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972. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « M. Jouffroy »

Dubois a écrit et a bien voulu nous lire un récit de cette époque de sa vie où son âme et celle de M. […] Allez, osez, ô Vous dont le drame est déjà consommé au dedans ; remontez un jour en idée cette Dôle avec votre ami vieilli ; et là, non plus par le soleil du matin, mais à l’heure plus solennelle du couchant, reposez devant nous le mélancolique problème des destinées ; au terme de vos récits abondants et sous une forme qui se grave, montrez-nous le sommet de la vie, la dernière vue de l’expérience, la masse au loin qui gagne et se déploie, l’individu qui souffre comme toujours, et le divin, l’inconsolé désir ici-bas du poëte, de l’amant et du sage !

973. (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIIe entretien. Poésie lyrique » pp. 161-223

Nous n’avons qu’à citer pour la France cette explosion merveilleuse de la Marseillaise, dont nous avons connu l’auteur et dont nous avons fait le récit dans une de nos histoires : c’est la poésie du sol, le lyrisme de la patrie, le chant des trois cents Spartiates dont un écho s’est retrouvé en France dans les montagnes du Jura en 1792. Voici ce récit.

974. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 257-320

» Chapitre III LII Ce n’est pas un poème, ce n’est pas non plus un roman, c’est le récit d’une promenade que je fis, cette année, dans les montagnes de Lucques. […] LX Après le souper, je demandai timidement, en regardant tour à tour l’aïeule, le père, la fille, le récit qui m’avait été promis pour m’expliquer la profonde blessure du châtaignier.

975. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxive Entretien. Réminiscence littéraire. Œuvres de Clotilde de Surville »

Ils rentraient en amis, et charmaient nos foyers aussi par les récits héroïques ou plaisants de leurs aventures. […] IX Qu’on juge de l’intérêt de curiosité que ces récits de M. de Davayé étaient de nature à inspirer à toute la famille : les âges, les lieux, les circonstances politiques ont des similitudes, des prédispositions, des impressions, des inspirations analogues.

976. (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXIVe entretien. Chateaubriand, (suite.) »

Quant à l’intérêt que l’auteur prétend emprunter au récit des choses de son temps, les Mémoires sont un cadre trop étroit pour un siècle ; ils ne peuvent donner que les généralités et les aperçus dont l’effet est trop fugitif et trop rapide pour le lecteur. […] Thiers est mille fois supérieur à lui dans ses récits.

977. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre sixième. »

J’omets les accessoires les récits, les anecdotes, les digressions sur les points qui avoisinent le sujet, les citations traduites ou paraphrasées, ces mille caprices d’un homme qui n’est point pressé et qui s’attache à son propos tant qu’il ne s’offre pas quelque occasion agréable de s’en distraire. Méthode attrayante, mêlée de tous les genres et de tous les tons ; le dogmatique arrêté à temps, coupé par des récits et de piquantes confidences sur lui-même, jamais pédantesque, même aux endroits où Montaigne paraît être le plus sérieusement de l’opinion qu’il professe la causerie jamais vaine ; l’auteur remplaçant à propos par un discours serré le laisser-aller du causeur ; tous les genres de style agréablement mêlés, depuis le plus relevé jusqu’au plus familier, sans attendre que le relevé ait trop tendu l’esprit du lecteur, ni que le familier l’ait relâché, toutes les formes du discours appelant toutes les ressources de la langue.

978. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 15 décembre 1886. »

On trouve, par exemple, dans cette saga fameuse, le récit du glaive enfoncé par Wotan dans le tronc du frêne. […] Mayer, publiée dans les Récits de moyen âge de Biisching et citée dans la Mythologie du nord de H.

979. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1883 » pp. 236-282

Mercredi 3 janvier Dieulafoy faisait, au fumoir de la princesse, le récit de l’héroïque mort de Trousseau. […] Ce poète, aux récits invraisemblables, nous fait un tableau amusant d’une ville du Texas, avec sa population de convicts, ses mœurs au revolver, ses lieux de plaisir, où on lit sur une pancarte : Prière de ne pas tirer sur le pianiste qui fait de son mieux.

980. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VII. M. Ferrari » pp. 157-193

Nous avons un long discours sur l’histoire, une de ces philosophies, comme l’on dit maintenant, qui importent plus aux sophistes de notre âge que la probe exactitude des faits et le mâle intérêt du récit. […] En exposant, il caractérise, et l’on est bien heureux qu’il ait ce don-là, car, s’il ne l’avait pas, s’il ne savait pas mettre l’empreinte du mot sur des événements si effacés, s’il n’attachait pas le rayon du peintre à cette masse de massacres et de massacreurs obscurs qui font une nue si épaisse et si sombre dans son histoire, on rejetterait de tels récits, et je ne crois pas qu’on allât consciencieusement jusqu’à la fin de ces fatigantes Révolutions d’Italie.

981. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Ernest Feydeau » pp. 106-143

Inventé ou réel, le héros anonyme de ce récit, où l’on ne nomme personne, et qui ressemble au linge démarqué des suicidés ou des criminels, ce héros n’est qu’un enfant, et sa maîtresse, qui lui plante incessamment ce soufflet sur la face, « vous êtes un enfant », lui dit la vérité. […] XII Catherine d’Overmeire n’est pas une idée comme Fanny, mais de l’art pour l’art, un conte pour un conte, c’est le récit d’une séduction que rien, à coup sûr, n’empêche d’être vraie.

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