Éraste, l’éternel Éraste éventé, ricaneur, prêt à toute fraude, n’aimant que le plaisir, cœur sec et cerveau vide, s’associe à je ne sais quelle bande de vauriens pour jouer au provincial des tours qui mèneraient à présent leurs auteurs en police correctionnelle. […] Elle n’y fut pas plus tôt que la Molière envoya deux gardes pour la faire sortir de l’amphithéâtre, et se donna le plaisir d’aller lui dire elle-même que, puisqu’on la chassait de sa maison, elle pouvait bien à son tour la faire sortir d’un lieu où elle était la maîtresse. […] Et voici comment ce Jaulnay, l’auteur de L’Enfer burlesque, s’irritait de voir rendre hommage à l’auteur de Tartuffe : J’aperçus parmi les bouffons Le plus ridicule spectacle Qu’on pût voir en cet habitacle : C’était un homme décharné Comme un farceur enfariné, Assis la tête un peu baissée, Dessus une chaise percée, Faisant cent tours de harlequins, Tant de ses pieds que de ses mains. […] Mais, ajoute le pamphlétaire : « Ce fameux peintre a passé l’éponge sur ce tableau. » Il l’entreprend donc, lui, à son tour, et cette fois le portrait sera achevé.
La conscience, se réglant à son tour sur l’intelligence, regarde de la vie intérieure ce qui est déjà fait, et ne la sent que confusément se faire. […] La méthode cinématographique est donc la seule pratique, puisqu’elle consiste à régler l’allure générale de la connaissance sur celle de l’action, en attendant que le détail de chaque acte se règle à son tour sur celui de la connaissance. […] Ou elle considère en bloc le changement qu’elle étudie, ou, si elle le divise en périodes, elle fait de chacune de ces périodes un bloc à son tour : ce qui revient à dire qu’elle ne tient pas compte du temps.
Il disait qu’il avait encore l’esprit vindicatif, et qu’il préparait un bon tour à ses envieux ; c’était une autre pièce qui vaudrait mieux que sa dernière… A la fin de notre visite, le frère de M.
Et c’est pour cela qu’ils ont mérité à leur tour d’être imités.
Dans une lettre à son fils, l’année d’après, Mme Valmore dépeignait cette même vie provinciale et rurale à sa manière : « (Octobre 1852)… Hier avec Langlais, nous avons fait le tour de la ville (je crois qu’ils disent la ville).
Le bon René d’Anjou, captif en sa jeunesse, avait usé ainsi de musique et de vers, en même temps qu’il peignait aux murailles de sa tour diverses sortes de compositions mélancoliques et d’emblèmes.
C’est pourquoi le Tiers pose son droit comme incontestable, et, à son tour, dit comme Louis XIV : « L’État, c’est moi ».
Mais Manos se lève, se dirige vers quelques tablettes suspendues à la muraille et saisit l’Odyssée. « Écoutez-moi à mon tour, dit-il, et oubliez ce que vous venez d’entendre !
Il avait fait le tour des idées sans s’arrêter jamais dans la modération.
Il me manquait quelque chose pour remplir l’abîme de mon existence : je descendais dans la vallée, je m’élevais sur la montagne, appelant de toute la force de mes désirs l’idéal objet d’une flamme future ; je l’embrassais dans les vents ; je croyais l’entendre dans les gémissements du fleuve ; tout était ce fantôme imaginaire, et les astres dans les cieux, et le principe même de vie dans l’univers. » « C’est juste l’Isolement de Lamartine, toujours avec la différence des complexions et des natures : Que le tour du soleil ou commence ou s’achève, D’un œil indifférent je le suis dans son cours ; En un ciel sombre ou pur qu’il se couche ou se lève, Qu’importe le soleil ?