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2417. (1914) Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne pp. 13-101

On descend, on s’arrête (ou on est arrêté), on saute (où, et comment), on touche un point qui sera le point d’arrivée définitif et qui pour l’instant est un point de départ momentané, on remonte, on revient au point d’arrêt, on redescend au point d’arrivée définitif.

2418. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Lettres de m. l’Abbé Sabatier de Castres ; relatives aux trois siecles de la littérature françoise.ABCD » pp. -641

J e n’ai jamais été touché, Monsieur, des éloges donnés aux Trois Siecles, qu’autant que j’ai pu y reconnoître les applaudissemens de l’honnêteté, de la raison, ou l’expression du zele pour les vrais principes.

2419. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre II, grandeur et décadence de Bacchus. »

. — Une de mes ailes touche au ciel, l’autre traîne en bas.

2420. (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome I

Nous touchons avec la main les deux côtés de la face et les deux oreilles du lapin, et nous jugeons avec la plus grande évidence, par la simple sensation, que, loin d’être abaissée, la température s’est au contraire considérablement accrue à gauche, du côté où nous avons coupé le nerf sympathique. […] Toutes ces questions, qui touchent aux phénomènes les plus intimes de la fonction glycogénique, seront examinées dans un autre lieu. […] Ceci, comme vous le voyez, touche de très près à la question du diabète. […] Si la lésion n’avait pas porté exactement sur la ligne moyenne du plancher du quatrième ventricule, et si nous avions touché un des pédoncules du cervelet, l’animal eût tourné dans un sens ou dans l’autre ; il aurait pu y avoir des convulsions ou des désordres de mouvement, mais cela n’eût pas empêché l’apparition du sucre, qui en est indépendante.

2421. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

Bientôt il vit mademoiselle Du Parc, dont les charmes le touchèrent. […] Cette générosité de la part d’un comédien qui n’était pas riche me touche autant que la magnanimité d’un conquérant qui donne des villes et des royaumes. […] Le Roi, touché de sa position, l’autorisa à établir à Paris une troupe d’enfants sous le titre de Troupe de Monseigneur le Dauphin, et de jouer sur le théâtre du Palais-Royal les jours extraordinaires, un premier départ des Italiens ayant permis à Molière, dès le mois de juillet 1659, de disposer des jours ordinaires. […] Et, afin d’arrêter avec succès la vue et le débit de sa production impie et irréligieuse, et de sa poésie licencieuse et libertine, Elle lui a ordonné sur peine de la vie d’en supprimer et déchirer, étouffer et brûler tout ce qui en était fait, et de ne plus rien faire à l’avenir de si indigne et si infâmant, ni rien produire au jour de si injurieux à Dieu et outrageant l’Église, la religion, les sacrements et les officiers les plus nécessaires au salut, lui déclarant publiquement, et à toute la terre, qu’on ne saurait rien faire ni dire qui lui soit plus désagréable et odieux, et qui le touche plus au cœur, que ce qui fait atteinte à l’honneur de Dieu, au respect de l’Église, au bien de la religion, à la révérence due aux sacrements, qui sont les canaux de la grâce que Jésus-Christ a méritée aux hommes par sa mort en la croix, à la faveur desquelles elle est transfuse et répandue dans les âmes des fidèles qui sont saintement dirigés et conduits.

2422. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. RODOLPHE TÖPFFER » pp. 211-255

. — Parmi les observations plus ou moins sérieuses que Charles transmet à Louise à travers l’effusion de ses sentiments, il en est qui touchent à des personnages historiques, célèbres dans le pays ; je noterai le dîner chez M.

2423. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre III. Molière »

Parfois le sujet l’emporte, dans Don Juan, dans le Misanthrope, dans Tartufe, dans le Malade, et la comédie touche un moment aux limites du genre, même les franchit : une émotion tendre ou douloureuse se dégage.

2424. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre VI. Bossuet et Bourdaloue »

Si les orateurs grecs et romains touchent en nous les cordes du patriotisme et les notions générales de l’intérêt public, ce dont nous parlent nos orateurs chrétiens — le dogme mis à part, — c’est toute notre vie morale et toutes les grandes questions métaphysiques et morales, que notre conduite journalière tranchera à notre insu, si nous ne les résolvons avec réflexion ; c’est une conception générale de la vie et de l’être, qui se dégagera malgré nous de nos actes, si nous ne les dirigeons pas par elle.

2425. (1890) L’avenir de la science « X » pp. 225-238

il est bien à croire que, si nous les touchions, nous trouverions aussi à leurs pieds quelque peu de limon terrestre.

2426. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 14 mars 1885. »

Elle ne peut intéresser, je le sais, que les rares esprits pour qui rien n’est indifférent de ce qui touche à l’éclosion d’un chef-d’œuvre.

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