Pour sa gloire compromise, il reste encore à démontrer que c’est un bon chimiste. […] … C’est un reste des vieilles coutumes barbares ; il faut, à tout prix, changer cela, pour l’honneur de la civilisation ! […] Hamon, y compris les photographes, les bandagistes et les conducteurs des ponts et chaussées, composant le reste de la population. […] … » Après quoi, elle chassa sa bonne et pleura, comme une fontaine, tout le reste de la journée… Voilà comme nous étions, mon vieux… Tandis que, aujourd’hui… Oh ! […] Et c’est bien ce que devrait se dire la Censure… Donc, les neuf dixièmes du temps, elle est parfaitement inutile, et pour le reste, qui ne comporte qu’un dixième, elle est nuisible… Eh bien !
Au reste, on se tromperait étrangement si l’on pouvait penser que Geoffroy ait prétendu exclure Voltaire de la place qui lui est assignée sur le Parnasse. […] Au reste, ce serait une grande hérésie d’Aristote, s’il avait dit qu’il faut laisser dans un poème des absurdités, quand on espère qu’elles seront bien reçues. […] Corneille, au reste, a prévu l’objection ; il s’est justifié lui-même et je n’ai fait que développer son apologie. […] Au reste, je pense qu’à la vérité ce grand poète ne faisait pas si bien des madrigaux que Voltaire ; mais, en récompense, il faisait beaucoup mieux des tragédies. […] Il paie, je l’avoue, à quelques traits sublimes, un juste tribut d’admiration ; mais il croit acheter par là le droit d’être aveugle et injuste pour tout le reste.
« Au reste, si la Jérusalem a une fleur de poésie exquise, si l’on y respire l’âge tendre, l’amour et les déplaisirs du grand homme infortuné qui composa ce chef-d’œuvre dans sa jeunesse, on y sent aussi les défauts d’un âge qui n’était pas assez mûr pour la haute entreprise d’une épopée. […] leurs forces sont éteintes, ils ne connaissent point l’adresse, il ne leur reste que la rage : ils se déchirent. […] Il sent trembler sa main, tandis qu’il détache le casque et qu’il découvre le visage du guerrier inconnu : il la voit, il la reconnaît ; il reste sans voix et sans mouvement : ô fatale vue ! […] « Dans ce mouvement lent et tranquille, le guerrier ne reprend point encore l’usage de ses sens ; mais de faibles soupirs prouvent qu’il conserve un reste de vie. […] » par laquelle il lui avait dédié la première Jérusalem, ne daigna pas répondre à ses lettres ; Le Tasse insista en vain, en jurant à Alphonse qu’il ne se consolait pas de l’avoir offensé, et qu’il n’avait d’autre désir que de consacrer le reste de ses jours à son service.
non, il n’est point ici-bas de mortelle « Qui se puisse avouer plus heureuse que moi ; « Mais à certains moments, et sans savoir pourquoi, « Il me prend des accès de soupirs et de larmes ; « Et plus autour de moi la vie épand ses charmes, « Et plus le monde est beau, plus le feuillage vert, « Plus le ciel bleu, l’air pur, le pré de fleurs couvert, « Plus mon époux aimant comme au premier bel âge, « Plus mes enfants joyeux et courant sous l’ombrage, « Plus la brise légère et n’osant soupirer, « Plus aussi je me sens ce besoin de pleurer. » C’est que, même au-delà des bonheurs qu’on envie, Il reste à désirer dans la plus belle vie ; C’est qu’ailleurs et plus loin notre but est marqué ; Qu’à le chercher plus bas on l’a toujours manqué ; C’est qu’ombrage, verdure et fleurs, tout cela tombe, Renaît, meurt pour renaître enfin sur une tombe ; C’est qu’après bien des jours, bien des ans révolus, Ce ciel restera bleu quand nous ne serons plus ; Que ces enfants, objets de si chères tendresses, En vivant oublieront vos pleurs et vos caresses ; Que toute joie est sombre à qui veut la sonder, Et qu’aux plus clairs endroits, et pour trop regarder Le lac d’argent, paisible, au cours insaisissable, On découvre sous l’eau de la boue et du sable. […] Le monde n’est pour vous, radieux et vermeil, Qu’un atome de plus dans votre beau soleil, Et l’Océan immense aux vagues apaisées Qu’une goutte de plus dans vos fraîches rosées ; Et bien que le cœur sûr d’un ami vaille mieux Que l’Océan, le monde et les astres des cieux, Ce cœur d’ami n’est rien devant la plainte amère D’un nouveau-né souffrant ; et pour vous, père et mère, Une larme, une toux, le front un peu pâli D’un enfant adoré, met le reste en oubli. […] Tes feux intérieurs sont calmés, tu reposes ; Mais ton cœur reste ouvert au vif esprit des choses. […] Il lui reste longtemps des besoins d’expression plus parfaite qu’il cherche involontairement à jeter dans sa nouvelle forme. […] « Ayant renoncé, non pas de cœur, à son pays de Mantoue, Virgile, comblé des faveurs d’Auguste, passa les années suivantes et le reste de sa vie, tantôt à Rome, plus souvent à Naples et dans la Campanie Heureuse, occupé à la composition des Géorgiques, et, plus tard, de l’Énéide ; délicat de santé, ayant besoin de recueillement pour ses longs travaux ; peu homme du monde, mais homme de solitude, d’intimité, d’amitié, de tendresse ; cultivant le loisir obscur et enchanté, au sein duquel il se consumait sans cesse à perfectionner et à accomplir ses œuvres de gloire, à édifier son temple de marbre, comme il l’a dit allégoriquement.
Je m’aperçus bientôt qu’ils étaient l’un et l’autre parfaitement étrangers au reste de la compagnie, et n’en avaient jamais entendu parler. […] Mais Aristote perdit patience quand je lui rendis compte des travaux de Scot et de Ramus, en lui présentant ces deux savants, et il leur demanda si tout le reste de leur espèce était composé d’aussi grands sots qu’eux-mêmes. » Après avoir échoué une première fois à son examen Bachelor-of-arts, l’indocile écolier fut reçu le 18 février 1686, avec cette mention speciali gratia. […] Quand le jeu fut terminé on le félicitait de son gain : « J’ai cru beaucoup gagner, dit-il, mais je vois que c’est peu de chose. » On l’avertit que son domestique avait emporté le reste, et il comprit qu’il était volé. […] Je désire humblement donner ma démission, si un tel reste secrétaire d’État ? […] Que, selon Sheridan, Swift, supplié par cette mourante de la déclarer publiquement sa femme, soit sorti sans rien dire et ne l’ait plus revue, que, selon Madame Whiteaway, il ait fini par céder, et qu’elle ait répondu : « il est trop tard », Swift n’en reste pas moins chargé de la plus cruelle et de la plus inexplicable conduite.
La renommée, espèce de spectre composé de bouches et d’oreilles sans yeux, une fausse balance dans une main, et une trompette discordante dans l’autre, fait entrer pêle-mêle dans le temple une partie des voyageurs ; là tous les états sont confondus, tandis que le reste des aspirants, empressé d’entrer et repoussé par la justice ou par la fortune, fait retentir les environs du temple de satires contre ceux qui y sont renfermés. […] On ne doit point au reste exiger des critiques une injustice aussi basse que la flatterie ; mais il est au moins permis de les exhorter à distinguer l’ouvrage et l’auteur. […] Ces récompenses, au reste, ne sont pas si nécessaires qu’on le croit aux progrès des lettres, même dans notre nation. […] Heureux au moins les gens de lettres, s’ils reconnaissent enfin que le moyen le plus sûr de se faire respecter, est de vivre unis (s’il leur est possible) et presque renfermés entre eux ; que par cette union ils parviendront sans peine à donner la loi au reste de la nation sur les matières de goût et de philosophie ; que la véritable estime est celle qui est distribuée par des hommes dignes d’être estimés eux-mêmes ; que la charlatanerie enfin est une farce qui dégrade le spectateur et l’acteur ; et que la soif de la réputation et des richesses est une des causes qui contribueront le plus parmi nous à la décadence des lettres. […] An reste je ne parle ici de l’éducation des grands qu’en passant, et à cause de son rapport nécessaire à mon sujet.
Dernièrement l’amie vint voir Mademoiselle X…, et la supplia de lui abandonner les restes d’un petit jeune homme que celle-ci était en train de mettre en partance pour Clichy. […] Un garçon se présente, et reste médusé par le regard de L. […] On était, au reste, fastueusement servi dans de la vaisselle de Chine. […] Je dois au reste déclarer qu’on me proposa immédiatement d’entrer dans l’arrière-boutique, — où on me le rendrait, — moyennant dix pences. […] Mais si mademoiselle Rachel est morte bien jeune, sa carrière n’en reste pas moins aussi pleinement remplie que puisse le souhaiter l’ambition humaine : son nom reste un des plus sonores qu’ait répétés le siècle.
Il trouble et reste calme. […] Tout cliché fut une métaphore neuve et reste une métaphore banale. […] Tout le reste est peut-être absurde. […] Que de livres avons-nous lus et dont rien ne nous reste que la certitude de les avoir lus ! […] Il fut unique en son genre, et il le reste, car on ne lui voit ni disciples ni même d’imitateurs.
Au reste, pour le génie de Molière, ce long séjour en province n’a pas été un malheur. […] Il me reste, messieurs, à arriver aux deux œuvres de Molière qui supposent la réunion des trois facultés que j’ai précédemment signalées. […] Ceci est bien pis que le reste, et je vous aimerais encore bien mieux comme vous étiez auparavant39. […] Au reste, il y a beaucoup à dire sur Dom Juan. […] Comme nous sommes bien supérieurs au reste des hommes, qu’importe à quel titre ils nous adorent, génies, rois ou dieux ?
Deux choses m’ont toujours épouvanté, c’est qu’un enfant apprît à parler et à lire ; avec ces deux clefs qui ouvrent tout, le reste n’est rien. […] De ces années de collège il ne me reste aucun souvenir agréable et je ne voudrais pas les revivre. […] Ensuite il les a écrites en les amplifiant et en les perfectionnant, car la parole est ailée et l’impression reste. […] Aucun d’eux ne cherchait à tirer la gloire à soi, et ce travail unique, fait par deux cerveaux, reste encore un mystère que nul n’a pénétré. […] Ce qu’il y a de singulier dans ces tableaux, c’est que les portions peintes sont parfaitement achevées, quoique le reste de la toile soit laissé en blanc.