(André Chénier) fut un des cinq ou six que ni la frénésie générale, ni l’avidité, ni la crainte, ne purent engager à ployer le genou devant des assassins couronnés, à toucher des mains souillées de meurtres, et à s’asseoir à la table où l’on boit le sang des hommes.
On permettait au prince impérial, de les voir sans y toucher, et l’enfant avait un désir fou de les tenir entre ses mains.
De se borner, dans ses critiques, à relever les erreurs de dates, de noms propres, d’une lettre mise pour une autre, d’une virgule de trop ou de moins, et autres méprises de cette espèce, à condition cependant qu’il y sera fort exact, ce qui ne lui arrive pas toujours ; mais de ne pas toucher aux raisonnements bons ou mauvais, et de s’abstenir de raisonner lui-même le plus qu’il lui sera possible.
Si tu penses cela comme moi, va donc le dire à tes camarades. » Ici, nous touchons sans doute au fond de notre race, plus guerrière que militaire.
Quand il exécute un mouvement, c’est qu’il libère l’énergie ainsi emprisonnée ; il n’a, pour cela, qu’à toucher un déclic, à frôler la détente d’un pistolet sans frottement, à appeler l’étincelle : l’explosif détone, et dans la direction choisie le mouvement s’accomplit..
Mais pour toucher la réalité de l’esprit, il faut se placer au point où une conscience individuelle, prolongeant et conservant le passé dans un présent qui s’en enrichit, se soustrait ainsi à la loi même de la nécessité, qui veut que le passé se succède sans cesse à lui-même dans un présent qui le répète simplement sous une autre forme, et que tout s’écoule toujours.
Non, je n’irai plus porter mon offrande au centre sacré de la terre, ni au temple d’Abis, ni à Olympie, si la vérité de ces choses ne se fait pas toucher du doigt à tous les mortels.
Il rendra, jusqu’au dernier sou, ce que le bonhomme Ekdal a touché à la caisse de Werlé. […] le ridicule et la bassesse atteignent comme une malédiction tout ce que j’ai touché. » Elle ne digère pas cette balle dans le ventre. […] L’origine et la raison de ce Code, la voici : L’homme est naturellement égoïste et personnel : il se désintéresse parfaitement de ce qui touche les autres. […] Ce monsieur le sait, mais il vous répond tout de même ; et, bien que votre indifférence à son endroit n’ait d’égale que son indifférence sur ce qui vous touche, il vous interroge à son tour, d’un air aimable, sur vos petites affaires. […] J’insiste, voulant vous faire toucher du doigt l’ineptie de cette petite dinde.
Même dans leurs villages, leurs chaumières ne se touchent pas ; ils ont besoin d’indépendance et d’air libre. […] D’un élan, elle parcourt les quatre coins de son horizon, et touche en un instant des objets qui semblent séparés par tout un monde.
J’ai touché un mot du pouvoir que la reine mère avait sur l’esprit du roi, et combien d’ailleurs elle était unie d’amitié et d’intérêt avec le premier ministre ; et j’ai dit aussi la consternation du roi, quand les assassins de ce seigneur lui présentèrent sa tête. […] Elle prit un poignard et en porta un coup au premier qui la voulut toucher ; eux tirèrent les leurs, et la tuèrent sur la place.