Cité devant la cour des Arches, Oakeley partagea le sort de l’homme qu’il avait si grandement défendu12. […] Ainsi la situation s’est aggravée des efforts faits pour en sortir, et c’est ainsi que pour les institutions comme pour les hommes, l’agonie est pire que la mort. […] L’édifice bâti par Henri VIII, consolidé par Élisabeth, ne s’écroule point encore avec fracas, mais chaque jour il s’affaisse et plie… Que dirait-elle, la grande papesse de l’hérésie anglicane, si elle sortait de son tombeau ?
La doctrine que vous nous apportez, nous la connaissons : elle sort de nos ateliers ; c’est nous, philosophes, qui l’avons fabriquée ; et c’est de la vieille, très vieille marchandise. […] Je ne vois qu’un moyen de sortir d’embarras : c’est de prendre, parmi tous les faits connus, ceux qui semblent le plus favorables à la thèse du parallélisme — les seuls, à vrai dire, où la thèse ait paru trouver un commencement de vérification —, les faits de mémoire. […] Et je crois par conséquent aussi que notre passé tout entier est là, subconscient — je veux dire présent à nous de telle manière que notre conscience, pour en avoir la révélation, n’ait pas besoin de sortir d’elle-même ni de rien s’adjoindre d’étranger : elle n’a, pour apercevoir distinctement tout ce qu’elle renferme ou plutôt tout ce qu’elle est, qu’à écarter un obstacle, à soulever un voile.
Au sortir du théâtre, nous écrivions sur les murailles : « Vive Victor Hugo ! […] Je n’étais encore sorti de France que pour une courte excursion en Belgique. […] Une fois entrés, les élèves ne sortaient du collège qu’à la fin de leurs études. […] Avec elle, on se trouvait toujours en verve et chacun sortait du salon émerveillé de lui-même. […] Il était sorti en calèche, pour retirer à la douane quelque curiosité exotique.
Sorti de là, il est au niveau de n’importe qui. […] Comment peut-on sortir de ces antinomies ? […] Quelquefois, ils n’en sortent point. […] C’est une manière de sortir de soi. […] D’abord il fut toujours un critique psychologue, ce qui était, je l’ai dit, ne pas sortir de son premier état d’esprit.
Cette grande symphonie du jour, qui est l’éternelle variation de la symphonie d’hier, cette succession de mélodies, où la variété sort toujours de l’infini, cet hymne compliqué s’appelle la couleur. […] « — Ô toi, qui honores toute science et tout art, quels sont ces esprits auxquels on fait tant d’honneur qu’on les sépare du sort des autres ? […] Il faut savoir baigner une tête dans les molles vapeurs d’une chaude atmosphère, ou la faire sortir des profondeurs d’un crépuscule. […] Dulcinée de Toboso elle-même, en passant par l’atelier de ces messieurs, en sortirait diaphane et bégueule comme une élégie, et amaigrie par le thé et le beurre esthétiques. […] Joyant, qui n’est jamais sorti de la place Saint-Marc et n’a jamais franchi le Lido.
Les bourres de papier ne doivent pas être trop serrées, — assez pour empêcher le camphre de sortir, pas assez pour empêcher l’air de circuler.
Oublieux de leur foi trompée, tous y viennent ; le pas d’armes brille au complet ; mais, jeu du sort !
Alors le malheur est long comme la vie, il se compose de vos fautes et du sort, il vous humilie et vous déchire.
Mais aussi, quand on s’en sert pour la pensée, quand l’imagination ou le sentiment les assemblent, ils s’allument, et leur contact mutuel fait jaillir la lumière et sortir de fines nuances.
Le pampre et le lierre qui s’enroulent autour de son thyrse ne sont pas des éléments parasitaires, mais des ornements qui sortent de la tige même du javelot pour aller se fondre dans sa pointe et la renforcer.