/ 1708
1591. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe » pp. 81-160

À ce moment elle se leva, vint s’asseoir au bout de la table, y appuya ses deux bras enlacés sur lesquels elle posa ses deux mains, attitude qui lui seyait admirablement, et qu’elle conservait quelquefois pendant plusieurs heures sans faire d’autre mouvement que quelques légers signes de tête provoqués par ce qu’elle voyait, entendait autour d’elle, ou par ce qu’elle pensait en elle-même. » XI Ces amours pures, tantôt contrariées, tantôt servies par des circonstances d’un intérêt touchant dans le récit de Goethe, finirent, comme toutes les fleurs folles de la vie, par un coup de vent qui en disperse les illusions et les parsème sur le sol : le jeune Goethe, réprimandé par ses parents et compromis par ses mauvaises relations avec les cousins de Gretchen, fut envoyé à Strasbourg pour y achever ses études de droit.

1592. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLIIe entretien. Vie et œuvres du comte de Maistre » pp. 393-472

Lisons de sa propre main le récit de cette incroyable échauffourée de zèle.

1593. (1860) Cours familier de littérature. IX « LIe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier. — Correspondance de Chateaubriand (3e partie) » pp. 161-240

Ce récit rappelle bien cet homme qui avait écrit avec tant de justesse cette phrase immortelle dans René : « Si j’avais encore la folie de croire au bonheur, je ne le chercherais que dans l’habitude. » Il avait raison : l’amitié est une habitude du cœur, et l’habitude est l’amour des vieillards.

1594. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIIe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin » pp. 225-319

Je vais prier Dieu de me le donner. » Le 24 novembre, elle reprend son récit.

1595. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIe entretien. Balzac et ses œuvres (1re partie) » pp. 273-352

« Ses graves entretiens, ses curieux récits, avancèrent son fils dans la science de la vie et lui fournirent le sujet de plus d’un de ses livres.

1596. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIIIe entretien. Littérature américaine. Une page unique d’histoire naturelle, par Audubon (2e partie) » pp. 161-239

Qui donc aurait pu entendre un pareil récit sans émotion ?

1597. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XV. La littérature et les arts » pp. 364-405

Les figurines modelées par Clodion sont par leur gentillesse polissonne en complète harmonie avec les vers musqués de Dorat et les récits égrillards de Crébillon fils.

1598. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VII »

M. 20 (p. 33. 58) dans le récit de Gurnemanz (Retsungswerk) et le départ de Gurnemanz et Parsifal vers le temple.

1599. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1887 » pp. 165-228

À ce récit, et au plaisir littéraire que Daudet y mettait, Gambetta le contempla, un moment, avec un regard tout plein d’une immense commisération, et qui semblait lui dire, qu’il était condamné à rester toujours le Petit Chose.

1600. (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre II. Les génies »

Ces récits sont des brouillards, et de prodigieux éclairs les traversent.

/ 1708