Oui, par le sang que tu as enflammé, je le ferai.
Elle se trouve impuissante quand il faut peindre ou mettre en scène une action, quand il s’agit de voir et de faire voir des passions vivantes, de grandes émotions vraies, des hommes de chair et de sang ; elle n’aboutit qu’à des épopées de collége comme la Henriade, à des odes et des tragédies glacées comme celles de Voltaire et de Jean-Baptiste Rousseau, comme celles d’Addison, de Thompson, de Johnson et du reste.
Il chanta Darius le Grand, le Bon, poursuivi par un destin trop sévère, et tombé, tombé, tombé, tombé du haut de sa grandeur et nageant dans son sang.
me répondit-il, est-ce que vous avez envie de vous tirer du sang avec moi ?
Je cherchais quelqu’un ; le hasard, cette providence des hommes qui cherchent, me le fit rencontrer au milieu des flots turbulents d’une révolution populaire, à la tête de laquelle j’avais été jeté ; voici comment : II En 1848, pendant que j’étais submergé par des masses de citoyens agités, tantôt à l’hôtel de ville de Paris, tantôt dans les rues ou sur les places publiques, tantôt à la tribune de la chambre des députés ou de l’Assemblée constituante : 24 février, 27 février, 28 février, journée du drapeau rouge ; 16 avril, journée des grands assauts des factions combinées contre les hommes d’ordre ; 15 mai, journée où la chambre nouvelle violée est dissoute un moment par les Polonais, ferment éternel de l’Europe ; journées décisives de juin où nous combattîmes contre les insensés frénétiques de la démagogie, et où nous donnâmes du sang au lieu de paroles à notre pays : je fus frappé par la physionomie belle, grande, honnête et intrépide d’un homme de bien et de vertu, que je ne connaissais pas, mais que j’avais eu le temps de remarquer autour de moi aux éclairs de son regard.
Mais aussi la vraie vie n’est pas dans ce chemin sanglant de notre sang, la vraie vie est en nous.
Il est le fils possible de notre sang moderne, et le fils prochain, si les néants qui nous aveuglent, enfin se dissipent, éclairant à chacun la sûre et joyeuse voie de son bonheur.
De doux refrains, le souffle des brises l’air s’épanche se rit des entraves, en blondes senteurs ; l’exil en vain de son sang ardent éclosent les a séparés ; des fleurs enivrantes, ils se saluent les bourgeons joyeux et ravis : éclatent vaincus.
Par l’action de l’oxygène, chaque tissu est différencié, mais chaque tissu intègre aussi les matériaux qui lui sont fournis par le sang.
C’est pour cela qu’elle produit, comme l’expérience le prouve, un afflux sanguin correspondant à l’afflux nerveux et à la dépense des nerfs, que le sang doit réparer.