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2413. (1893) Du sens religieux de la poésie pp. -104

Une œuvre d’art naît à l’état de projet dans un esprit par suite d’une certaine vive commotion sentimentale et cérébrale.

2414. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 13, qu’il est probable que les causes physiques ont aussi leur part aux progrès surprenans des arts et des lettres » pp. 145-236

Charles I qui vécut dans une grande abondance les quinze premieres années de son regne, porta l’amour de la peinture jusqu’à une passion qui avoit tous les caracteres des plus vives.

2415. (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre I. De l’intensité des états psychologiques »

Chez les enfants et chez beaucoup d’adultes, l’attention vive produit une protrusion des lèvres, une espèce de moue. » Certes, il entrera toujours dans l’attention volontaire un facteur purement psychique, quand ce ne serait que l’exclusion, par la volonté, de toutes les idées étrangères à celle dont on désire s’occuper.

2416. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Appendices » pp. 235-309

Benedetto Croce j’ai pour lui une vive sympathie, faite d’admiration et de reconnaissance.

2417. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Discours sur le système et la vie de Vico » pp. -

Alors commença une vive altercation entre les membres de la congrégation et les professeurs, qui prétendaient également au droit de porter les coins du drap mortuaire.

2418. (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale

La vie de l’organisme n’est qu’une résultante de toutes les actions intimes ; elle peut se montrer plus ou moins vive et plus ou moins affaiblie et languissante, sans que rien dans le milieu extérieur puisse nous l’expliquer parce qu’elle est réglée par les conditions du milieu intérieur. […] Il faut donc nécessairement, après avoir disséqué sur le mort, disséquer sur le vif, pour mettre à découvert et voir fonctionner les parties intérieures ou cachées de l’organisme ; c’est à ces sortes d’opérations qu’on donne le nom de vivisections, et sans ce mode d’investigation, il n’y a pas de physiologie ni de médecine scientifique possibles : pour apprendre comment l’homme et les animaux vivent, il est indispensable d’en voir mourir un grand nombre, parce que les mécanismes de la vie ne peuvent se dévoiler et se prouver que par la connaissance des mécanismes de la mort. […] D’autres fois la vivisection n’est qu’une autopsie faite sur le vif ou une étude des propriétés des tissus immédiatement après la mort.

2419. (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome I

On les voit alors tordant et mutilant les faits pour les faire entrer dans leurs vues, éliminant ceux qui leur sont contraires, arriver à construire des systèmes que leur talent peut faire briller d’un éclat plus ou moins vif, mais dont la vérité finit toujours par faire justice. […] Car, comme nous l’avons déjà dit, le sucre, à l’état normal, n’est pas expulsé au dehors, il reste dans le sang pour y remplir certains usages dont nous vous parlerons bientôt, et sur lesquels nous avons à vous annoncer des faits entièrement nouveaux qui sont de nature, je crois, à jeter une vive lumière sur les phénomènes chimiques qui se passent dans l’organisme, dans leurs rapports avec les actes purement vitaux.

2420. (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIe entretien. Épopée. Homère. — L’Iliade » pp. 65-160

Mille foyers resplendissent à travers la plaine ; la vive lueur de chacun de ces feux éclaire cinquante guerriers assis à l’entour, et les chevaux qui broient l’orge blanche et l’avoine attendent auprès des chars que l’Aurore remonte sur le trône des cieux. » XVI On parle de nouveauté dans le style ; mais quelle nouveauté de style pourrait surpasser cette vérité pittoresque des feux d’un camp pendant la nuit, comparés aux lueurs de l’armée des astres brillant de tous côtés dans le firmament ?

2421. (1879) À propos de « l’Assommoir »

Flaubert a été fort longtemps imprimé chez Michel Lévy ; ce n’est qu’à la suite d’une vive altercation avec lui qu’il l’a quitté.

2422. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1862 » pp. 3-73

Une espèce de docteur Tant-mieux, à mine rabelaisienne, le dernier porteur de la culotte, des bas, des boucles de souliers en acier, un bon vivant qui buvait dur, et auquel on était obligé de rationner le vin dans les maisons où il mangeait ; — du reste parfaitement lucide, et la raison aussi vive et plus nette que jamais, en plein vin.

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