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1504. (1890) L’avenir de la science « XVII » p. 357

Et quand il ne serait pas immoral, ne serait-il pas, de tous les rôles, le plus gauche, le plus ridicule, le plus impossible ?

1505. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XV. La littérature et les arts » pp. 364-405

Mais aussi que de fois les vers d’un poète n’ont-ils pas été brisés, tordus, défigurés, massacrés sous prétexte de devenir un canevas à grands airs ou à chœurs plus ou moins ridicules !

1506. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VII »

Ce souci de vouloir faire mieux que Wagner est vraiment du dernier ridicule.

1507. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VIII »

Mais, qu’on veuille bien lire ce que Wagner dit plus bas, à la même page. « Il résulta cependant de cet incident, que je me mis à réfléchir sur la possibilité de faire exécuter une œuvre par des chanteurs italiens. » Et il dit encore : « Cette proposition m’influença assez vivement dans la conception de Tristan » ; et plus bas : « J’avais vraiment cru faire un opéra pour les Italiens. » Lui-même se moqua bientôt de cette idée, mais plus tard il changea de nouveau d’avis et trouva qu’elle n’avait point été si ridicule (voir la note au bas de la page, VI, 380). — Or, c’est là un point très important dans la genèse de Tristan.

1508. (1909) De la poésie scientifique

« les esprits paresseux et routiniers aiment à entendre ce qu’ils entendaient hier, a écrit Alfred de Vigny  mêmes idées, mêmes expressions, mêmes sons : tout ce qui est nouveau leur semble ridicule, tout ce qui est inusité, barbare. » 10.

1509. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1864 » pp. 173-235

. — On me racontait que Mérimée est un être uniquement fabriqué de la crainte du ridicule, et que cela vient de ceci.

1510. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1868 » pp. 185-249

Depuis quelque temps, depuis longtemps, il nous semble que nous sommes vraiment maudits, voués à un supplice ridicule comme les locataires-martyrs, dans un logis des Pilules du diable.

1511. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1872 » pp. 3-70

Samedi 6 janvier Je suis à la première d’Aïssé ; j’ai devant moi le décor ridicule du salon de Ferriol — et ce salon, du moins le vrai, l’authentique, je le connais bien, car je l’ai découvert et fait acheter à mon cousin Alphonse de Courmont, ses boiseries 3 000 francs, — qu’il eût payées 30 000 chez Vidalenc — eh bien, parole d’honneur, les personnages de Bouilhet sont plus faux que ce décor.

1512. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1874 » pp. 106-168

C’est le foyer de la danse, où sur le jour d’une fenêtre, se silhouettent fantastiquement des jambes de danseuses, descendant un petit escalier, avec l’éclatante tache de rouge d’un tartan au milieu de tous ces blancs nuages ballonnants, avec le repoussoir canaille d’un maître de ballets ridicule.

1513. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1887 » pp. 165-228

Mercredi 13 avril On causait ce soir, rue de Berri, du parler spécial aux gens des clubs : parler ayant quelque chose du parler de l’acteur en scène ; parler, que M. de la Girennerie, je crois, inspectant l’École de Saumur, trouva dans la bouche de tous les jeunes gens, et dont il tâcha de leur faire sentir le ridicule et le mauvais genre.

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