— Rien, rien, m’ont répondu à la fois la mère et la fille — Non, elle a quelque chose ? […] À quelque temps de là, rencontrant Belot, et le souvenir du dîner Dentu se réveillant chez lui, Belot à sa demande s’il en était, lui répondait : « Tu as été retoqué, on t’a trouvé un talent trop personnel ! […] Et un de ses avocats lui demandant combien il comptait avoir de prison, et comme il lui répondait : « Trois mois », l’avocat lui disait : « Triplez au moins, vous aurez un an ! […] Gille est un simple fumeur de cigarettes, un jour qu’il s’était laissé aller à fumer un gros cigare, il rencontre Callias boulevard de Clichy, et comme Callias lui demande comment ça va : « Ma foi, lui répond Gille, avec un commencement de mal de cœur ! […] Aujourd’hui, sur ma demande, on m’envoie de L’Écho de Paris un reviewer, que je charge de répondre à l’attaque de Renan, en lui remettant le canevas de la réponse.
Je ne croyais pas à celle réaction néo-classique, qui ne répondait à aucun instinct, à aucun besoin de notre siècle, et qui me paraissait tout simplement un caprice de lettrés. […] « Je n’ai que trente-cinq ans et pas un cheveu blanc » disait un homme amoureux à une femme trop aimée. « Vous avez l’air d’en avoir », lui répondit-elle.
Mais cette morale n’est pas précisément celle qui répond au but indiqué par l’arrêté ; elle est à l’adresse des pères plus encore que des enfants, et ce ne serait en bonne logique qu’une juste conséquence si un fils aimable, morigéné le matin par son père pour quelques dissipations, et assistant le soir avec lui à la représentation des Jeunes Gens, lui disait, de ce ton de familiarité qu’autorisent les mœurs modernes : “Eh bien, qui de nous deux, ce matin, avait raison ? […] À cela il a été répondu, moins comme contradiction directe à ce que ces éloges avaient, liitérairement, de mérité, que comme correctif et au point de vue où la commission avait à juger l’ouvrage, qu’il ne paraissait point du tout certain que la peinture fidèle de ce vilain monde fût d’un effet moral aussi assuré ; que le personnage même le plus odieux de la pièce avait encore bien du charme ; que le personnage même le plus honnête, et qui fait le rôle de réparateur, était bien mêlé aux autres et en tenait encore pour la conduite et pour le ton ; que le goût du spectateur n’est pas toujours sain, que la curiosité est parfois singulière dans ses caprices, qu’on aime quelquefois à vérifier le mal qu’on vient de voir si spirituellement retracé et si vivant ; que, dans les ouvrages déjà anciens, ces sortes de peintures refroidies n’ont sans doute aucun inconvénient, et que ce n’est plus qu’un tableau de mœurs, mais que l’image très vive et très à nu, et en même temps si amusante, des vices contemporains, court risque de toucher autrement qu’il ne faudrait, et qu’il en peut sortir une contagion subtile, si un large courant de verve purifiante et saine ne circule à côté. Il a été répondu encore, et d’une manière plus directe (toujours au point de vue dont la commission n’avait point à s’écarter), que, toute part faite et toute justice rendue au talent de l’auteur, sur lequel il n’y avait qu’une voix, on ne pouvait découvrir réellement dans sa pièce d’autre intention dominante que celle de peindre ; qu’il avait porté son miroir où il avait voulu, qu’il avait fait une exhibition fidèle, inexorable, de ce qu’il avait observé, et avait montré les gens vicieux tels qu’il les avait saisis ; que ce n’était pas un reproche qu’on lui faisait, mais que c’était le caractère de sa comédie qu’on se bornait à relever, et que ce serait lui prêter gratuitement que de voir autre chose dans son Demi-Monde qu’une peinture attachante, ressemblante et vraie, digne d’être applaudie sans doute, mais non pas d’être récompensée comme ayant atteint un but auquel l’auteur n’avait point songé.
À telle terre répond tel ciel ; et réciproquement, le ciel étant donné, la terre s’ensuit. […] — Je la trouve mal faite, répond l’homme à son tour. […] Vous répondez : Tu serais plus pauvre encore et moins libre sans la société. […] Ils me répondent : Le hasard. […] L’excès du mal, répondrai-je de nouveau, amène le bien.
Que répondent donc les juristes ? […] Qu’ont répondu certaines personnes, interrogées, celles-là, verbalement ? […] Volontiers je réponds aux questions que vous suggèrent les quelques lignes de Valéry que vous citez. Aux deux premières, je réponds non à la troisième, je réponds… peut-être ! […] Elle ne répondrait en aucune manière à l’idée que nous nous faisons sur l’échange des pensées par l’écriture.
Une gélinotte répondit bientôt, et je la vis se jeter dans un épais sapin. […] En vain nous criions pour l’appeler, il ne répondait pas. […] » Maria Dmitriévna ne répondit rien. […] Lemm ne répondit pas à ces embrassements ; il chercha même à l’éloigner du coude. […] Un cri amical répondit à ces paroles.
répondit Julie. […] Alors nous vous répondrons, c’est le premier. […] Sommé de répondre, je répondis : — Ces deux volumes sont une histoire personnelle. […] — C’est vrai, répondis-je. […] Réponds !
Celui-ci y répond par L’Impromptu de Versailles, et a le tort d’y nommer Boursault. […] Montfleury fils et De Visé répondent à L’Impromptu par deux comédies. […] Il s’approche entre les rideaux : “Il serait difficile, madame, que je vous reconnusse”, répondit-il. […] lui répondit sérieusement le naïf M. de Soyecourt. […] Saisissons le moment qui nous fasse le plus d’honneur, et qui réponde le mieux à notre conduite.
— Parce que je suis aveugle, répond l’argent. — Et si on te rendait la vue, ami Plutus ? […] — Moins puissant que Jupiter, répond l’Argent. — Jupiter ! […] » À quoi la jeune demoiselle d’honneur : — « Je vais me mettre au lit », répond-elle. […] Que voulez-vous qu’elle réponde ? […] Et que répond le roi à ces injures ?
— Quinet a répondu à l’archevêque de Paris dans la Revue des Deux Mondes ; vous aurez pu remarquer que quand il discute les rapports de l’Église et de l’État, sa logique n’est pas forte. […] Quand on lui a parlé de Paris, elle a répondu que ce n’était pas une visite de curiosité qu’elle faisait, mais une visite d’affection.