Les « Lettres persanes » Les Lettres persanes 520 parurent en 1721, avec le succès que pouvaient avoir, sous la Régence, de vives satires entrecoupées de descriptions voluptueuses. […] Il vint à Paris à 33 ans, après le succès de ses Lettres persanes, fut reçu à l’Académie en 1728, voyagea ensuite en Allemagne, en Autriche, en Hongrie, en Italie, en Suisse, en Hollande, en Angleterre, où il resta près de deux ans (1729-1731).
Son succès lui valut, après un trimestre passé au collège de Reims, d’être appelé au collège Henri IV, où le roi Louis-Philippe venait d’envoyer deux de ses fils. […] Parmi de tels deuils, j’ose à peine compter pour des joies le succès européen de l’Histoire des Romains, et l’admission de M.
Les Lionnes pauvres Les Lionnes pauvres ont eu un grand et beau succès auquel on ne saurait trop applaudir. […] J’ai dit le succès, il sera profond et durable.
Ce qui décide des grands succès pour les ouvrages d’imagination, c’est lorsque la création de l’auteur est telle, qu’une foule de contemporains, à la lecture, croient aussitôt s’y reconnaître : ils s’y reconnaissent d’abord par quelques traits essentiels qui les touchent, et ils finissent par s’y modeler pour le reste. […] Elle retourna chez lui deux mois après, en se faisant connaître : elle eut peu de succès ; il lui donna son congé par lettre, et lui signifia que c’était assez de cette troisième visite.
Théodore Leclercq, ce n’était pas même un auteur : homme d’esprit et de loisir, homme du monde et de société, il n’avait jamais visé à ce qu’on appelle un succès et encore moins à un résultat. […] Il paraît que le succès fut grand, et peut-être ce premier essai donna-t-il à M.
La façon dont le cardinal de Retz parle de lui-même, la franchise avec laquelle il découvre son caractère, avoue ses fautes, et nous instruit du mauvais succès qu’ont eu ses démarches imprudentes, n’encouragera personne à l’imiter. […] Retz était petit, laid, noir, assez mal fait et myope ; voilà des qualités peu propres à faire un galant, ce qui ne l’empêcha point de l’être, et avec succès.
Pour expliquer le succès et la vogue de ce petit livre, il faut se rappeler qu’on commençait à être las des monstrueux romans anglais dans le genre d’Anne Radcliffe, qui se succédaient depuis trois ou quatre ans, et où les souterrains, les spectres, les chaînes jouaient un grand rôle. […] Le ridicule serait aujourd’hui un moyen de succès s’il aidait un homme à sortir de la foule.
Le cardinal Mazarin, devenu plus exigeant avec le succès, paraît regretter qu’on ait fait l’amnistie de Bordeaux trop large et qu’on n’en ait pas excepté un certain Duretête, bien nommé et grand séditieux. […] Après cet heureux succès de Bordeaux, il a une sorte de faveur.
Parlant de cette paix que la province de Touraine avait conservée de tout temps au milieu des troubles de la France, il dira : « Mais alors, de tant de fléaux nous ne ressentions que le bruit, calmes au milieu des tourmentes, comme ces oasis entourées des sables mouvants du désert. » Cette première Pétition eut du succès, mais elle n’engageait point encore Courier décidément dans l’opposition. […] Avant de se constituer prisonnier et aussitôt après son jugement, Courier n’avait pas manqué d’écrire l’histoire de son procès, en y joignant le discours qu’il aurait voulu prononcer pour sa défense ; il appelait cela son Jean de Broé, du nom de l’avocat général qu’il y tournait en ridicule : « Ma brochure a un succès fou, écrivait-il à sa femme ; tu ne peux pas imaginer cela ; c’est de l’admiration, de l’enthousiasme.
Grimm se signala entre tous par une brochure piquante intitulée Le Petit Prophète de Boehmischbroda, qui eut beaucoup de succès. […] Grimm, dans une page écrite en 1762, et où il fait de Rousseau un portrait aussi neuf que vrai, le montre dans sa première forme, tel qu’il l’avait connu avant la célébrité, et puis au moment de sa transformation subite qu’opéra le succès de son discours à l’Académie de Dijon : Jusque-là, dit-il, il avait été complimenteur, galant et recherché, d’un commerce même mielleux et fatigant à force de tournures : tout à coup il prit le manteau de cynique, et, n’ayant point de naturel dans le caractère, il se livra à l’autre excès ; mais, en lançant ses sarcasmes, il savait toujours faire des exceptions en faveur de ceux avec lesquels il vivait, et il garda, avec son ton brusque et cynique, beaucoup de ce raffinement et de cet art de faire des compliments recherchés, surtout dans son commerce avec les femmes.