impudeur et n’avait pas donné jour à un récit que désormais les mères ne seraient pas seules à y chercher et que les jeunes filles, en ouvrant le volume, pourraient également y lire. […] Aussi, ayant eu à écrire l’Introduction au volume des Lettres par elle adressées à Bancal des Issarts, je m’attachai à bien marquer la nuance et à montrer que, dans son goût assez vif pour ce personnage peu connu, il y avait eu plus d’imagination et de désœuvrement de cœur que de sérieux entraînement. […] Deux volumes in-8°, avec portrait, fac-similé ; chez Henri Pion, 8, rue Garancière.
De tout temps je me suis senti attiré par elle ; mais la publication des deux derniers volumes de l’ouvrage de M. […] Voir surtout, dans le IIIe et le IVe volume, les chapitres qui traitent des affaires du Piémont. […] Au reste l’intérêt de ces volumes est tout entier dans les pièces.
» Dans toutes ces scènes qu’elle a commencé à nous décrire, à partir des Horizons prochains, et où la nature occupe le premier plan, mais où les humains ne sont pas oubliés ; dans toutes les courses et promenades qu’elle fait par monts et par vaux, en rayonnant tout à l’entour ; chez toutes ces bonnes gens qu’elle visite, vignerons, bûcherons, vachers, tuiliers et autres, tous les Jacques et les Jean-Pierre des environs, — et la mère Salomé la rebouteuse, — et Marguerite la désespérée, qui craint d’avoir commis le seul péché sans pardon, le péché contre le Saint-Esprit, — et une autre Marguerite, celle à Jean-Pierre, une Baucis sèche et fervente de quatre-vingt-sept ans, — dans toutes ces historiettes à conclusion édifiante, Mme de Gasparin a fait la Légende Dorée du protestantisme, légende très-modernisée, rehaussée et enluminée, à la mode du jour, de couleurs très-réelles, et présentée sous forme de mœurs populaires ; mais le protestantisme y est, il y revient bon gré, mal gré, il ne souffre jamais qu’on le perde de vue, et l’on pourrait intituler cet ensemble de volumes déjà si variés : le protestantisme dans la nature et dans l’art au xixe siècle. […] En tout, il y a dans cette suite de petits volumes de Mmc de Gasparin, particulièrement dans les deux derniers, Prouesses et Voyages, de l’éclat, du mouvement et mémo un peu trop, du bruit ; il y a du saccadé, du rocailleux, du naturel et de l’imité, du Tôpffer, du George Sand, du Michelet, que sais-je ? […] Merci encore de les juger avec beaucoup d’indulgence… — Croyez-le bien, je sens la valeur d’une expression sympathique, lorsqu’elle sort d’une plume telle que la vôtre ; croyez-le bien encore, l’attention sérieuse que vous accordez à ces petits volumes est un encouragement comme il est un privilège.
Ces industriels volent des modèles d’idées partout où il y en a ; mais ils en font de très petites réductions qui puissent tenir dans le petit appartement moderne qu’est leur cerveau et dont le poids ne fasse pas crouler le volume, tablette quelquefois élégante, toujours encombrée. […] Je suis trop naïf pour avoir remarqué si, par hasard, les « études » dont je me souviens n’auraient point paru au moment où ce volume nous éblouissait aux étalages. […] Ce volume, comme ses nombreux frères, révèle en Maurice Montégut un bourgeois grincheux à philosophie de vétérinaire triste : positivisme étroit et pessimisme sans horizon.
Votre regard pensif s’arrête vaguement sur le volume ; — il le quitte, puis il revient… Oui, quelque chose ou quelqu’un vous manque. […] Du reste, Henry Murger semble l’avoir compris ; car, avant la fin même du volume, il est rentré dans son monde d’artistes par une petite nouvelle de vingt pages intitulée Biographie d’un inconnu qui… Je l’appellerais volontiers un chef-d’œuvre, si les camaraderies et les complaisances intéressées n’eussent fait de ce mot une ridicule banalité. — Croyez-moi, quand on prononce de tels actes de contrition, on mérite l’absolution la plus entière, eût-on sur la conscience les deux cents volumes de péchés littéraires de M.
II La critique, en effet, malgré les éloges que lui donne dans son volume l’auteur des Jugements nouveaux, le quel s’en est constitué l’historien et même le champion, la critique littéraire, qui n’est ni la grammaire ni la rhétorique, et qui n’est que d’hier dans le monde, robuste enfant, — terrible parfois, mais enfant encore, — n’a guères brillé jusqu’ici, comme tout ce qui commence, que par ses côtés inférieurs. […] Dans ce volume, il y a en cause, à une seule exception près, si je ne me trompe, un nombre égal d’artistes et de littérateurs. Eh bien, dans ce volume qui contient Rossini, Ernest Renan, Émile Augier, Hérold, Jules Simon, Grisar, Scribe, Donizetti, Octave Feuillet, Weber, Ponsard, Boïeldieu, Adolphe Adam, Champfleury, Mozart, Henri Monnier (à propos du type de Prudhomme), et Shakespeare en profil (à propos d’Hamlet), il n’y a pas que les œuvres de ces écrivains et de ces artistes qui soient examinées ; il n’y a pas que leur génie, supérieur ou médiocre, qui soit caractérisé !
André Lemoyne Le second volume de Paul Delair, les Contes d’à présent, est une œuvre sérieuse de maturité, où les fruits ont tenu la promesse des fleurs.
Théophile Gautier Après la Flûte de Pan, André Lefèvre a publié la Lyre intime, un second volume où sa verve, plus libre, plus personnelle, moins confondue dans le grand tout, s’est réchauffée et colorée comme la statue de Pygmalion quand le marbre blanc y prit les teintes roses de la chair.
Lucien Paté vient de faire paraître un livre plein de beaux vers et de hautes pensées ; ce sont, pour la plupart, des pièces où il chante la France et ses gloires qui composent un volume dont je voudrais citer bien des morceaux… Parmi les pièces les plus émouvantes de ce recueil de belles inspirations, je signalerai, entre bien d’autres : Le Berceau, la Mort de Démosthène.
Frédéric Plessis, est sans doute d’une lecture moins mondaine, et ce volume ne traînera peut-être pas, comme les Moineaux francs, sur une table de salon, mais il impose l’estime.
Le plus utile de ses Ouvrages est le Dictionnaire historique, critique & chronologique de la Bible, en quatre volumes in-folio.
Ce qu’il a fait de mieux, sont deux volumes de Sermons pour l’Avent & le Carême, où l’onction & le zele caractérisent cet Orateur Chrétien.
Quarante Ouvrages différens, qui forment près de cent cinquante volumes, dont quelques-uns in-folio, sont les fruits des travaux de cet infatigable Ecrivain.
Avant-propos Aujourd’hui que l’Œuvre des deux frères est terminé — l’un étant mort depuis des années, l’autre se trouvant trop vieux pour entreprendre à nouveau un travail d’imagination ou même un travail d’histoire de longue haleine, — il a paru intéressant au survivant de réunir, dans un volume, les préfaces et les manifestes littéraires, jetés en tête des diverses éditions de leurs livres.
Fautes à corriger dans le second Volume.
Je ne vois qu’une ressource, il faut le refaire, il faut présenter à l’avide vanité de nos jeunes gens seize volumes de jugements tout faits sur toutes les questions littéraires qu’on est exposé à rencontrer dans les salons. […] Je voudrais foudroyer les intolérants classiques ou romantiques, donner les principales idées d’après lesquelles, dans mon nouveau Cours de Littérature en seize volumes, je jugerai les morts et les vivants, etc. […] Cherchez dans le second volume des Chroniques de Froissart, publiées par M. […] Le volume de ce grand poète qui, grâce à M. […] On trouve deux ou trois sujets de tragédie dans chaque volume du Froissart de M.
. — Rapport de l’intelligence avec leur volume et avec l’étendue de cette substance grise. — L’action des lobes cérébraux est la condition suffisante et nécessaire des images ou sensations réviviscentes, et par suite de toutes les opérations mentales qui dépassent la sensation brute. — Expériences de Flourens et Vulpian. — Concordance des observations pathologiques. […] L’anatomie, comparée fait déjà pressentir leur usage en montrant que, dans la série animale, leur volume s’accroît en même temps que l’intelligence ; on verra d’ailleurs que leur partie la plus importante est leur écorce, composée de substance grise ; et justement, par une rencontre non moins significative, à mesure que l’on monte l’échelle zoologique, cette surface augmente beaucoup plus encore que ce volume, par les renflements et les anfractuosités très nombreuses qui la plissent et qu’on nomme circonvolutions124. […] Quatre cents millions de lettres font mille volumes, chacun de quatre cent mille lettres ; si un cerveau humain contient quatre cents millions de clichés mentaux, cela lui fait une riche bibliothèque de réserve, et il lui reste encore cent millions de cellules pour les usages courants. […] Broca, Sur le volume et la forme du cerveau, suivant les individus et suivant les races. — Paris, 1861. […] Voir la note 3 à la fin du volume.
… etc. », dont certains professionnels ont fait des volumes d’anecdotes. […] En 1915, il publie deux volumes importants : « Fraternité » et « A l’Europe », qui contiennent de vifs appels à une vie nouvelle et à une humanité qui cherche son chemin. […] Sont annoncés des volumes de Fels, Tailhade, Van Riel et Maurice Buty. […] Ces entretiens parus dans les Nouvelles littéraires sont publiés en six volumes de 1924 à 1933. […] Le volume est illustré de bois de Frans Masereel.
François Coppée La Marie-Madeleine que Jean Bertheroy publie aujourd’hui isolément, offrira dans le futur volume, auprès de la Judith, un saisissant contraste.
Philippe Gille De chaudes poésies patriotiques, de charmants sonnets, d’autres pièces en vers, voilà ce que contient le volume qu’un vrai poète, le vicomte de Borrelli, vient de publier sous ce titre : Les Dactyles.
Son deuxième volume a prouvé, en outre, qu’il sait joindre au charme des expressions la beauté des images.
Milosz est un nouveau venu parmi les jeunes poètes ; son volume est tout à fait remarquable.
Il est moins complet que le nouveau Dictionnaire historique en six volumes ; mais on y trouve aussi moins d’inexactitudes, moins d’erreurs, moins de fausses citations, moins de faux jugemens, moins de fautes de style & de typographie.
Les huit premiers volumes de l’Histoire de l’Eglise Gallicane, & même le neuvieme & le dixieme, quoiqu’ils ne soient pas tout-à-fait de lui, peuvent servir à confirmer cet éloge.
Il est connu par une Compilation en quarante volumes in-12, intitulée, Mémoires pour servir à l’Histoire des Hommes illustres dans la République des Lettres, avec un Catalogue raisonné de leurs Ouvrages.
Pluche a fait encore une Histoire du Ciel, en 2 volumes, un Livre sur la Mécanique des Langues, & une Concorde de la Géographie des âges, Ouvrages estimables, & écrits selon le génie de l’Auteur, qui ne manque ni de sagacité, ni de méthode, ni d’élégance.
Après avoir débuté dans la carriere des Lettres par quelques petites Pieces de Poésie qui supposent de la sensibilité & un certain talent pour la versification, il a publié un volume de Discours où l’on trouve de l’élévation dans les idées, de la noblesse dans les sentimens, de la chaleur dans le style, que l’Auteur pourra perfectionner en mettant plus d’harmonie & plus de liaison dans ses périodes, trop souvent incohérentes & brusques.
Table des chapitres et des paragraphes Contenus dans ce premier Volume.
Collombet ; ces deux somptueux volumes in-8°, de polémique et de discussion polie, ont pour objet de faire contre-partie et contre-poids aux Soirées de Saint-Pétersbourg, à ce beau livre de philosophie élevée et variée duquel l’auteur écrivait : « Les Soirées sont mon ouvrage chéri ; j’y ai versé ma tête : ainsi, monsieur, vous y verrez peu de chose peut-être, mais au moins tout ce que je sais. » — Rothaval est un petit hameau dans le département du Rhône, probablement le séjour de l’auteur en été. […] J’appliquerai donc volontiers à ces notes ce qu’on a dit du volume d’épigrammes : Sunt bona, sunt quaedam…., et je pardonne à toutes en faveur de quelques-unes.
Dans ces deux volumes nouveaux, M. […] Nous continuerons dans un prochain article l’examen de ces deux volumes encore plus remarquables que les précédents.
Il a onze volumes à son catalogue : aucun n’est bâclé ; deux au moins, Diogène-le-Chien et Peints par eux-mêmes, en leurs genres divers, sont délicieux. […] Renard précise les petits états d’âme de ce gosse par une foule d’aventures ingénieuses et naturelles qui ont les chapitres du volume.
Le lecteur ne nous pardonnerait pas de rouvrir ce débat, Je crois avoir suffisamment réfuté ces objections dans mon dernier volume le Travail du style, et j’avoue qu’il y a peu de choses qui m’aient donné autant de plaisir à écrire. […] Pour la question des qui et des que, je me suis expliqué là-dessus, et on n’a qu’à lire certains chapitres du présent volume.
Nous allons en montrer le poids en soulevant ce mince volume, qu’on pouvait réduire d’un bon tiers, et qui, littérairement, fut toute son œuvre. […] IV Ôtez-lui deux choses, eu effet, ôtez de ce petit volume de Maximes et de Pensées la feuille de vigne de Diderot, que Chamfort retourne et chiffonne sans cesse, et la haine sociale de Jean-Jacques, concentrée en poison, et voyez ce qui vous restera !
Il était expédient de placer Gœthe et Diderot dans le cadre étroit d’un même volume, pour, rapprochés ainsi l’un de l’autre, les faire mieux juger et donner une idée plus exacte et plus nette de leur identité ; car, malgré les différences de pays et d’époque, de langue et d’idée, d’influence et de destin, Goethe et Diderot— pour qui creuse et pénètre au-delà — sont des esprits de nature identique… Gœthe — le dernier venu des deux — est certainement le plus grand dans l’opinion des hommes, comme Charlemagne est plus grand que Pépin ; mais c’est Diderot qui est le prédécesseur et le père, — et encore est-ce un père qui n’a pas donné tout son tempérament à son fils. […] Voir à la fin du volume le corps du délit.
Champfleury, qui méprise la Critique et qui n’a de formes solennelles et superbes que quand il parle à Courbet (voir la lyrique préface de son volume : « À mon vaillant ami Courbet ! […] II Rien de plus creux, en effet, que ce volume d’Hoffmann ou sur Hoffmann ; et la faute n’en est pas à Champfleury, qui a remué, comme on dit, le ciel et la terre, pour rendre son ouvrage digne de l’attention des curieux et pour augmenter une gloire déjà trop grande et qui ne pouvait plus que diminuer.
Chaque volume de l’abbé Monnin (et il y en a deux in-8º) a plus de sept cents pages. […] Mais l’abbé Monnin, qui écrit pour les lettrés et ne leur marchande pas les longueurs de son histoire, n’a pas manqué de donner des exemples foudroyants de cette expression surnaturelle, et il les a donnés avec une profusion qui étonne, quand on songe que ces inspirations, qui forment des pages si nombreuses dans son livre (de la page 413 à la page 485 du second volume), ont été saisies à la volée, et quand on se demande quelle dut être leur beauté première pour avoir résisté si bien à la pâle dictée du souvenir !
Il ne nous donne cette fois que les trois premiers volumes de cette histoire, qui doit absorber dans son flot grossi de renseignements les notions incomplètes du livre de Bausset sur le grand évêque. […] À côté de cette découverte et de cette interprétation qui nous fait voir une grande figure sous un angle oublié, nous n’avons rien trouvé dans ces trois volumes d’un mérite égal et d’un charme aussi pénétrant.
Il commence le volume et, en le commençant, il l’écrase ; car en continuant de lire, on ne rencontrera plus rien de pareil… Ce conte est intitulé Ludovic, et le sujet en est l’avare, l’avare pur, l’avare complet, l’avare jusqu’aux dernières profondeurs ; en un mot qui dit tout : l’idolâtre de l’or. […] V Et maintenant, quels sont les autres contes de ce volume ?
Quand on relit le volume de 1820, inouï de niaiserie et de platitude, mais où ça et là, pourtant, on rencontre un accent juste dans l’ardeur ou la profondeur de l’amour, on se demande comment le bruit put venir à ce nom de Valmore, si ce nom qui pouvait faire rêver « comme les orangers de Grenade » n’avait pas encapricé cette faiseuse de musique, la Gloire ! […] On eût dit que le poète des Méditations avait senti sous le faux de ces tristes volumes d’églogues et de romances une sœur à lui et à de Musset, son cadet superbe, — une Cendrillon de leur poésie, de leur poésie déjà négligée aussi, à tous les deux !
d’un bruit qui ne fut pas toujours de la gloire, et qui, insatiables, veulent en faire encore, l’un du fond de sa tombe, l’autre du fond de sa vieillesse, en nous condamnant, tous les deux, à lire ces deux volumes d’Elle et Lui et de Lui et Elle, à la lueur cruelle de leur triste célébrité ! […] C’est dans notre prochain volume intitulé : Les Bas-Bleus, qu’elle doit avoir sa place.
I En voyant ce titre singulier et piquant sur la couverture de ces deux volumes qu’on vient de publier, les braves gens naïfs, qui se prennent au titre des livres, et qui ne sont pas, d’ailleurs, très au courant de la littérature de Russie, ne se douteront guère, à distance, de ce qu’exprime un titre pareil. […] Ils croiront que ce Nicolas Gogol, au nom si harmonieusement sauvage, est quelque Edgar Poë… ukrainien ou zaporogue, et ce sera une erreur dont ils s’apercevront bien vite, pour peu qu’ils ouvrent ces deux volumes, dont la prétention, au contraire est d’être cruellement réels.
— Œuvres poétiques de Barthélemy et Méry, 4 volumes (1831)
Antony Valabrègue Ce volume d’un débutant, Les Jeunes Tendresses, qui mérite d’exciter l’intérêt, est présenté au public par M.
Comme poète, il n’a donné qu’un volume ayant pour simple titre : Des vers.
Jean Lombard Ce sont là des vers sensitifs et d’une certaine allure de sincérité qui plaît et charme malgré soi, que ceux de ce volume tout nouvellement paru.
Un avant-propos nous en avertit : « Le manque de continuité dans la facture du présent volume ne paraît point s’expliquer.
Henry Davray Un précédent volume, La Vie héroïque, avait révélé M.
Son présent volume, Les Colombes d’Aphrodite, est un parfait exercice de rhétoricien, avec des recherches attardées de langage et une affectation d’anti-modernisme qui est moderne tout de même.
La plupart des Auteurs d'à présent ne sont plus si dupes ; ils savent dans la plus grande précision ce qu'un volume doit rendre ; cet objet paroît plus les toucher que celui de la gloire.
Fontaine Malherbe, à la Traduction du Théatre de Sakespeare, dont on a déjà publié trois volumes.
» Berendsen m’apporte aujourd’hui, traduit en danois, le volume d’Idées et sensations. […] c’est un plaisir de trouver dans ce volume de Flaubert, ces colères, ces indignations qui se disent, qui se crient, qui se gueulent, selon son expression, dans la conversation, mais qui n’arrivent presque jamais au public par l’impression. […] Il me serait peut-être donné de composer un volume, ou plutôt une série de notes, toutes spiritualistes, toutes philosophiques, et écrites dans l’ombre de la pensée. […] Nous nous entretenons des œuvres de Victor Hugo qui restent à publier, et qui ne peuvent maintenant dépasser cinq ou six volumes. Il y a à peine assez de copie pour faire un second volume des Choses vues, mais il existe pas mal de notules et de pensées, dont on pourra peut-être emplir tout un volume.
Ce ne sera pas le volume le moins piquant.
— Sous le titre de dernier roman de Charles Nodier, on a fait un tout petit volume d’une dernière nouvelle qu’il avait écrite récemment ; c’est intitulé Franciscus Columna.
Thomas, jeune professeur à Dijon, a publié un volume qu’on dit piquant, intitulé : Une province sous Louis XIV.
Le volume a trahi quelque peu l’espoir des lettrés.
Henri Degron Il a écrit deux volumes, notamment Fables et Renaissance, qui témoignent de recherches curieuses et d’un réel talent.
Et ceux de Stéphen Liégard, sans être toujours assez frémissants, sont toujours de bons vers, et souvent des vers fortifiants, cueillis sur l’âpre coteau des vertus, ou des vers splendides, cueillis sur la « Côte d’Azur », pour rappeler l’expression qui sert de titre à l’un de ses volumes en prose, qu’il a créée, je crois, et qui a fait fortune.
Nous retrouvons ces morceaux dans le volume publié aujourd’hui : Paysages de France et d’Italie.
Les Cygnes, nouveaux poèmes, (1890-1891) ; ce volume paru en 1892 chez Vanier contient le précédent, et de nombreuses pièces ajoutées, parmi lesquelles le Tombeau d’Hélène ; mais il n’a rien de commun avec les premiers Cygnes (1885-1886) indiqués plus haut.
Cet Auteur a encore entrepris une Traduction de Tite-Live, dont il a déjà donné quatre volumes.
Aujourd’hui ses Poésies sont oubliées, & ne le méritent pas, à en juger par celles qui sont contenues dans un Recueil imprimé en 1660 chez Charles de Sercy, & dont le cinquieme volume commence par une Ballade de ce Poëte, qui feroit honneur à nos Anacréons modernes.
Il en est de même de l'étonnant volume de Vers qu'il a eu le courage de composer sur la Madeleine.
Le mérite de ses Lettres, qu'on lit toujours avec un nouveau plaisir, ne consiste pas dans un étalage d'esprit ou dans une emphase de sentiment, comme celui d'une infinité d'Auteurs qui nous ont donné des volumes d'Epîtres, sans approcher en aucune façon du naturel, de l'aisance, de la délicatesse, du sel, & de l'agrément, qui présidoient à tout ce que Madame de Sévigné écrivoit.
L’artiste n’a pourtant pas remarqué qu’alors une poule, d’une grosseur commune, prend un volume énorme, par l’étendue qu’elle donne à toutes ses plumes ébouriffées.
Je les réunis en ce volume pour plusieurs raisons. […] Nous avons ici devant nous trois types d’écrivains intérieurs : d’où le titre de ce volume. […] Fromentin est un Sainte-Beuve de la critique d’art, un Sainte-Beuve qui eût écrit dix romans passables et quinze volumes de vers médiocres, et, très tard, un volume sur les grands écrivains du dix-septième siècle. […] Les quatre volumes de Fromentin reçoivent une élégance de leur sûreté et de leur discrétion. […] J’imaginerais seulement de lui un second volume sur la peinture espagnole, qui eût été admirable.
Sous ce titre modeste, le petit volume de M.
Philippe Gille L’Ame du Sphynx, tel est le titre d’un volume de poésies que M.
Lafenestre, un écrivain tout nouveau ; son volume : Les Espérances, contient un sonnet sans défaut et un long poème, et le poème vaut le sonnet.
Cet Ouvrage, dont vingt-quatre volumes ont déjà paru, a pour-titre, Dictionnaire pour l'intelligence des Auteurs classiques, & ne mérite pas, à beaucoup près, les éloges que nous lui avions trop légérement départis dans les précédentes éditions des Trois Siecles.
Un cycle considérable de l’histoire de l’art littéraire en France est donc parcouru dans un volume qui commence par Chateaubriand et qui finit par Balzac. […] Les deux derniers vers, si beaux, de A Némésis ne sont pas les mêmes dans le volume et dans les journaux du temps. […] Remarquez que, tout de même, se remettant à écrire en vers dans sa vieillesse, son second volume ne se sent nullement ni d’Hugo, ni de Musset, ni de Gautier. […] Il était chroniqueur pour lui-même, au jour le jour, puis faisait paraître ses chroniques en volume. […] Il se répète d’un volume à l’autre.
Au cours de six volumes, dans l’édition originale : c’est assommant ! […] Et, de cette date à 1847, les quatre-vingt-dix-sept volumes de la Comédie humaine. […] Parcourons les quartiers populaires : on en voit toujours deux ou trois volumes aux devantures. […] Il ne suffit pas d’un seul volume pour faire un Balzac. […] Ce volume, élémentaire, sur le roman français, est déjà trop long.
Et là-dessus comme il me parle d’un délicieux dessin qu’il vient d’acquérir, dessin représentant un vieillard au milieu d’objets d’art, prenant une prise de tabac au coin de sa cheminée, et dont il ignore le nom, je lui dis : « Ça doit être ça », et je lui tends le premier volume des Mémoires du baron de Besenval, où il y a en tête une vignette de son portrait dans son cabinet, d’après Danloux. […] Maintenant ces images ne seraient pas, comme on l’a cru jusqu’ici, des images à l’usage des maisons de prostitution, elles seraient destinées à faire l’éducation des sens des jeunes mariés ; et dans un volume, illustré par la fille d’Hokousaï, racontant le mariage et ses épisodes, on voit roulée près du lit des jeunes époux, une série de makimono qui doivent être une collection de ces images. […] Chez Charpentier, je tombe sur Zola, qui vient d’apporter le commencement de la copie de son volume sur l’Argent. […] — Oui je l’ai lu avec un certain étonnement, car voici le portrait que je faisais de Renan, dans l’avant-dernier volume paru : « L’homme toujours plus charmant et plus affectueusement poli, à mesure qu’on le connaît et qu’on l’approche. […] Ici, je ne veux pas entrer dans la discussion, à propos des conversations rapportées dans le dernier volume, que du reste M.
Il semble même que dans la crainte de ne pouvoir former trois volumes in-4°. il n’a pas craint d’être diffus & de se répéter. […] Dacier n’ayant enrichi notre Langue que de trois Comédies de Plaute, Limiers, Ecrivain médiocre, le traduisit en entier en 1719. à Amsterdam en dix volumes in-12. […] Il a encore rassemblé dans le dernier volume les fragmens des Comédies de ce Poëte, & les Sentences choisies éparses dans ses Piéces, & il a fait précéder l’un & l’autre Recueil d’un petit Discours qui pourroit être & plus pensé & mieux écrit. […] Panckoucke fit ce présent au public, on vit paroître une nouvelle traduction de Lucréce à Paris en deux volumes in-8°. […] Elle parut à Lyon en neuf volumes in-12. 1697.
Mais je ne veux être qu’amateur, dilettante, selon le mot des Italiens : c’est le meilleur rôle dans tous les arts, et même dans toutes les carrières de la vie civile ; on goûte, on jouit, on juge, on s’essaye, et on ne se compromet pas ; on a, en un mot, des admirateurs, et on n’a point d’ennemis. » III C’est à ce double sentiment d’instinct de la gloire et de peur du bruit dans ces hommes délicats et exquis, appelés amateurs ou dilettanti, qu’on doit ces petits volumes diminutifs du génie, sourdines de la gloire, qui se publient de temps en temps à un si petit nombre de pages et à un si petit nombre d’exemplaires qu’on ne les affiche pas sur les étalages de libraires, mais qu’on les glisse seulement de la main à la main entre quelques amis discrets, comme une confidence du talent échappée à l’imprudence du poète. […] Ce billet disait en cinq ou six lignes : « Je vous renvoie, Princesse, avant de m’endormir, le petit volume que vous m’avez prêté, hier soir. […] Ce serait un grand don en un petit volume. […] XVIII Il y a dans ce petit volume des pages exquises comme celles-là ; mais quelquefois aussi ces pages sont de bronze, et rendent l’accent du métal par leur profondeur et leur solidité.
tant de choses qu’on voit, qu’on touche, qu’on sent, feraient écrire des volumes. Je lisais hier au soir Bernardin, au premier volume des Études, qu’il commence par un fraisier, ce fraisier qu’il décrit avec tant de charme, tant d’esprit, tant de cœur, qui ferait, dit-il, écrire des volumes sans fin, dont l’étude suffirait pour remplir la vie du plus savant naturaliste par les rapports de cette plante avec tous les règnes de la nature. […] De tout cela, mon ami, quel volume !
Hugo est toujours là : et cette année 1862 voit paraître avec le petit volume de Salammbô les dix volumes des Misérables. […] Hugo veut mettre en lumière, donne aux premiers volumes une grandeur singulière : et cette fois, le poète, si peu psychologue, a su trouver la note juste, marquer délicatement les phases, les progrès, les reculs, les angoisses et les luttes d’une âme qui s’affranchit et s’épure : Jean Valjean, depuis sa rencontre avec l’évêque, jusqu’au moment où il s’immole pour empêcher un innocent d’être sacrifié, Jean Valjean est un beau caractère idéalisé, qui reste vivant et vrai. […] Il sait faire vingt pages, où les romantiques s’évertuent à souffler un volume.
Lui-même nous avertit que sa principale source est la Correspondance de Napoléon, en trente-deux volumes. […] Peut-être eût-il mieux fait d’attendre l’apparition du volume, où sans doute le jugement porté sur l’homme s’expliquera mieux par le jugement porté sur l’œuvre ; mais nous concevons la généreuse impatience du neveu de l’empereur. […] C’est une fantaisie étrange que de traiter d’entomologiste l’homme qui a écrit l’introduction de l’Histoire de la littérature anglaise, les chapitres sur Milton et sur Shakespeare, les dernières pages de l’Intelligence ou le parallèle de l’homme antique et de l’homme moderne dans le troisième volume (je crois) des Origines de la France contemporaine. […] Taine me ravissent, le volume du prince Napoléon ne me déplaît point ; que celui-ci juge en « homme d’action » et celui-là en « philosophe » (je n’ai pas le loisir d’extraire la substance de ces deux mots), et qu’il faut des uns et des autres pour la variété du monde.
Ce serait parler chinois, ou plutôt ce ne serait rien dire, que de dire « qu’un corps plongé dans un fluide perd de son poids le poids du volume de ce fluide qu’il déplace », si nous n’avions au moins quelque idée de ce que c’est qu’un corps, un fluide, un poids, un volume, et de quelques autres choses encore. […] Mais ces relations, nous l’avons vu, ne sont elles-mêmes « scientifiques » qu’autant qu’elles sont « constantes » et « nécessaires » ; et c’est ce qui distingue la relation qu’exprime le principe d’Archimède de celle qui se traduirait dans la phrase suivante : « Au moment qu’il la croyait perdue, Bonaparte gagna la bataille de Marengo. » Il faut, à l’établissement du principe d’Archimède, qu’un corps soit toujours un corps, un fluide toujours un fluide, un poids et un volume toujours un volume et toujours un poids.
Son bagage poétique est si mince, qu’il surnagera peut-être sur le flot des âges, comme une tablette de matiere légère, pendant que les gros volumes sombreront.
Tiercelin publia son premier volume de vers : Les Asphodèles, œuvre qui, dit un critique, « est éclose dans l’atmosphère très catholique de l’ancienne famille bretonne à laquelle appartenait le poète, et qui est comme le pur reflet de ses impressions premières ».
Son théatre comique, qui forme huit volumes, annonce dans presque toutes les Pieces un génie égal quelquefois à celui de Moliere, & capable d’en approcher plus constamment, si la trop grande facilité de Dancourt ne l’eût souvent jeté dans la négligence & l’incorrection.
C’est un pauvre imbécille qui a fait un Livre en deux volumes contre les Philosophes ; Livre que personne ne connoît ni ne connoîtra ».
Le Public lui doit quarante Ouvrages, qui forment plus de trois cents volumes.
Voyez la note B à la fin du volume.
Je prends Beyle en 1814, et dans le premier volume qu’il ait publié : Lettres écrites de Vienne en Autriche sur le célèbre compositeur Joseph Haydn, suivies d’une Vie de Mozart, etc., par Louis-Alexandre-César Bombet. […] Dans ce volume, la Vie de Mozart est donnée comme écrite par M. […] Dans ces volumes agréables et d’une lecture variée, Beyle parlait de la peinture et de mille autres choses, de l’histoire, du gouvernement, des mœurs.
Le nombre s’est fort accru depuis, et en février 1847 on écrivait de Padoue que le comte Léopold Ferri venait de mourir en cette ville, laissant une bibliothèque unique en son genre, exclusivement composée d’ouvrages écrits par des femmes en toutes langues et de tout pays : « Cette bibliothèque, disait-on, forme près de trente-deux mille volumes. » Dorénavant, il ne faudra plus essayer de compter. […] Ayant adressé ses volumes à la reine Christine qui était alors à Rome, elle accompagna cet envoi d’une lettre latine qui n’est que complimenteuse et emphatique. […] Dacier, dans les premiers volumes de sa traduction d’Horace, cite quelquefois Mlle Le Fèvre, tantôt à propos de Callimaque, tantôt au sujet de Sapho.
Nous demandons la permission, ayant à parler de lui, d’en rester à nos propres impressions déjà anciennes, fort antérieures à des débats récents, et de redire, à propos des volumes aujourd’hui publiés, et sauf les applications nouvelles, le jugement assez complexe que nous avons tâché, durant plus de vingt ans, de nous former sur son compte, de mûrir en nous et de rectifier sans cesse, ne voulant rien ôter à un grand esprit si français par les qualités et les défauts, et voulant encore moins faire, de celui qui n’a rien ou presque rien respecté, un personnage d’autorité morale et philosophique, une religion à son tour ou une idole. […] La publication de ces deux volumes de Lettres inédites va nous permettre et nous obliger de parcourir une fois de plus et de repasser rapidement en idée toute la vie de Voltaire. […] Mais ces deux volumes contiennent de nouveaux témoignages de son esprit et de ses grâces, et sont généralement assez purs de ses excès.
Lorsque je me suis mis, cette fois, à relire dans le beau volume de M. […] Je dissimulerais mon impression si je ne disais que, tel qu’il se dessine dans ce premier volume de son Journal, d’Argenson paraît plus ambitieux qu’on ne le jugerait d’après l’ensemble de sa carrière, et qu’il s’y montre aussi moins bonhomme, plus brutal et plus désagréable de nature qu’on ne se le figurait d’après ses écrits jusqu’ici publiés et tous plus ou moins arrangés ou morcelés à dessein. […] [NdA] Mme veuve Jules Renouard, rue de Tournon, 6. — J’ai déjà traité ce sujet de d’Argenson dans le douzième volume des Causeries, et j’ai ouvert la brèche.
Ils ont tous sauté pour Royer-Collard depuis le livre de M. de Barante ; ils ont tous sauté pour Mme Swetchine depuis les volumes de M. de Falloux. […] Deux volumes, 1860, chez Vaton, rue du Bac, 50, et Didier, quai des Augustins, 35. […] Deux volumes, chez les mêmes libraires, 1861.
. — Je ne fais qu’indiquer les deux volumes de Mémoires publiés par M. […] Les pièces publiées dans le volume, et qui en composent la majeure partie, achèvent de peindre l’homme. […] Le premier volume seul avait paru.
Livraison du 15 avril 1844, — et depuis dans le volume de Caliste ou Lettres de Lausanne, édition de 1845, Paris, chez Jules Labitte. La publication de ce petit volume m’a dispensé de recueillir dans ces Portraits mon travail sur Benjamin Constant : je l’ai encadré à la suite de Caliste, à côté de tout ce qui peut s’y rapporter et l’éclairer. […] Dans le volume déjà indiqué : Caliste ou Lettres de Lausanne ; Paris, 1845, page 321.
Indépendamment du petit roman que j’ai tâché d’y faire saillir et d’en extraire, on trouvera avec plaisir dans ces volumes bien des anecdotes et des traits qui peignent le siècle. […] Roland, dans son bon sens d’économiste, se permet de juger l’historien philosophique des deux Indes comme un charlatan assez peu philosophe, et n’estime ses lourds volumes qu’assez légers et bons à rouler sur les toilettes. […] Les volumes de Lettres de Mme Roland nous arrivent tout tachetés de ces mouillures qui sautent d’abord aux yeux ; ce sont les lieux-communs de son siècle ; il n’y a que plus de fraîcheur et de grâce dans les traits originaux sans nombre dont ils sont rachetés.
Les deux premiers volumes de sa grande Histoire des Romains paraissaient en 1843 et 1844, et lui valaient d’être décoré par M. de Salvandy. […] C’est en lisant le second volume de l’Histoire des Romains, où déjà Caïus Gracchus, si sympathique, semble une ébauche de Jules César, qu’il lui prit envie de connaître M. […] Il disait, dans l’avant-propos de celle-ci, quelques années avant sa mort : « Il y a plus d’un demi-siècle, élève de troisième année à l’École normale, j’avais, avec l’ambition ordinaire à cet âge, formé le projet de consacrer ma vie scientifique à écrire une Histoire de France en huit ou dix volumes.
(4 volumes.) […] Je ne vois pas qu’on ait fait assez d’attention à ces volumes dans le moment où ils parurent, et c’est une omission à réparer. […] Bérenger, dans l’estimable et intéressante Notice qu’il a placée en tête des présents volumes, n’ait point abordé et discuté ce point délicat pour le fixer avec précision ; c’est là une lacune fâcheuse dans un travail qui pourrait autrement passer pour définitif.
Lui-même il a publié en 1817 un volume de Pensées, mais dans lequel, comme tous les auteurs en ce genre, il en a laissé passer un trop grand nombre. […] Dans ses deux volumes de Recherches sur les premiers objets des connaissances morales, il a défendu la philosophie spiritualiste par les armes les plus aiguisées et les plus habiles qu’elle ait maniées de nos jours. […] Et au dos on lit, de la main de Sieyès : « C’est M. de Bonald, auteur de trois volumes sur la Théorie du pouvoir politique…, qui me fit parvenir son ouvrage par la voie du citoyen Barthélemy, ambassadeur en Suisse, avec ce singulier billet. » Évidemment, M. de Bonald espérait par là tenter ou piquer d’honneur le métaphysicien politique adversaire ; mais Sieyès ne donna pas dans cette séduction ou dans cette chevalerie d’un nouveau genre.
Petitot eut obtenu de publier les Mémoires mêmes du cardinal, déposés depuis longtemps et jusque-là ensevelis dans les archives du ministère des Affaires étrangères, et qui ne formèrent pas moins de dix volumes in-octavo de sa collection. […] Michaud et Poujoulat (1837) ; 3º enfin le recueil de ses Lettres et papiers d’État, dont le premier volume paraîtra seulement dans quelques semaines, par les soins de M. Avenel, et qui doit former en tout cinq volumes in-quarto.
Ses volumes, je l’ai remarqué ailleurs, faisaient partie des corbeilles de noces, et j’ai vu de jeunes maris élégants le donner à lire à leurs femmes, dès le premier mois, pour leur former l’esprit à la poésie. […] — Tous les articles qui composent jusqu’ici ce volume ont paru le lundi dans Le Moniteur : les deux morceaux suivants sur le duc de Nivernais et le Maréchal de Saint-Arnaud ont été publiée d’abord dans la Revue contemporaine du 31 janvier et du 31 mai 1857.
En lisant dernièrement dans le xive volume de l’Histoire de M. […] On lit dans la premier volume des Mémoires sur les campagnes des armées du Rhin, par le maréchal Gouvion-Saint-Cyr, de bien étonnants détails sur les nominations de généraux, et même de généraux en chef, qui se faisaient alors ; il y a surtout la nomination d’un certain général Carlin ou Carlenc, mis à la tête de l’armée du Rhin sur le refus de tous les autres : c’est une véritable scène de comédie.
Adner, « si, de 1836 à 1866, il a été publié en France cent volumes de grec, on peut hardiment affirmer que Dübner, pour sa part, en a revu au moins quatre-vingt-dix. » — Né dans le duché de Saxe-Cobourg-Gotha, le 21 décembre 1802, sorti de l’Université de Gœttingue, élève et ami des Mitscherlich et des Jacobs, il fut appelé à Paris dès 1832, pour y travailler au Thesaurus entrepris par M. […] Dans la Revue de Philosophie, de Littérature et d’Histoire ancienne (1845), volume I, n° 2, voir, si l’on est curieux,, l’article Dübner, qui a pour titre : Sur une attaque contre Niebuhr.
Robert, ajoute quelques détails et quelques développements au morceau que contient ce volume.) […] (Voir page 63 de ce volume les mêmes détails.)
Pour nous, avouons-le, nous ne sommes pas fâché de la bévue, car si le fécond écrivain avait soupçonné que cette maudite Révolution continuait Toujours même après la Terreur, il aurait pu, par mégarde, laisser couler de sa plume une couple de volumes de plus, et en vérité le nombre en est déjà bien honnête. […] Si l’on voulait relever tout ce qu’il y a de faux et d’inexact dans les six volumes in-8° que nous avons sous les yeux, il en faudrait écrire au moins six autres.
Ce petit volume est gros de conversions nouvelles et d’idées qui, conduites par le chant, comme Boileau l’a dit à merveille, s’en vont pénétrer bien avant et bien loin en très peu de mois. […] Carrel s’était acquis une belle réputation de courage et de résolution dans le jeune carbonarisme par sa conduite en Espagne et ses condamnations à mort ; il s’était fondé également une position fort solide d’écrivain et d’historien, par sa coopération à plusieurs journaux, par son excellent volume sur la Révolution anglaise de 1688.
Les autres nouvelles du volume nous offrent moins d’intérêt que celle de Tarass Boulba ; elles montrent la variété du talent de M. […] Sainte-Beuve, antérieurs aux Causeries du Lundi et aux Nouveaux Lundis, et qui n’avaient jamais été publiés en volume.