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717. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 203-204

L’Académie ne put s’empêcher de témoigner à M. de Noyon sa surprise de le voir manquer à un usage, jusqu’alors regardé comme indispensable.

718. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 322-323

On peut en effet le regarder comme un de nos meilleurs Poëtes Comiques, dans le temps où la Comédie commençoit à perdre sa gaieté & son naturel.

719. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 428-429

Les Anglois les regardent comme des sources abondantes, capables de féconder la sécheresse naturelle de leur imagination ; & leurs Auteurs, dit-on, ne manquent jamais de les lire, quand ils veulent travailler dans le même genre.

720. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 232-233

Rousseau, en lui adressant une Epître, se fait gloire d’imiter son style & de le regarder comme son maître.

721. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 415-416

Quoique la plupart de ses Remarques soient devenues inutiles, par les progrès de la Langue, dont la perfection a été fixée dans les bons Ouvrages du Siecle de Louis XIV, elles peuvent encore être très-instructives, & ceux qui ont voulu écrire sur la Grammaire, l'ont regardé comme un Auteur fondamental.

722. (1759) Salon de 1759 « Salon de 1759 — La Grenée » p. 97

On ne regarde ni Vulcain, ni la déesse.

723. (1759) Salon de 1759 « Salon de 1759 — Sculpture, Vassié, Pajou, Mignot » p. 104

Il vit, il pense, il regarde, il voit, il entend, il va parler.

724. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre IV »

Parmi les vagabonds qui les remplissent, lorsqu’on a évacué ceux qui peuvent faire connaître leur famille ou trouver des répondants, « il n’y a plus, dit un intendant, que des gens absolument inconnus ou dangereux ; dans ce nombre on prend ceux qu’on regarde comme les moins vicieux, et l’on cherche à les faire passer dans les troupes786 ». — Dernier affluent, l’embauchement demi-forcé, demi-volontaire, qui le plus souvent ne verse dans les cadres que l’écume des grandes villes, aventuriers, apprentis renvoyés, fils de famille chassés, gens sans asile et sans aveu. […] Il ne reste en lui pour le conduire que l’habitude moutonnière d’être conduit, d’attendre l’impulsion, de regarder du côté du centre ordinaire, vers Paris, d’où sont toujours venus les ordres.

725. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre I. Malherbe »

En effet, si l’on regarde les quatre mille vers qu’il a écrits, ce n’est ni l’abondance des idées, ni la force de l’imagination, ni la profondeur du sentiment qu’on y peut admirer. […] Tout ce qui regardait la pureté du langage était pour lui affaire d’importance.

726. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre IV. La langue française au xviie  »

De là vint qu’on ne regarda point à mettre nombre de mots en réforme ; et le développement de l’énergie expressive des signes ne fit que compenser la notable réduction du matériel de la langue. […] Mais elle était en réalité, elle fut pendant tout le siècle l’expression très fidèle de l’esprit qui prévalait dans la société polie ; et si l’on voulait se convaincre qu’il ne faut pas juger tout le siècle par ses grands écrivains, on n’aurait qu’à regarder comment ils furent toujours, par le nombre, une minorité, et, par le goût, une opposition dans l’Académie.

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