Charles dans le titre même de sa publication, ce livre, autour duquel on veut émoustiller la pensée publique dans un sens favorable à Gœthe, était à peu près inconnu, mais avait paru en français. […] Enfin, parce qu’il était spinoziste et athée, — non pas comme Shelley, le poète, qui s’écrivait athée sur la cime du Mont-Blanc et voulait qu’on lui donnât ce titre sur l’adresse de ses lettres, mais discrètement, sans inconvénient, dans la pénombre, la main fermée, comme Fontenelle, sur la dangereuse vérité, — les athées Tartufes ont admiré ce gouvernement sur soi-même, cette domination sur sa pensée.
Titre faux par un côté, et par l’autre compromettant. […] L’énigme de la personnalité de Vacquerie serait-elle donc révélée par le mot de son titre ?
Son passé, son ancienne élévation ministérielle, ses relations de monde et d’école, son titre littéraire d’académicien, tout, jusqu’à sa position de vaincu politique, — car, en France, c’est parfois une assez belle position que celle-là, — facilite merveilleusement la diffusion actuelle de ses idées et de ses écrits. […] Il a aimé mieux prendre l’homme tout entier, dans le multiple ensemble de sa vie et à sa place dans tous les événements de son temps, et il a écrit un ouvrage qui n’a pas pour titre unique le nom d’Anselme et qui est aussi le tableau de la vie monastique et politique, au onzième siècle.
Dès et par son titre, Xavier Aubryet nous avait annoncé une vengeance qu’il ne nous a pas donnée, et Albéric Second ne nous a rien promis… L’imagination n’a donc pas à lui reprocher de l’avoir trompée. Le titre de son livre n’est qu’un nom.
Son roman, qu’il aurait pu écrire peut-être comme l’auteur de Miréio écrivit son poëme, dans le dialecte de sa terre natale, écrit en français exquis, n’a pas cependant que son titre de patois, et roule dans son flot de délicieux provincialismes que M. de La Madelène a trop de tact d’écrivain pour laisser mourir. […] Cette bicoque était connue dans le pays sous le nom du Château des Saffras, et de là le titre de Marquis des Saffras que l’on donnait à Espérit. » Ces détails, nous les avons transcrits, au risque de paraître long, tels qu’on les trouve aux premières pages du livre de M. de La Madelène, parce qu’ils ne sont pas, comme on pourrait le croire, les inventions d’une fantaisie, qui ne sait où elle va, mais parce qu’ils ont une raison d’être dans l’idée première de ce roman très-combiné et très-réfléchi.
Renouvier, dans son deuxième Essai de critique générale, a données sous ce titre : Pascal et la Théorie du vertige moral. […] Quant au titre lui-même, il signifiait, selon les propres paroles de Prévost, que le journaliste s’expliquerait sur tout sans prendre parti pour rien. […] Elle aime des Grieux, elle aussi, sans doute, à sa manière, non sans un peu d’étonnement, mais elle n’est point, en dépit du titre consacré, le personnage essentiel du roman. […] Et le titre morne n’en fût peut-être jamais parvenu jusqu’à Rousseau. […] Ces titres sont longs ; ils sont surtout singuliers ; et nous ne saurions regretter que l’auteur de Manon Lescaut soit mort sans écrire aucun des trois livres.
Dargaud, a écrit un petit opuscule de quelques feuillets : Nouvelle phase parlementaire, c’est le titre. « M. de Lamartine, dit-il, c’est Fénelon moins l’autorité 9, Rousseau moins le sophisme, Mirabeau moins l’insurrection.
Charles Fuster qualifie : roman lyrique, l’ouvrage qu’il vient de publier sous le titre de Louise.
Hugues Lapaire, sous ce titre : Au pays du Berri.
Enfin, en 1898, il réunit divers poèmes épars dans des revues et les publia sous ce titre : La Chanson des hommes.