La science ne peut pas expliquer la qualité.
On s’attacha à eux pour leur vertu, pour leur science et pour leur persécution.
Blyth, dont la science profonde et variée me fait évaluer l’opinion très haut, pense que toutes nos races volatiles proviennent du Coq d’Inde commun (Gallus bankiva).
Il parle volontiers, dans ses mandements, « des vérités de la religion confirmées par les découvertes de la science et notamment par les expériences de M. […] En dehors du Jardin des Plantes, Pierre Nozière ne connaissait guère que le quartier où habitaient ses parents : les quais de la Seine, le pont Neuf, le dôme de l’Institut… Ce pays, maintenant ravagé par les ingénieurs des chemins de fer, fut jadis une contrée de riante figure, de doux loisir et de gaie science. […] Attiré par l’inconnu, il se plaît à interroger l’énigme insoluble qui fait hésiter la science devant le problème de leurs origines.
Je dis la prudence ; car un père tendre qui craint pour son enfant, le détournera toujours d’une science qui apprend à connaître la vérité et qui encourage à la dire, sous des prêtres qui vendent le mensonge, des magistrats qui le protégent, et des souverains qui détestent la philosophie, parce qu’ils n’ont que des choses fâcheuses à entendre du défenseur des droits de l’humanité : dans un temps où l’on ne saurait prononcer le nom d’un vice sans être soupçonné de s’adresser au ministre ou à son maître28 ; le nom d’une vertu, sans paraître rabaisser son siècle par l’éloge des mœurs anciennes, et passer pour satirique ou frondeur ; rappeler un forfait éloigné, sans montrer du doigt quelque personnage vivant ; une action héroïque, sans donner une leçon ou faire un reproche. […] Non : j’en pourrais citer qui, pauvres et obscurs, ont cultivé avec succès les sciences et les arts ; ils étaient affamés et presque nus, sans se plaindre, sans discontinuer leurs travaux. […] Il m’objectera ici ce qu’il m’a dit plusieurs fois : qu’il n’y a peut-être pas une idée principale, folle ou sage, qui lui appartienne, que la préférence de l’état sauvage sur l’état civilisé, n’est qu’une vieille querelle réchauffée ; qu’on avait fait cent fois avant lui l’apologie de l’ignorance contre les progrès des sciences et des arts ; qu’on retrouve partout la base et les détails de son Contrat social ; qu’un homme d’un peu de goût ne s’avisera jamais de comparer son Hèloïse avec les romans de Richardson, qu’il a pris pour modèle ; que son Devin du village n’est aujourd’hui que de la très-petite musique ; que, si l’on avait un enfant à élever, on laisserait les idées fausses ou exagérées d’Emile, pour se conformer aux sages préceptes de Locke ; que l’on ne clouta jamais que les langes où nous emprisonnons les nouveau-nés, ne les fissent pâtir, et ne les déformassent ; qu’on lit dans la plupart des moralistes et des médecins122, que les mères exposaient leur santé et manquaient à leur devoir en refusant à leurs enfants la nourriture qui gonflait leurs mamelles, et que c’est autant la fréquence des accidents que l’éloquence de Rousseau qui les a persuadées. […] Il se refusa entièrement à l’étude de la philosophie, d’après le conseil d’Agrippine, sa mère, qui lui persuada que cette science était nuisible à un souverain231, c’est-à-dire, à un tyran ; car c’était la valeur du mot dans la bouche d’une femme aussi impérieuse.
Nous ne pouvons le savoir de science certaine, quelle que puisse être notre expérience de la vie et notre connaissance du cœur humain32. […] Comptes rendus de l’Académie des sciences, 17 juillet 1899. […] Si l’on compose un livre de science, un livre d’histoire, c’est afin de le rendre plus compréhensible et plus assimilable.
Il est vrai que ce poète ne court pas après les aventures, et ne fait pas tomber ses personnages des nues ; ses tragédies ne sont pas de mauvais romans enduits d’une double couche de vernis philosophique, vulgairement appelé coloris : Racine n’a pas travaillé pour les sots ; et pendant sa vie il aurait eu plus de vogue, s’il n’eût cherché qu’à éblouir ses contemporains ; mais le calcul, ainsi que toutes les sciences exactes, n’était pas encore perfectionné de son temps. […] Cette coquetterie raffinée et savante, dont elle explique les mystères avec tant d’éloquence, était inconnue aux femmes de la Grèce, et même leur eût été fort inutile, puisque, vivant séparées des hommes, elles n’auraient pu trouver d’occasion d’exercer cette science sublime. […] Mais combien de fois cette science d’emprunt ne l’a-t-elle pas égaré ! […] Montfleury, sans avoir un vrai talent, avait appris ce qu’on appelle le métier : il entendait le théâtre, conduisait sagement un sujet, arrangeait et liait des scènes avec quelque adresse ; en un mot, il savait ce qu’il faisait : science qui manque à la plupart de nos auteurs, qui ont toujours trop d’esprit et pas assez de jugement.
eux et leurs sciences, furent modelés en figurines de cire, et mis pour les salons en airs de serinette.
Si dans ce tumulte de formes mouvantes on cherche quelque œuvre solide qui prépare une assiette aux opinions futures, on ne trouve que les lentes bâtisses des sciences, qui çà et là, obscurément, comme des polypes sous-marins, construisent en coraux imperceptibles la base où s’appuieront les croyances du genre humain.
Scudo, va nous prêter ici sa science et sa plume.