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2511. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIe entretien. Molière et Shakespeare »

Un théâtre riche, qui fit faire son inventaire en 1598, possédait « des membres de maures, un dragon, un grand cheval avec ses jambes, une cage, un rocher, quatre têtes de turcs et celle du vieux Méhémet, une roue pour le siége de Londres et une bouche d’enfer. » Un autre avait « un soleil, une cible, les trois plumes du prince de Galles avec la devise : ICH DIEN, plus six diables, et le pape sur sa mule. » Un acteur barbouillé de plâtre et immobile signifiait une muraille ; s’il écartait les doigts, c’est que la muraille avait des lézardes.

2512. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre VI. Bossuet et Bourdaloue »

Il fit ses études au collège des Jésuites de Dijon, et vint étudier la théologie au vieux collège de Navarre.

2513. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 novembre 1885. »

Enfin des nombreuses sentences sur la Compassion, la compassion aux bêtes, surtout (p. 117, 119) ; des pensées sur le rôle, dans la Civilisation et dans l’Art, de l’Élément féminin (p. 126)59, sur la fin des vieux héroïsmes « qui ont laissé, seulement l’amour du sang et le désir de la lutte à nos âmes lâchement disciplinées. » (p. 120).

2514. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mars 1886. »

Ainsi considérée, on peut voir dans chacune de ses notes le monde entier que les fakirs trouvent toujours dans la contemplation de leur nombril ; l’admiration qu’on a pour Wagner, et qu’on lui doit, ne peut pas être le monopole de quelques vieilles dames empaillées et de quelques jeunes gens aux sens déviés, minés par la névrose ; Wagner nous appartient à tous et sa gloire est indépendante des nôtres ; l’Art français doit bénéficier de ses progrès en les appropriant à son génie national, sans emprunt, sans imitations.

2515. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre troisième. La volonté libre »

III Les récentes théories du libre arbitre Le libre arbitre, tel que le représentent ses partisans actuels, n’est pas autre chose que la vieille liberté d’indétermination ou d’indifférence.

2516. (1856) Cours familier de littérature. I « Ve entretien. [Le poème et drame de Sacountala] » pp. 321-398

« Que les buffles », dit-il, « que les buffles agitent dans leurs jeux, en la battant violemment de leurs cornes, l’eau dans laquelle ils se seront abreuvés ; que les biches, réunies en troupe, ruminent tranquillement à l’ombre ; que les vieux sangliers broient sans crainte le jonc de leurs marais fangeux, et que mon arc se repose, la corde détendue ! 

2517. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre V. Des orateurs anciens et Modernes. » pp. 223-293

Il falloit pourtant un grand fonds d’érudition à ces vieux sermonaires.

2518. (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »

On sait comment cette critique explique Homère, Hésiode et les vieux poëtes des temps primitifs.

2519. (1923) L’art du théâtre pp. 5-212

À mes amis canadiens En 1923, Jacques Copeau me demanda d’exposer devant ses acteurs, ses élèves et son public, au Vieux Colombier, ma conception du théâtre, si proche de la sienne, il ne l’ignorait pas. […] À la fois mystique et sanglant, si différent que soit son caractère original de celui de nos vieux mystères, il est bâti sur les mêmes principes, inséparable de sa terre et de sa foi.

2520. (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot

Taine reprend la vieille thèse de Condillac et de Hume, il affirme qu’une substance est une collection de phénomènes, et qu’une cause est une relation de phénomènes. […] Taine, reprenant la vieille thèse des écoles empiriques (seulement en l’exposant d’une manière beaucoup plus vague), nous dit que le bien d’un être est la somme des faits principaux qui constituent sa nature, et il explique par là, si l’on veut, comment chaque être recherche son propre bien ; mais il échoue entièrement lorsqu’il s’agit d’expliquer pourquoi il est tenu de faire le bien d’autrui.

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