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333. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Philarète Chasles » pp. 111-136

Dans la notice que Philarète Chasles a consacrée à Macaulay, c’est bien plus de l’auteur du Guillaume III qu’il s’est occupé que du reviewer, qui, pour les connaisseurs, valait cent fois mieux que l’historien, et il n’est pas étonnant qu’il l’ait jugé avec la bienveillance d’un whig qu’il était lui-même et qui, par conséquent, ne pouvait rien comprendre à la beauté morale de Jacques II, — méconnu par toute l’Angleterre et par la France, très humble servante de l’Angleterre, — de ce Jacques II qui aura un jour son historien si Dieu prête vie à celui qui écrit ces lignes, de ce Roi qui n’a eu que le tort grandiose de rester fièrement catholique, quand la masse imbécile — comme toute masse — ne l’était plus, et qui oppose à la grivoiserie sceptique d’Henri IV écrivant à sa maîtresse Corisandre : « Paris vaut bien une messe », le mot plus grand : « un royaume ne vaut pas une messe », et, pour une messe, perdant héroïquement le sien !

334. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Alfred de Vigny »

Mais les Mémoires de Byron valent ses poésies ! Mais ceux d’Alfieri valent mieux que son théâtre ! […] Et cela vaut-il vraiment la peine de se vanter d’en être, même toute vanité de religion mise à part ?

335. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mortier, Alfred (1865-1937) »

Mais il vaut mieux cette bonne parenté qu’une originalité consistant en clowneries de rimes et en pauvretés d’idées.

336. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 520

Il étoit beaucoup plus savant que son frere, sans qu’aucun de ses Ouvrages, qui sont en très-grand nombre, vaille en particulier l’Histoire de la Médecine.

337. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 163

Mais il vaut mieux croire, par indulgence pour le Sexe, que cette Demoiselle n’a fait qu’emprunter leur secours, semblable en cela à bien des femmes qui ont voulu se donner un nom dans le Monde littéraire.

338. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » p. 402

Il étoit d’ailleurs trop éclairé, pour ne pas apercevoir l’énorme intervalle qui séparoit ces deux Poëtes, & pour ne pas sentir qu’un Mécène n’a pas plus le crédit de faire valoir un Auteur médiocre, que les Auteurs médiocres n’ont celui d’illustrer leurs Mécènes.

339. (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286

Ne vaut-il pas mieux nous laisser avec la nature en tête à tête ? […] Mais voici qui vaut mieux encore. […] La réalité ne vaut jamais nos rêves. […] Mais que vaut cet art de moindre effort ? […] J’accorderais même que mieux vaut encore le réalisme.

340. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 210

Cette Histoire n’est cependant pas dépourvue de recherches, de méthode, de netteté ; qualités peu suffisantes pour attacher le commun des Lecteurs, & encore moins ceux qui ne goûtent les faits, qu’autant qu’ils sont présentés vivement & avec un coloris propre à les faire valoir.

341. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 377

Malgré cela, on ne connoît de ses Ouvrages, que quelques Poëmes Latins qu’on ne lit plus ; il y en a un, entre autres, sur la défaite de la Flotte Turque par les Vénitiens, qui lui valut une chaîne d’or de la part de la République de Venise.

342. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre VII. La littérature et les conditions économiques » pp. 157-190

Carrousels, ballets, opéras se succèdent à Vaux, à Paris, à Saint-Germain, et l’esprit est de toutes les fêtes. […] Mieux vaut soigner ta réclame, comme un fabricant de chocolat, fonder, si tu peux, une usine littéraire dont tu seras le directeur. […] Mieux vaut montrer comment la littérature à son tour réagit sur les conditions économiques d’un peuple. […] Mais ce qui vaut surtout la peine d’être étudié en détail, c’est l’autre face de la question, j’entends la série des effets que leur position sociale produit sur la nature de leurs œuvres. […] Les gens ne sachant pas lire commençant à devenir une rareté, le public qui contribue à la rémunération de ceux qui écrivent est devenu le peuple presque tout entier, et mieux vaut dépendre de cent mille maîtres que d’un seul ou de deux ou trois tyran neaux.

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