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617. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article »

Ceux qui aiment le style précis & agréable, doivent bien se garder de lire ses Ouvrages ; ceux qui savent démêler les traits d’érudition au milieu du verbiage & de l’ennui des dissertations, pourront y trouver de quoi étendre leurs connoissances, sur tout dans l’Histoire générale de la Religion des Turcs, Ouvrage traduit de l’Arabe, & dans l’Histoire du Maréchal de Thoyras, où l’on trouve des anecdotes curieuses concernant la Cour de Louis XIII.

618. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article »

Après avoir composé un excellent Traité en faveur de la Religion Catholique, où il publia une Histoire de Louis XIII, en vingt volumes.

619. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre I. Les Saxons. » pp. 3-71

. —  La religion. —  L’Edda. —  Conception tragique et héroïque du monde et de l’homme. […] Le reste du courant païen, germain et barbare, a été arrêté ou recouvert, d’abord par l’entrée de la religion chrétienne, ensuite par la conquête des Français de Normandie. […] Quand les habitudes sédentaires eurent livré leur âme à de longs loisirs, et diminué la fureur qui soutenait leur religion meurtrière, ils inclinèrent d’eux-mêmes vers une foi nouvelle. […] Leur grandiose et leur sévérité les mettent à son niveau ; ils ne sont pas tentés, à l’exemple des peuples artistes et bavards, de remplacer la religion par le conte agréable ou beau. […] La langue, les lois, la religion, la poésie diffèrent à peine.

620. (1898) Émile Zola devant les jeunes (articles de La Plume) pp. 106-203

Ils possèdent la religion du travail et l’amour de la santé. […] L’individualisme véhément et hautain du Docteur Stockmann fut regardé ainsi qu’une foi nouvelle, comme la seule religion des hommes modernes, pour laquelle devaient lutter, désormais, tous les penseurs et les poètes. […] Aussi, les anciennes religions le savaient-elles, elles qui étaient plus proches de la nature et dont les rites n’avaient point été corrompus par les morales artificielles. […] Maintenant, toutes questions de race et de religion écartées, nous nous retournons vers vous, artisans des discordes actuelles. […] De pâles lueurs déjà frissonnent à l’horizon, des souffles plus frais passent sur le vieux monde étonné, religions et morales éclatent au vent, la Science marche, à pas prudents et majestueux ; le terrain conquis ne sera plus perdu, et bientôt y seront jetées les fondations du futur édifice social.

621. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIe entretien. Sur le caractère et les œuvres de Béranger » pp. 253-364

Si je n’ai pas le bonheur d’avoir la religion du Dieu de la paroisse, j’ai toujours eu et j’ai de jour en jour davantage la religion du Dieu de l’univers. […] l’amour du peuple est ma religion à moi ! Je me suis dit de bonne heure : l’homme sensé ne peut pas vivre sans Dieu et sans religion : ce serait un effet qui voudrait subsister sans relation avec sa cause ; mais la foi en Dieu suppose un culte qui l’adore, une morale qui se conforme à ses perfections, une action qui concourt à sa divine et souveraine volonté. […] « Si tout le monde faisait cela dans la proportion de son amour et de ses forces, tout le monde serait heureux, ou du moins tout le monde serait consolé ; donc ma religion, au moins pour moi, est bonne ; donc mon devoir religieux est d’aimer et de servir le peuple. […] Quand Béranger, s’arrêtant tout à coup comme saisi au pan de sa redingote par quelque main invisible, et prenant à deux mains son gros bâton de bois blanc à pommeau d’ivoire, il dessinait sur le sable des figures inintelligibles, tout en dissertant avec une éloquence rude, mais fine, sur les plus hautes questions de religion, de philosophie ou de politique !

622. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 278

On connoît peu ses Ouvrages de Religion & de Littérature, parce qu’ils méritent peu d’être connus.

623. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 468

Il n’a guere plus de mérite que le précédent, comme Littérateur ; mais on fait grand cas de ses Ouvrages de Controverse & de Théologie, dont le plus connu est le Traité de la vérité de la Religion, un des meilleurs qui aient été composés depuis celui d’Abadie.

624. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 383

Les Ouvrages qu’on a de lui pour la défense de la Religion contre les Incrédules, réunissent à la solidité des raisonnemens, une touche de littérature qui leur donne un nouveau prix.

625. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVI. De l’éloquence et de la philosophie des Anglais » pp. 324-337

Les querelles de religion auraient pu replonger l’Angleterre, au dix-septième siècle, dans l’état dont l’Europe était enfin sortie ; mais les lumières qui existaient déjà et dans les autres pays, et dans l’Angleterre même, s’opposèrent aux funestes effets de ces disputes vaines. […] La religion chrétienne, telle qu’elle est professée en Angleterre, et les principes constitutionnels tels qu’ils sont établis, laissent une assez grande latitude aux recherches de la pensée, soit en morale, soit en politique.

626. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre X. L’antinomie juridique » pp. 209-222

Il est arrivé au droit ce qui est arrivé à la religion et à l’art. […] La marche du droit, comme celle de la religion et de l’art a été dans le sens de l’individualisme.

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