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1748. (1835) Critique littéraire pp. 3-118

Je le répète ; c’est ainsi seulement que tout s’explique dans le roman de M.  […] Nous allons le suivre jusqu’à sa première étape ; car de ce jour seulement nous sommes dans l’Inde. […] Qu’elle attende seulement que Runjet-Sing soit mort ; mais qu’elle ne s’y fie pas ! […] Faites seulement qu’elle se procure les conventions matrimoniales de la princesse Quintilia. […]  » Nous en dirons autant, pour unir, non pas seulement de l’héroïne, mais du livre.

1749. (1805) Mélanges littéraires [posth.]

Dans ce chiffre on a, Ainsi, il y a en tout 19 caractères, dont 5 seulement une fois. […] Puisque f m f (voyez G) est le commencement d’un mot, donc m ou f est voyelle ; car un mot n’a jamais trois consonnes de suite, dont deux soient la même : et il est probable que c’est f parce que f se trouve quatorze fois, et m seulement cinq : dont m est consonne. […] Les règles ne rendront jamais un ouvrage ou un discours éloquent ; elles servent seulement à empêcher que les endroits vraiment éloquents et dictés par la nature ne soient défigurés et déparés par d’autres, fruits de la négligence ou du mauvais goût. […] Prétendre que des préceptes froids et didactiques donneront le moyen d’être éloquent, c’est seulement prouver qu’on est incapable de l’être. […] sans doute multos dans le second ne signifie pas un grand nombre absolument, mais seulement un grand nombre par opposition à neminem, c’est-à-dire quelques-uns, ou nonnullos.

1750. (1895) La comédie littéraire. Notes et impressions de littérature pp. 3-379

Jugez un peu s’il ressemblait seulement à M.  […] François Coppée douze seulement et M.  […] J’ai seulement esquissé la physionomie des principaux personnages. […] Seulement, il ne reculait pas devant le mot propre, — ou malpropre, comme on voudra. […] Seulement, les dons du grand écrivain en passant sous la plume de son successeur se sont affaiblis.

1751. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354

Les Français d’aujourd’hui reconnaissent, à leur honneur, que les farces de Molière rehaussent sa gloire bien loin de l’avilir ; ils mesurent toute la profondeur du Festin de Pierre, et ce n’est pas seulement la fameuse scène du pauvre qui leur imprime une sorte de respect pour le génie de son auteur ; cette statue qui marche et qui parle, ces flammes de l’enfer qui engloutissent un débauché, plaisent à leur imagination romantique. […] Seulement, comment mourra-t-elle ? […] À l’ethnologie et à l’histoire, il faut ajouter la biographie ; alors seulement nous comprendrons tout Molière. […] L’aveuglement d’esprit de Glocester se change en un aveugle ment réel ou physique, à la suite duquel seulement il ouvre les yeux sur la vraie différence de l’amour de ses fils. […] Ce qui me charme en lui, ce n’est pas seulement cette perfection des procédés de l’art, mais surtout cet aimable naturel, cette haute valeur morale du poète… Ce que Schlegel dit de Molière m’a profondément affligé… Pour un être comme Schlegel, une nature solide comme Molière est une vraie épine dans l’œil ; il sent qu’il n’a pas une seule goutte de son sang, et il ne peut pas le souffrir, etc., etc. » Voyez les Entretiens de Goethe et d’Eckermann.

1752. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1865 » pp. 239-332

* * * Frémiet me racontait que Rude s’amusait à mettre, à côté de la belle tête du cheval de Phidias, la tête d’un cheval de fiacre, et qu’il faisait observer que c’était la même chose, que seulement la tête du cheval de fiacre était encore plus belle. […] Il était là, au milieu des autres qui gaminaient, empêché de s’amuser par le grand cordon de la Légion d’honneur, qu’il portait pour la première fois, à la fois heureux et triste, partagé entre son âge et sa majesté, et réduit à sourire seulement des yeux aux jeux des autres enfants. […] La princesse est fort indignée qu’un peintre, de la valeur d’Hébert, travaille pour une pareille femme, et lui dit : — « Une drôlesse comme ça, protéger l’art… Mais vous ne pourriez pas seulement mener chez elle votre mère voir vos peintures ! […] Rouher veut que la fille soit seulement blessée, et qu’il reste l’espérance d’un mariage avec l’amant de sa mère. […] » Je ne parle pas seulement du contre-coup en nous de ces huées sauvages, mais de cette vie sans un moment de repos de l’esprit ou du corps.

1753. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

Voilà le seul fil par lequel seront reliées les comédies qui vont venir ; seulement il faut prévenir le lecteur que mademoiselle Mars n’est pas seulement dans les œuvres passées, elle se retrouvera dans les œuvres modernes, avec les poètes qui vont venir, Hélas ! […] Seulement la femme de Mégani reste un peu inférieure à son mari, ce n’est pas tout à fait un premier sujet ; tenez, M.  […] Seulement, en vieillissant il est devenu plus avare. […] Seulement les œuvres du génie ne sauraient mourir. […] Moncade ne daigne pas même ouvrir ces tendres billets ; seulement il envoie à Cidalise la montre d’Araminte, Araminte aura l’agrafe de Cidalise.

1754. (1896) La vie et les livres. Troisième série pp. 1-336

Paul Hervieu n’est pas seulement un observateur, un témoin. […] Seulement, constatons quelques faits et soyons justes. […] Ces gens-là ne savent pas seulement vivre, ils savent mourir. […] Seulement, comme il avait l’air très militaire, on l’appelait le général. […] Seulement ni M. 

1755. (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale

Je ne parle pas seulement des convenances banales qui consistent à ne pas outrager les bonnes mœurs. […] Seulement on n’a pas réussi, ce qui demandait un effort artistique, à constituer le type théâtral d’Antony. […] La postérité commence seulement pour cette œuvre extraordinaire, qui est destinée tôt ou tard à faire partie du répertoire courant de la Comédie-Française. […] Seulement il est une œuvre artistique et correspond exactement, par son degré de généralité, à ce qu’est une idée dans l’ordre intellectuel. […] Elle a quitté le pallium qui l’enveloppait et elle paraît sur la scène couverte seulement de cette tunique légère qui laisse voir son cou et ses bras, nus jusqu’aux épaules.

1756. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXII » pp. 286-290

Cette lettre ne change rien à ce que nous avons dit, elle prouve seulement qu’on n’a pas consulté M. de Chateaubriand pour disposer cette publication par feuilletons.

1757. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Louis XIV et le duc de Bourgogne, par M. Michelet. (suite et fin.) »

Seulement il se mêle à tout cela, et de plus en plus, ce me semble, trop de préoccupation des rapports sexuels, trop d’allusions à la bagatelle, comme on dit.

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