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1130. (1902) La politique comparée de Montesquieu, Rousseau et Voltaire

A Catherine : « Le dernier acte de votre grande tragédie paraît bien beau ; le théâtre ne sera pas ensanglanté et la gloire fera le dénouement.  » — A Frédéric qui lui envoyait une médaille de regno redintegrato, représentant la Prusse jadis polonaise offrant à Frédéric une carte de ses nouvelles possessions : « Je remercie Votre Majesté de ce bijou du Nord. […] Il fait bien remarquer dans son Discours historique et critique à l’occasion de la tragédie des Guèbres que « l’Empereur, en cette tragédie, n’entend point et ne peut entendre, par le mot de Tolérance, la licence des opinions contraires aux mœurs, les assemblées de débauche, les confréries fanatiques.

1131. (1923) Nouvelles études et autres figures

Et, soit dit en passant, cela justifie à merveille notre tragédie classique qui ne retenait de la vie d’un homme que les circonstances indispensables à l’intelligence de son caractère. […] On y jouait des tragédies et des comédies dont les auteurs étaient de la Compagnie ; on y dansait même des ballets. […] Il y donnerait ses deux chefs-d’œuvre : sa tragédie lyrique des Cenci, la seule de ses œuvres où il soit arrivé à sortir de lui-même, et son Prométhée Délivré, si obscur, mais traversé d’éclairs et de coups de foudre ; et tant d’autres poèmes qui font de sa production un étonnant geyser de poésie.

1132. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Chapitre II. Lord Byron. » pp. 334-423

Il recommande et pratique la règle des unités dans les tragédies.

1133. (1848) Études critiques (1844-1848) pp. 8-146

Sainte-Beuve pourquoi, par exemple, il s’est attaché dans son travail sur Apollonius de Rhodes à abaisser à de mesquines comparaisons un des caractères les plus admirables de la tragédie antique.

1134. (1895) Les confessions littéraires : le vers libre et les poètes. Figaro pp. 101-162

les rives enchantées d’une « saine » et « vraie » Arabie heureuse — du moins il aura gardé les éblouissements ; nous en aurons, du reste, bientôt la preuve dans une tragédie (Iphigénie) dont il ciselle les derniers vers et qu’il va bientôt faire paraître.

1135. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre VI. La parole intérieure et la pensée. — Second problème leurs différences aux points de vue de l’essence et de l’intensité »

Chacun sait que les prières trop souvent récitées finissent par n’avoir plus aucun sens pour celui qui les prononce soit à haute voix, soit tout bas, soit mentalement ; il en est de même de tout ce que l’on sait trop bien par cœur : la plupart des lettrés ne sauraient réciter les débuts de l’Iliade, de l’Enéide, des Bucoliques, de certaines tragédies françaises, en leur donnant le sens qu’enfants ils ont eu tant de peine à découvrir et qu’ensuite ils possédaient si pleinement.

1136. (1888) La vie littéraire. Première série pp. 1-363

Ils assistent, avec vous, à la tragédie de Gonzago et Baptista.

1137. (1920) Essais de psychologie contemporaine. Tome I

Ajoutez à cela que la génération nouvelle a grandi parmi des tragédies sociales inconnues de celle qui la précédait. […] Les analyses ténues, la jolie et frêle littérature de salon, les correctes inventions de l’âge classique ne pouvaient plus satisfaire des têtes où flamboyait le souvenir des drames réels, des véritables tragédies, des sanglants romans de l’époque héroïque. […] Les luttes formidables de la tragédie révolutionnaire et leur légende, l’étonnante épopée impériale et son sanglant prestige, avaient façonné une génération pénétrée du concept héroïque de la vie.

1138. (1899) La parade littéraire (articles de La Plume, 1898-1899) pp. 300-117

Nous pénétrerons ensemble, nous déchirerons le travesti des âmes, nous connaîtrons de terribles tragédies intérieures.

1139. (1788) Les entretiens du Jardin des Thuileries de Paris pp. 2-212

“Est-il possible, s’écrioit-il en murmurant, qu’un animal de cette espece, qui ne sait ni lire, ni écrire, qui, conséquemment est bien éloigné de résoudre des problêmes, & de faire des tragédies, jouisse d’une aussi bonne santé, tandis que moi-même dont la plume n’est pas moins agréable qu’utile, tandis que moi qui connois tous les charmes de la poésie, & qui puis les exprimer, je suis malade, & n’ai de courage ni pour parler, ni pour chanter :” Cela prouve bien que cet univers est réellement mal gouverné. […] Ce qu’il y a de fâcheux, c’est que les meilleurs ouvrages sont susceptibles de ridicules, & que le sublime même n’en est pas éloigné, par la raison que les extrémités se touchent, & qu’une parodie n’est jamais meilleure que lorsqu’elle prend pour sujet une chose grave ou majestueuse, ainsi qu’on le remarque à l’égard des tragédies qu’on travestit quelquefois de la maniere la plus plaisante.

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